Livre 5 – Technologie

OUMMO

Livre 5

Technologie

Les différents «livres» sont des compilations d’extraits des « lettres ummites » concernant différents sujets qui parfois se recoupent. Nous ne pouvons que suggérer au lecteur de lire l’ensemble des lettres, des tweets et même des documents annexes, tels les «analyses», et de se faire ainsi sa propre compréhension plus large que ne le permettent ces extraits.

Les documents Oummains (Ummites) sont aussi simplifiés: une grande partie des mots de leur langue qui rendent la lecture ardue ont été, à chaque fois que possible, remplacés par leurs traductions françaises si cette traduction n’en dénaturait pas le sens.

C’est sur le site http://ummo-sciences.org/fr/som-ordo.htm que le lecteur intéressé pourra lire chacune des lettres dans leur version complète.

D 21

Les caractéristiques divulguables, celles qui ne sont pas assujetties à nos normes de sécurité, de nos OAWOOLEA UEWA sont :

Base circulaire de diamètre extérieur 7,1 Enmoo (quelques 13,18 mètres).

Section transversale, pseudo-lenticulaire, de hauteur approximative de 3,25 mètres.

Trois pieds extensibles aux panneaux d’appui rectangulaires.

Les perturbations magnétiques enregistrées par l’ingénieur soviétique Alexei Krylov, ne sont pas dues au fait que la nature même de la propulsion soit le magnétisme. La forte induction observée, à 10 mètres de son « centre d’inertie » et qui atteint fréquemment 4600 gauss, est due à un effet secondaire.

D 41-2

Un jeune OMGEEYIE (couple) vit généralement dans sa XAABI (maison) que vous pouvez imaginer comme une tour-pavillon ou un chalet situé en pleine campagne. Cette maison leur a été fournie par le conseil d’ UMMO quand le couple, une fois sa formation culturelle et technique terminée, commence à faire partie de la communauté d’UMMO.

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Nous orientons notre technique et notre civilisation vers une meilleure compénétration et compréhension de celle-ci.

Il est vrai que pour des raisons biologiques diverses parmi lesquelles, et ce n’est pas la moins importante, une meilleure protection atmosphérique contre les radiations extérieures, déterminant dans bon nombre de mutations génétiques, nous avons sur UMMO une variété de flore et de faune moins riche.

Mais en échange, nous jouissons d’une végétation exubérante due en partie à notre vieux réseau souterrain d’hydrocanalisation réalisé au moyen de tubes construits avec un mortier poreux, tubes à travers lesquels on filtre l’eau, en la distribuant rationnellement dans les strates perméables du terrain, avec une pression calculée en fonction des caractéristiques du sol et des espèces végétales plantées.

Nos techniques agronomiques ont réussi ainsi à doter le Paysage de notre Planète d’une richissime gamme de nuances, grâce à la sélection et à la répartition esthétique d’arbres et arbustes réunis en immenses forêts. L’orographie est respectée dans son intégrité. Les antiques OGOKOOA (CHEMINS ET ROUTES) qui déparaient la perspective de nos merveilleux paysages d’UMMO.

La seule note apparemment discordante est constituée par les Tours-habitations que nous appelons SAABI . Ces tours en forme de CHAMPIGNON TERRESTRE émergent quelques fois, spécialement de nuit, de leur fosse en forme de puits dans lesquelles elles peuvent monter ou descendre à volonté.
Pour un observateur terrestre, la campagne d’UMMO, à la nuit tombante, semble remplie de phares côtiers terrestres. Ceci est dû au fait que nos habitations sont giratoires selon la volonté de leurs habitants pour leur permettre ainsi d’avoir la vision continue de l’horizon. Les lumières décrivent alors un mouvement de rotation qui est à l’origine de cette petite illusion d’optique.
Comment sont nos XAABI ? Il est difficile de vous décrire une de nos maisons sans que vous pensiez que toutes les autres sont identiques ou très semblables. En réalité, bien que moins variées que sur Terre, il existe plusieurs types de tours de structures fonctionnelles distinctes.

Les vieilles maisons que vous appelez Palais existent seulement conservées à titre de curiosité et comme restes d’une Civilisation injuste qui n’a pas survécue. Il n’existe aucune différence de classe appréciable sur UMMO et les maisons standard d’UMMO sont naturellement un indice significatif de cette égalité sociale. On peut donner le cas paradoxal pour vous d’un ouvrier spécialisé ayant une XAABI quelque fois plus confortable que celle du ménage correspondant du Directeur Général du Plan industriel qui est un simple numéro. Mais au prix d’une analyse vous observerez que cet ouvrier rend dans son travail vu son coefficient mental et sa catégorie ou niveau professionnel, beaucoup plus que son directeur, événement fréquent qu’un bas rendement postérieur peut l’obliger à abandonner sa maison et se contenter d’une autre plus modeste.
Nous croyons que les dessins tracés sur papier avec des crayons de couleur terrestres l’illustreront plus facilement que si nous vous apportions la même image sur une reproduction photostatique de nos plans. Vous pouvez comparer la description qui suit avec de tels dessins.

Nos XAABI, sauf dans des cas exceptionnels, présentent l’apparence externe de grandes plantes thallophytes connues sur terre sous le nom de champignons. Elles sont composées de deux parties bien définies. Une tour ou cylindre central que nous appelons ANAUANAA et dans la partie supérieure que vous appelez chapeau une grande enceinte circulaire en couronne en forme de coupole. Cette enceinte qui constitue la véritable habitation reçoit le nom de XAABIUANNAA.. (Image 1)

Figure1 (S41-B2)

Cet ensemble peut monter ou descendre jusqu’à ce que la XAABIUANAA soit au ras du sol. Ceci est réalisé par un système qui est inconnu sur TERRE, un peu semblable à certains équipements pneumatiques que vous utilisez. Nous utilisons donc une espèce de PISTON (YOOXAO) et un long corps de pompe. La différence est constituée par le fait que nous utilisons de la vapeur de sodium au lieu de l’air. Ce métal à basse température demeure à l’état solide (image 2). Le piston est alors descendu et avec lui notre XAABI. Mais quand nous désirons (presque toujours à la tombée de la nuit) émerger et nous élever à un niveau déterminé, un mécanisme excite le sodium par des processus de technique nucléaire. Celui-ci passe rapidement à l’état de vapeur, se liquéfiant au préalable avec un degré d’expansion constant; ce qui fait que le YOOXAO (piston) monte à une vitesse constante (image 3).

(S41-B3)

Voir de nouveau l’intérieur de la demeure, figure 1.

Les images 4 et 5 vous montrent la disposition des chambres qui constituent la XAABIUANNAA. En réalité, en nous exprimant ainsi, vous pourriez être induits à penser que nos habitations ont, comme vos maisons terrestres, une fonctionnalité bien définie. C’est-à-dire qu’il existe une espèce de chambre à coucher, une cuisine ou une salle de bains. Rien n’est plus éloigné de la réalité. N’IMPORTE QUELLE IAXAABI ou pièce peut se convertir en chambre à coucher, en «  »méditarium » », cuisine ou salle de jeu. Si dans chacune de nos tour existent cinq ou six (généralement six) de ces IAXAABI ou chambres, c’est parce qu’à un moment donné, l’une d’elles peut être par exemple utilisée comme chambre à coucher pour les enfants pendant que dans la seconde le père fait le repas et pendant que dans la troisième, convertie en salle de bains, la YIE ou épouse, mélange les essences pour le bain de vapeur qui précède le repas de l’après-midi.

Voyons donc les modalités que, d’une manière automatique, peuvent adopter chacune de ces IAXAABI ou CHAMBRES.
WOIWOAXAABI ( peut se traduire par MEDITARIUM ). Vous, vous l’appelleriez chambre à coucher. Cette transformation adopte deux fonctions : PRIER ou MÉDITER et DORMIR. Quand dans notre prochain rapport nous vous parlerons du déroulement d’une journée, pour un OMGEEYIE ou couple d’UMMO, vous comprendrez mieux la première fonction.

Voyons comment opérerait la YIE (femme) qui désire à la fin de la journée « se coucher » avec son époux.

Vous savez qu’un grande partie des êtres d’UMMO « manquent de voix » (nous ne disons pas NOUS manquons de voix car nous qui sommes sur Terre, faisons partie de la minorité d’exception, même si nous devons amplifier la faible voix émise par les cordes buccales (vocales NDT).

Ainsi, malgré tout, des équipements miniaturisés incorporés dans notre gorge nous permettent de nous exprimer avec des sons parfaitement intelligibles. Malgré cela, la gamme de fréquences est plus restreinte que chez vous (pour les terrestres, elle est comprise approximativement entre 20 et 10 000 cycles par seconde). Par contre, d’une manière artificielle, nous pouvons émettre grâce à un système très simple de conversion de fréquences harmoniques comme 15 000 et 20 000 cycles par seconde (ULTRASONS) convenablement codés.

Il est permis à celle que vous appelleriez l’âme du foyer sur Ummo d’émettre un cri ultrasonique codé qui actionne les mécanismes qui mettent en marche les divers équipements du foyer. Dit sur un mode plus technique : la fréquence sonore émise est captée par un récepteur sensitif qui opère au moyen d’un microphone de magnétostriction. Ce récepteur sensibilise par des servomécanismes adéquats les divers meubles ou dispositifs d’usage topique dans la maison, les faisant apparaître ou disparaître dans le sol.

Ce dernier paragraphe requiert une explication préalable. Nos IAXAABI (HABITATIONS) seules étaient vides de tout mobilier quand elles étaient inoccupées de tous les habitants de la maison. . Le carrelage présente une répartition sur sa superficie de plusieurs lames de formes triangulaire, circulaire, carrée… peintes de couleurs très vives : carmin, bleu, magenta, jaune, entre autres. Un terrestre qui visiterait notre planète pour la première fois, assujetti aux schémas mentaux de son monde, interpréteraient de telles taches comme des motifs ornementaux modernes (voir image 4)

Tout au contraire, ces figures géométriques sont de véritables écoutilles d’où émergent les dispositifs qui nous servent de meubles ou d’équipements. les couleurs obéissent à un code universel qui distingue chacun de ces équipements. Ainsi le rectangle orange est le symbole du XAXOOU (SIÈGE).

Notre YIE émet donc un signal acoustique ultrasonore qui correspond précisément au XAXOOU (SIÈGE) qu’elle a à ses pieds et celui ci s’ouvre automatiquement. Dans l’image 6, vous pouvez vous documenter sur le système que nous utilisons dans les maisons pour nous asseoir. Une petite fosse sert pour poser et placer nos jambes. Nous n’utilisons pas ce que vous appelleriez coussin ou dossier.

image 6 (S41-C)

Une fois les époux assis (GEE et YIE), une fois l’IAXAABI allumée avec une faible lumière cyan, se déroulent les 24 UIW (1 UIW = 3,1 minutes) que les OMGEEYIE consacrent à la méditation et à la prière qui précède le sommeil. De nouveaux signaux acoustiques fermeront alors les sièges, les époux éteindront alors la lumière pour se dévêtir tous les deux, ensuite, ils allumeront de nouveau et mettront en marche deux dispositifs des deux WOIOA (voir figure 4) ; vous les appelleriez lits en voyant ce dessin tracé schématiquement bien que leur structure ressemble à un divan terrestre. Il est donc nécessaire de décrire le WOIOA.

fig 4 / image 19 (S41-D)

Deux disques émergent du sol et sont rapidement séparés de celui-ci par un système de lévitation électromagnétique. (vous connaissez ce principe bien que sa réalisation vous soit encore coûteuse). (Un champ de haute fréquence peut maintenir suspendu dans le vide n’importe quel anneau toroïdal métallique). Au niveau de ces anneaux commence à se former une conglomération d’écume (mousse) correspondant à un produit chimico-organique organochimique qui se solidifie rapidement. Un système gazeux de direction du processus oblige cet agglomérat mousseux et amorphe à prendre une forme de divan spongieux.

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Les habitants de la maison peuvent compter sur une bonne provision de produit de consommation qui se renouvelle automatiquement, emmagasinés dans les tubes NUUYAA et qui arrivent périodiquement par les conduits pneumatiques à partir des centres d’approvisionnement. Un peu comme un stock de boite de conserves.

Que se passe t’il si à un moment donné les habitants décident de consommer les doux fruits de l’INOWII ? Le procédé est assez complexe, mais dans la pratique il se réalise en moins d’un dixième de d’UIW.

Un sélecteur à couronne (non dessiné dans l’image 1 que nous vous envoyons) sélectionne automatiquement en tournant, le cylindre NUUGII qui conserve le fruit. Celui-ci est conduit à l’intérieur de l’ANAUANAA (axe de la maison) à la pièce où le fruit a été demandé. Mais avant de sortir à l’extérieur, il doit traverser un équipement auxiliaire composé d’une enceinte où le NUUGII (cylindre conservateur de gélatine) est soumis à l’action de l’oxygène liquide. Celui ci attaque fortement la substance gélatineuse protectrice et la dissout. Les résidus (d’oxyde de silicium et de polychlorures) sont éliminés. Le processus doit se réaliser rapidement pour empêcher que la basse température de l’oxygène liquide (185 degrés centigrades terrestres en dessous de zéro) ne détruise les tissus cellulaires de fruit.

L’INOWII est maintenant libéré de sa couche protectrice et prêt à être ingéré (si notre frère ne désire pas mâcher le fruit qui est sorti très froid du processus), il traverse un cylindre d’induction qui augmente légèrement sa température en un instant. L’INOWII juteux est de nouveau entre nos mains, frais et acide, aussi savoureux et aromatique que lorsqu’il a été cueilli de son arbre planté dans les grandes galeries souterraines où la culture artificielle permet de nombreuses récoltes annuelles.

Laissons notre frère en train de manipuler son UAMMIXANMOO. Cet appareil dont la description technique très détaillée, – nous ne voyons pas d’inconvénient à vous l’envoyer dans un prochain rapport (si vous êtes intéressés), – possède une mémoire de TITANE capable de décoder toute une séquence complexe de programmes engrangés avec les instructions pour préparer automatiquement ce que vous appelez Plats ou Ragoûts .

En principe, cet appareil pourrait réaliser toutes les opérations sans l’aide de l’opérateur. La mémoire de TITANE dicte toute une série de « routines et sous-routines » (dans le langage terrestre des ordinateurs) aux servomécanismes de l’appareil. Nous allons illustrer cela par un exemple :

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Enfin l’ensemble passe par une enceinte (que vous appelleriez FOUR) dans laquelle, même si la température est la même que celle du milieu ambiant, la viande se réchauffe en provoquant l’agitation moléculaire de ses tissus due à des variations du champ gravitationnel à très haute fréquence (60 millions de mégacycles par seconde : 6.1013 Mc/sec). (note 1) .

(Note 1) Observez que le réchauffement des aliments n’est pas réalisé par induction électromagnétique de haute fréquence. Nous avons abandonné un tel système depuis très longtemps car les températures atteintes au sein de l’aliment étaient très difficiles à contrôler en étant fonction de la composition chimique des tissus cellulaires.
Cependant, nous continuons à utiliser dans les repas réalisés dans la nature, le très ancien procédé qui consiste à griller les aliments par simple combustion, en milieu « oxygène » (flamme normale dans l’air).
Les hautes fréquences de type gravitationnel sont beaucoup moins énergétiques que celles de type électromagnétiques, malgré qu’elles soient renforcées par un effet « d’auto-résonnance » gravitationnelle. C’est seulement pour cette raison qu’elles sont utilisées pour ces petites applications domestiques et pour les communications.

Le GEE (mari) a déjà terminé sa préparation. Pendant ce temps, ses parents et le plus jeune fils se sont de nouveau habillés avec d’autres voyantes EEWEE (TUNIQUES CIRCULAIRES) de riches couleurs (ceux qu’ils ont eux-mêmes utilisé antérieurement ont été jetés dans le l’IMAAUIII (espèce de bouche d’égout) et décomposés par l’action des acides et désintégrés ensuite comme ordures, pour être enfin converties en Hydrogène libre. Nos vêtements ne sont presque jamais utilisés plusieurs fois et lavés. Ils sont fabriqués quelques UIW avant leur utilisation dans la XAABII même (MAISON). Nous ne « connaissons » pas les tissus.

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Le moment des UAMIIGOOINUU (ALIMENTS SOLIDES) est arrivé, mais avant tous auront utilisé le NAAXUNII. Ceci nécessite une brève explication:

Sur notre planète, les aliments sont portés à la bouche quand ils sont solides, au moyen des doigts. Ceux-ci ont maintenant acquis une grande agilité pour les prendre. Car on considère antihygiénique et désagréable que l’épiderme soit taché ou attaqué par les composants graisseux de ceux-ci, les colorants, etc…

Dans l’antiquité, on utilisait de fins gants transparents pour cette fonction. Mais depuis longtemps il y a, aux heures des repas, dans la Xaabiuanaa (MAISON) ce dispositif ou équipement où nos frères introduisent les mains (IMAGE 13).

Images 13 – 14 (S41-I) – remarquez « noaxunii  » au lieu de « naaxunii »

Celles-ci sont aspergées par une fine pulvérisation (hydrosols dosés) qui vont se solidifier au contact de l’épiderme et l’envelopper d’une fine couche protectrice qui rejette (par des effets de tension superficielle) toutes les substances graisseuses.

Chaque fois que nous changeons de plats (selon votre expression) nous pouvons dans le même NAAXUNII dissoudre ce fin gant artificiel semblable au collodion utilisé par les chimistes terrestres, et le remplacer par un autre, ce qui équivaut à nous laver les mains sans utiliser de l’eau ou des détergents. N’en déduisez pas que le lavage (au sens de toilette -NDT) n’existe pas, mais nous en parlerons plus loin.

Nous n’utilisons pas non plus de couteaux. Notre EIWOO OINNA réalise les fonctions techniques de « coupeur ». Sa forme extérieure rappelle (fig. 9 / image 14) un de ces crayons multiples employés par les terrestres. Il émet par son extrémité un fin faisceau très énergétique d’ondes (à fréquence constante de 7,9 .1014 cycles par seconde) qui sectionne proprement les aliments jusqu’à une profondeur qui peut être réglée par une mise au point du faisceau conique de haute fréquence (cette fréquence est comprise dans la gamme que vous dénommez ULTRAVIOLETTE).

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Nous désirons vous résumer les procédés de traction courants sur UMMO.

Sauf dans le cas où la traction en contact avec le sol (comme peuvent être certaines applications dans le mouvement des Terres, constructions hydraulique, motoculteurs souterrains, etc…) est indispensable, les déplacements des personnes d’un point à l’autre d’un RÉSEAU de Communications s’effectuent à l’aide de deux procédés très répandus sur notre Planète.

Le premier est un système catalogué par nous comme de type YEDDO AYUU (ABSENCE DE RÉSEAU OU ORGANISATION LIÉE). Il est matérialisé par des équipements qui s’ajustent au corps humain, appelés OEMMIIUEWA et qui permettent à une personne de se déplacer d’un point à l’autre dans l’air et à faible hauteur (hauteur maximum 30 ENMOO, quelques 56 mètres). Nous l’utilisons quand nous devons parcourir des distances relativement courtes mais presque jamais pour des trajets brefs auquel cas nous utilisons comme vous, les pieds.

Les déplacements dans ces conditions (nous nous référons aux équipements personnels OEMIIUEWA ) ne sont pas contrôlés par le XANMOO AYUBAA (réseau de computeurs). Au contraire, l’individu qui l’utilise doit contrôler sa direction continuellement comme vous avez l’habitude de le faire avec vos automobiles de tourisme, avec l’unique différence que nous n’utilisons pas des commandes manuelles (tels que volant, pédales, boutons, etc,) mais de simples ordres acoustiques codifiés.

Mais le véhicule par antonomase* le plus utilisé sur notre planète est sans doute le GOONIIOADOO UEWA (image 16). Sa forme peut vous rappeler certains appareils futuristes dessinés pour voyager ou celle de quelques voitures modernes au profil aérodynamique. (* figure consistant à remplacer le nom par une qualité de la chose ou de l’être qu’il désigne NDT)

(S41-J) -Image 16 – (voir T8-22a original en couleur)

Le procédé de traction utilisé est basé sur un principe très ancien pour nous, mais qui n’a pas été modifié essentiellement pour la bonne raison que son système, qui n’a rien à voir avec celui que nous employons pour nos voyages sidéraux dans les OAWOOLEA UEWA (cosmonefs), est très efficace pour les déplacements sur de longues distances au sein de l’atmosphère.

Le système de traction consiste en un BUUTZ (moteur) de GOONNIAOADOO (état spécial de la matière qui n’est pas solide, liquide ou gaz), et dont le schéma et description élémentaire vous sera joint indépendamment (voir en bas de page), l’unique combustible étant le Tétrafluorure de Xénon.

Ces véhicules se déplacent à très basse altitude, évitant toujours les accidents géographiques et se maintenant toujours à une même hauteur en respectant les variations naturelles et artificielles (à 0,3 ENMOO, soit 0,56 m au dessus du sol) de manière que même en cas d’accident – danger dont nous avons réduit la probabilité à 0,00007 – les voyageurs ne souffrent pas de lésions appréciables.

Sa télédirection se réalise, contrôlée par le XANMOO AYUBAA (réseau mondial d’ordinateurs) simultanément avec l’équipement de détection du véhicule qui contrôle à chaque instant non seulement les paramètres météorologiques et la présence d’obstacles statiques, mais aussi la direction probable d’autres véhicules qui voyagent dans les immédiats. Il évite aussi la présence des XAABII (Maisons) « enterrées » qui peuvent émerger rapidement en provoquant des collisions lamentables.

Ont disparu de notre orographie, les vieilles voies ou pistes sur lesquelles circulaient dans les temps maintenant historiques, ces anciens NOIA UEWA (image 18)

(S41-K) – image 18

qui se déplaçaient au moyen de pieds articulés (l’ANTHROPOMORPHISME de la technique empêcha l’utilisation habituelle de la roue comme moyen de translation) sur des chaussées ou pistes qui diffèrent de vos routes dans la mesure où celles-ci étaient construites en stabilisant le terrain par des additions de composition nettement argileuse, de silicates et d’alumines synthétiques pour que la couche de roulement au lieu d’être constituée comme les autoroutes de la Planète Terre à l’aide de conglomérat d’agrégats et de substances bitumées comme l’asphalte, soit constituée avec une couche de bioxyde de silicium fondu à la température de quelques 1700° (degrés centigrades terrestres) jusqu’à obtenir une épaisse couche homogène cristallisée et rugueuse résistant à l’abrasion et aux charges statiques et dynamiques des véhicules qui y circulent.

Mais ces pistes enlaidissaient d’une manière extraordinaire la beauté du paysage. Notre civilisation paraissait acculée dans ces orientations industrielles et urbanistiques à corrompre l’esthétique de la nature et nos ancêtres adoptèrent la décision d’éliminer les réseaux de communications qui se trouvaient à l’extérieur, encourageant en échange les procédés de transport souterrain. Surgirent ainsi de nouvelles techniques de transport de matières premières ou de substances en brut. Par exemple les minéraux étaient pulvérisés dans les lieux d’extraction et mélangés avec des mousses de produits chimiques inertes et transportés au moyen de tuyères. Certains agents de liaison semblables aux ciments terrestres et que nous utilisons dans nos constructions, mélangés avec des produits plastiques, sont canalisés au moyen d’un courant d’air très fort qui les transporte sous forme d’aérosol (POUSSIÈRE EN SUSPENSION CHARGÉE ÉLÉCTROSTATIQUEMENT). Notre sous-sol est donc saturé de très vastes réseaux de tuyères et canalisations dont certaines doivent porter des courants de plasma dont les températures au sein des tourbillons centraux atteignent jusqu’à 2 millions de degrés centigrades (vous pouvez supposer qu’il n’existe pas de parois de tuyère capables de canaliser sans évaporation un gaz ionisé si chaud, mais nous avons recours à des enveloppes gazeuses dont le gradient thermique va en diminuant en orientation radiale pour se réduire à proximité des parois à 1200 degrés terrestres.

La structure de nos paysages fut sauvée. Nous nous consacrons à améliorer davantage encore l’orographie des champs. De nouvelles forêts furent créées, des accidents géographiques abrupts furent élevés pour donner une apparence plus sauvage à certains terrains arides. Des canalisations en forme de rivières furent créées, non pas à des fins énergétiques, mais pour transformer esthétiquement des zones désertiques déterminées. Dans les laboratoires « phytotechniques », de nouvelles espèces de plantes avec des fleurs magnifiques furent créées et sur tout UMMO on rationalisa le plan de protection des espèces animales sauvages en réalisant une surveillance sévère envers celles dont la disparition fut estimée imminente, tout cela synchronisé à cette époque avec le grandiose Plan Biologique tendant à faire disparaître d’UMMO toutes les variétés de virus pathogènes.

L’homme put enfin se débarrasser d’une des tares les plus graves qui était associée au progrès culturel : la distance avec la nature. L’identification spirituelle avec le WAAM (COSMOS) engendrée par le divin WOA (CRÉATEUR ou DIEU). Nos frères de ces époques et nous-mêmes à notre époque, pûmes ainsi compléter notre formation biologique, alternant nos processus vitaux entre nos maisons (XAABII) et la vieille nature représentée par les grandes roches caressées par les branches des NAANAA, des IGUU ou des OAXAUXAA (arbres typiques d’UMMO) et par les vieux volcans qui lancent d’immenses colonnes incandescentes de penthane-oxygène en donnant aux nuits de UMMO un aspect impressionnant.

Et ce contact intime avec la nature, stimule encore d’avantage notre rapprochement religieux envers WOA et nous aide à prier et à évoluer dans notre pensée philosophique, plus pragmatique que la vôtre, mais ce n’est pas pour cela qu’elle est moins profonde.

…/…

 

(S41-L ) (les indications typographiques et numérotations en français sont ajoutés pour faciliter la lecture.. ci dessous le dessin original)

DESCRIPTION D’UN BUUTZ DE GOONNIAOADOO

Le principe de ce BUUTZ est bien connu sur notre planète depuis qu’une équipe de techniciens sous la direction de YUIXAA 37 fils de YUIXAA 36 le développa au XEE (année d’Ummo) 5476 du second temps. Les modifications apportées ultérieurement ne concernent que le contrôle dont le processus est réalisé aujourd’hui par un XANMOO (ordinateur nucléaire à mémoire de titane).

Bien que le schéma dessiné soit très sommaire et n’inclue pas les équipements auxiliaires d’autocontrôle, il illustrera convenablement son fonctionnement.

Le BUUTZ travaille sur la base d’un générateur thermique de GOONNIAOADOO qui provoque l’expansion brusque d’air préalablement liquéfié. L’oxygène et l’azote déjà gazéifiés sortent à travers une tuyère (s1) et sont projetés en direction du sol, ce qui provoque par réaction l’équilibre aérodynamique du véhicule.

Analysons le processus: Sur le schéma vous pouvez remarquer une chambre toroïdale. Cet équipement  transforme le gaz XENON en GOONNIAOADOO, un état du gaz dans lequel, par une très haute température, les atomes restent sous forme de NIIOADOO (ions) (ou: NIIO ADOO; passage à la ligne) . La température au centre du courant toroïdal arrive à atteindre 1600°C (terrestres) dans un environnement gazeux dont le filament circulaire ou annulaire a un diamètre d’à peine 3 microns (terrestres).

Le gaz XENON nécessaire au fonctionnement est stocké sous forme de cristaux de tétrafluorure de Xénon (F4Xe) dans la chambre (réservoir?) (s3). Ne soyez pas étonné de l’indication de cette composition chimique puisqu’il s’agit d’un gaz noble (comme vous l’appelez vous même) pour croire qu’il n’est pas capable de se combiner avec d’autres éléments chimiques. Néanmoins il ne vous sera pas difficile d’obtenir ces cristaux en chauffant, à 400°C seulement, un mélange de Fluor et de Xénon dans une chambre en nickel. On obtient quelques petits cristaux solubles dans l’eau, lesquels se subliment facilement. Nous utilisons beaucoup de composants d’Hélium, Krypton et Radon.

Le tétrafluorure de xénon est décomposé dans l’équipement (s4) c’est à dire: le Xénon passe au réacteur toroïdal déjà cité, pendant que le Fluor est canalisé vers le régénérateur (s5), en s’emmagasinant au préalable à forte pression dans la chambre (réservoir?) (s6)

Quand le moteur est arrêté, le gaz Xénon est récupéré par le conduit (s7) pour être synthétisé de nouveau en tétrafluorure en (s8)

L’énergie créée par la chambre de plasma (s9), se canalise jusqu’à l’expanseur (chambre d’expansion?) (s10) et c’est à ce point, où l’air préalablement liquéfié par l’équipement (s11) et stocké dans la chambre (le réservoir ?) (s12), s’expanse violemment en étant projeté vers le bas à travers la tuyère (s1).

L’équipement (s13) est un pré-chauffeur du Xénon, et le (s14) est un activateur (DÉCLENCHEUR) NUCLÉAIRE POUR LA FORMATION DU GOONNIAOADOO qui travaille sur une base d’autorésonance.

Il y a une raison technique pour laquelle nous utilisons un composé de Xénon au lieu du gaz pur. C’est que quand la décomposition est à haute température une fraction de ses atomes s’ionisent, phénomène qui ne se présente pas dans l’état libre de ce type de gaz inerte

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Rejetez donc l’idée que nous sommes (comme vous) esclaves de la technique. Pour nous, tous ces équipements que nous utilisons sur le UMMO sont simplement des MOYENS AUXILIAIRES qui nous aident dans notre progrès intellectuel et moral et qui nous permettent de nous forger une idée chaque fois mieux ajustée du WAAM (UNIVERS). Et ainsi, comme une personne sensible et intelligente de la Terre, au fur et à mesure qu’elle se plonge dans l’étude et la méditation, voit s’ouvrir devant elle des perspectives les plus larges de la vérité, et ressent une jouissance ineffable quant elle découvre de nouvelles facettes de son monde, nous aussi nous nous sentons plus libre par la connaissance à chaque fois plus profonde des lois qui dirigent l’espace n-dimensionnel, quand nous observons la grandeur qui se cache derrière les facteurs de l’homme et quand nous découvrons de nouveaux mondes habités.

D 41-9

(Note 1) L’insonorisation des parois est obtenue par des moyens très complexes, car les coefficients d’absorption et transmission acoustiques sont variables à volonté. Il serait complexe de vous donner des détails et d’enregistrer les unités physiques utilisées par cette technique. Par exemple : les niveaux sonores ne sont pas évalués à l’aide d’une fonction logarithmique comme vous le faites sur Terre par une mesure en décibels. L’absorption, uniforme pour toutes les fréquences acoustiques se réalise au moyen de produits moussants qui se solidifient et se liquéfient à volonté pour obtenir différents niveaux de densité de bulles. Les fréquences de niveau sonore et de tonalité constante sont compensées au moyen de membranes acoustiques qui, excitées par un générateur contrôlé et situées à l’intérieur des parois mêmes, vibrent à la même fréquence mais en inversion de phase (solution que nous vous proposons car la technologie terrestre aura bientôt des moyens adéquats pour utiliser cette méthode dans la résolution d’enceintes anéchoïdes** ou de faible coefficient de réverbération (temps de R = quasi nul). En résumé, le procédé consiste à détecter la fréquence perturbatrice (BRUIT CONSTANT) pour la régulation automatique d’un équipement semblable aux oscillations d’audio-fréquences terrestres, avec cependant la différence que les nôtres ne fonctionnent pas à base de circuits électroniques. La puissance acoustique engendrée est canalisée pour une partie vers ces membranes de grande superficie et pour l’autre partie vers des différences de sons qui ne fonctionnent pas comme les haut-parleurs terrestres mais par contrôle thermique d’une colonne d’air (on a totalement éliminé l’inertie thermique du gaz). Fin de la note 1.

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Un bref sifflement inaudible suivi d’un autre modulé, tous deux par exemple à 23.000 cycles par seconde, provoquent l’apparition des WOOIA (IMAGE 19). Leur forme est toroïde et présente sur sa surface supérieure une densité appréciable de petits orifices ou tuyères.

(S41-D)

Le WOOIA s’élève dans l’air sans aucun support venant du sol ou ornement. Il reste suspendu en lévitation dans le « vide » par l’action d’un puissant champ de forces électromagnétiques. De lui s’écoule une substance qui se transforme en conglomérat alvéolaire ou mousseux qui rappellerait aux chimistes terrestres la mousse de polyuréthane. Le produit que nous utilisons est moins dense, anti-électrostatique, il se solidifie rapidement, non sans qu’un dispositif de contrôle thermique dirige le processus pour que la mousse s’étende dans l’espace en adoptant la forme d’un parallélépipède fractionné avec une espèce de fosse centrale qui permet le positionnement du corps humain.

Durant la période du WOI WOI (Sommeil) nous nous couvrons absolument pas le corps. Nous n’avons pas de tissus semblables aux draps ou pyjamas, couvre-lit ou couvertures que vous utilisez tant sur Terre.

Il est bien vrai que notre contrôle de l’environnement, au niveau de la température et du degré d’humidité, est parfait à l’intérieur des IASAABII (CHAMBRES) et que les jours où nous dormons en plein air (presque 40% du temps total), la température doit atteindre la limite que l’organisme humain peut supporter sans une altération dangereuse du métabolisme.

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Le champ électromagnétique généré par un AAXOO (Oscillateur de base nucléaire capable d’émettre de grandes puissances) peut se modifier pour moduler aussi bien les douces oscillations du WOIOA (espèce de divan lit) que sa situation dans l’espace.

Quand le GEE (époux) ou la YIIE (épouse) désirent rapprocher leurs WOIOA respectifs, il leur suffit d’encoder les ordres opportuns au moyen d’un signal acoustique de fréquence inaudible. Aux spécialistes en ordinateurs ou traitement électronique de l’information nous dirons comme information curieuse, que les transducteurs ultrasoniques qui captent les ordres codés n’envoient pas directement le signal aux servomécanismes ou BUUTZGOIA. Ces données passent d’abord par un XAANMOO (espèce d’ordinateur) qui analyse le caractère logique des ordres. Si la personne qui a lancé le sifflement ultrasonique a commis une erreur explicable, le XAANMOO réalise une rapide analyse statistique sur les probabilités qu’un tel signal puisse être émis à ce moment. Par exemple, il peut être absurde à 70 UIW, quand tous dorment, que quelqu’un puisse émettre l’ordre d’occulter dans le sol le WOIOA (lit). L’ordre alors n’est pas obéi, à moins que par de nouveaux signaux codés ne soit justifiée à nouveau une telle décision.

En réalité tous les équipements automatiques d’UMMO possèdent ces dispositifs d’analyse logique. Vous-mêmes devez comprendre comment une civilisation qui a atteint un haut degré d’automatisation doit être protégée des erreurs involontaires de ses frères. Un son mal modulé, quand nous voyageons par exemple dans un quelconque UEWA (véhicule), pourrait provoquer une catastrophe si les mécanismes ne disposaient pas de ces contrôles de fiabilité des ordres humains.

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La seconde source d’information visuelle est le XANMOO AYUBAA . Ce réseau qui couvre tout Ummo, non seulement fournit le conseil sur les fonctions scientifiques ou offre ses services de calcul ou règle le trafic des UEWA entre autres nombreux services. Il envoie aussi tout type d’images aux habitants des XAABII (maisons) depuis des textes polygraphiés jusqu’à des vues panoramiques des belles régions polaires. Depuis des reproductions de vieux documents historiques jusqu’à de simples images pédagogiques pour l’apprentissage de l’enfant. Depuis des images animées (vous les appelleriez cinématographiques) qui occupent tout le GAA (écran hémisphérique) correspondantes au processus de fabrication des fibres optiques dans une fabrique située à des centaines de KOAE, jusqu’à la vision d’un de nos enfants durant l’UAMII (repas) dans le UNAWO UI (colonie universitaire).

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RAPPORT ACCESSOIRE SUR LES ARTS GRAPHIQUES.

Il peut sembler bizarre pour les spécialistes de la Terre en typographie, reproduction photomécanique, reprographie et tirage, que nous concédions aussi peu d’importance aux matériels imprimés.

Cette vision des choses est incorrecte : en premier lieu il n’est pas vrai que les techniques de reproduction sur support laminaire (NOUS N’EMPLOYONS JAMAIS DE PÂTE DE CELLULOSE) soient abandonnées comme nous le verrons ensuite. D’autre part, considérez que si au niveau de notre civilisation nous devions dépendre du registre documentaire imprimé comme vous le faites encore, nous les hommes d’UMMO serions morts  » asphyxiés » par un immense patrimoine de montagne de papier imprimé.

Dans la pratique et pendant que nous restons dans notre XAABII (FOYER) une pièce que nous ne dénommons phonétiquement UULODAASAABII, pourvu d’un énorme écran sphéroïdal (HÉMISPHÉRIQUE) nous sert de visualisateur pour consulter le document que nous le désirons lire. Avec l’avantage que de nombreux graphiques dessinés peuvent être vus stéréoscopiquement. Un UUGEE (ENFANT) peut ainsi étudier une série de formes géométrique polyédriques, en les voyant réellement dans l’espace, au lieu de se contenter de simples projections bidimensionnelles, en s’éduquant ses tendances eidétiques stéréo spatiales.

Mais naturellement nous ne sommes pas toujours à l’intérieur de nos habitations. Il n’est pas non plus toujours commode de porter les équipements pourvus de UEIN GAA EIMII (ÉCRAN VISUALISATEUR D’IMAGES) qui remplacent nos UULODASAABII pendant nos voyages. C’est alors que nous pouvons réellement avoir besoin du texte imprimé, d’une photographie tridimensionnelle imprimée, de graphiques, dessins au diagramme, plan ou cartes géographiques, tables numériques, abaques monographiques, etc. …

Des équipements auxiliaires dénommés GAA OBEE agissent comme transducteurs en convertissant l’information codée, stockée dans les XANMOO, en image imprimée (CARACTÈRE LISIBLE : PHOTOGRAPHIE OU DESSIN ET GRAPHIQUES ).

Mais la vie de ces documents imprimés est éphémère. Même plus courte que celle des journaux que vous lisez. Aussitôt utilisé, et pour éviter l’accumulation d’un matériel stérile et que nous pouvons reproduire commodément à volonté, il est détruit, dissous dans un mélange d’acides appropriés.

Comme vous le voyez vous-mêmes la solution au problème relatif à la reproduction de documents imprimés diffère dans notre monde en comparaison à celle apportée par les terrestres.

Quand vous devez composer le texte d’un livre, le typographe extrait les lettres du chevalet, en composant la forme sur sa rangée pour enfin l’imprimer à la fin. En s’aidant d’une simple presse à platine ou d’une machine Plane, qui encre préalablement la forme au moyen d’un cylindre adéquat. La feuille de papier cellulosique a recueilli le format du caractère typographique par transfert de l’encre grasse.
Ou bien, pour automatiser plus le processus, ils auront recours à une linotype dans laquelle un jeu de matrices et un dispositif de fonte remplace avantageusement la composition manuelle et mêmes les équipements automatiques de monotypie.

Si au contraire ils désirent reproduire une photographie ou un dessin, ils auront recours à l’aide des procédés photomécaniques en Photogravure « directe » ou « par ligne » respectivement. En photographiant l’image sur une plaque lame de zinc sensibilisée, et en s’aidant de trames dans le premier cas, pour obtenir par le mordant des acides un cliché ou un groupe de clichés (s’ils désirent par exemple l’impression colorée d’une tétrachromie).

D’autres fois ils utiliseront pour la reproduction d’images, l’obtention d’un cliché métallisé, dont les fines perforations obtenues par un appareil électronique, permettront l’impression au moyen d’une Multicopieuse, ou bien ils sensibiliseront une plaque de sélénium au moyen de potentiels électrostatiques élevés (PROCEDE TRES SEMBLABLE AUX ANTIQUES METHODES SUR UMMO) comme vous le faites avec les photocopieuses Xérographiques.
Ou ils disposeront de diverses méthodes semblables à la photolithographie, l’héliogravure, les procédés thermoplastiques ou l’impression électrostatique par projection d’encres, l’impression photostatique au moyen d’un tube de rayons cathodiques pour la typographie (Qui est le dernier procédé inventé par les terrestres dont nous avons connaissance) etc. etc.

Précisément cette très grande gamme de procédés qui va des anciennes fabrications d’une planche pour la gravure chalcographique, la gravure à l’eau-forte et la lithographie, jusqu’au moderne cliché de photolithographie, a été remplacé par nous par un seul procédé universel de reproduction.

Il est naturel qu’au niveau actuel de la technique terrestre vous ayez besoin de disposer d’autant de techniques d’impression pour satisfaire les besoins de visualisation qu’exigent les hommes de votre planète. Il ne vous sera pas possible de satisfaire avec la même machine par exemple un timbrage en relief et une affiche publicitaire de couleurs brillantes (obtenu par sérigraphie), les trames délicates et d’une trichromie en offset, ou la signalisation des routes au moyen de peintures réfléchissantes.
La base de notre procédé de reproduction de documents est totalement différente. N’importe quel technicien en art graphique le comprendra parfaitement et dans la suite prochaine de ce même rapport accessoire nous le décrirons sommairement. Il est clair que l’actuel stade de la science et de la technologie de votre planète ne permettra pas de le mettre en pratique mais pourra servir d’orientation comme nous le suggérions au Docteur Huber Suter de la République Fédérale d’Allemagne dans un rapport (lequel fut commenté sarcastiquement par le dit Docteur) pour la planification future des techniques reprographiques terrestres.

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En premier lieu, les unités de mémoire XANWAABUUASII ne sont pas constituées, comme celles de la Terre, de bandes magnétiques, disques magnétiques de ferrite ou tambours. Il s’agit simplement de petits cubes de titane cristallisé chimiquement pur. Chacun de leurs atomes peut être excité et atteindre une douzaine d’états quantiques de façon que chaque atome puisse engrammer un chiffre. (Remarquez que les mémoires des ordinateurs de la Terre travaillent avec des BITS en système binaire.

Vous pouvez imaginer qu’on puisse amasser des trillons de chiffres dans un petit volume de titane prêts à être de nouveau utilisés. Un faisceau d’ondes de section infinitésimale et de haute fréquence coagit avec deux autres en formant un trièdre en traversant le cristal de titane sur l’atome que l’on veut exciter ou décoder.

L’information (codée) déposée peut être traitée dans des équipements calculateurs (beaucoup plus complexes que vos simples équipements.

Bon. Il existe sur UMMO 120 XANMOO AYUBAA géants reliés à la grande MÉMOIRE sus-citée. Ces énormes dispositifs règlent toute l’activité de UMMO. Ne pensez pas qu’ils se substituent à l’esprit créateur de l’homme. Ils sont essentiellement un auxiliaire indispensable de notre civilisation.

Mon épouse peut, de notre domicile, entrer en contact avec le XANMOO AYUBAA et lui soumettre les données relatives à la température, tension, degré d’acidité de la sueur, nature des ondes cardiologiques, etc, de notre petite fille malade, et en recevoir le diagnostic et les prescriptions thérapeutiques. De même, nous pourrions lui soumettre un problème compliqué de mathématique pure ou de psychobiologie analytique.

Signalons que notre UMMOGAIAO DAA est intégré dans cette mémoire. Aujourd’hui devant chacune des données correspondant à notre rendement le point professionnel assigné, convenablement pondéré, est inscrit aussi dans cette Mémoire. En ce moment même, je dicte ce document à un homme de la Terre. Ce travail est ensuite enregistré en Australie. Il y est évalué et codé à l’égal de vous pesant un kilogramme de café traduit en pesètes ou en francs. Ces données de nos travaux sur Terre sont enregistrées aussi dans un petit ordinateur pourvu également d’une mémoire de titane. Cette plaquette, qui contient non seulement ces données mais des milliers de document codés se référant à la civilisation de cette planète, sera envoyée sur UMMO. Mieux, les données numériques qui enregistrent mon travail iront se mêler à toutes les données qui se rapportent à ma personne et qui existent dans la XANWAABUASII BEEO AAO.

D 43

NOTE 3 :

La source énergétique de cette Époque était principalement IUMMA (WOLF 424 ?)

Sur l’initiative d’IE 456 on construisit un immense réflecteur « SOLAIRE » qui s’étendait sur une superficie de 1.168 kilomètres carrés.
Les réflecteurs étaient construits dans le sol, ressemblant à d’énormes sillons labourés de section parabolique. Montés avec des briques ou des dalles argentées, ils occupèrent des milliers d’ouvriers forçats (parmi lesquels on comptait UMMOWOA)

L’eau s’écoulait dans des conduites ( (S43-1)) placées tout du long de l’axe focal, et était chauffées par les radiations infrarouges d’IUMMA jusqu’à vaporisation . De cette façon on pouvait l’utiliser, bien qu’avec un rendement inférieur à 80 %, pour sa conversion en énergie mécanique. (Voir le DESSIN)


(S43-A)

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Quelques unes de ses inestimables causeries sont aujourd’hui conservées dans de vieux rouleaux de DOROO (bande optico-acoustique / voir note 4).

NOTE 4 :

Il existait déjà des techniques rudimentaires d’enregistrement du son: un BUUXIIAO (espèce de membrane MICROPHONE) ( (S43-2)) accouplée mécaniquement à un miroir ( (S43-3)) réfléchit un fin faisceau de lumière sur la bande de DOROO construit avec un composé plastique de rigidité diélectrique élevé (c’est-à-dire très isolant, thermiquement et électriquement). Le faisceau lumineux oscille transversalement, sur la bande (qui se déplace avec une vitesse uniforme) en fonction de la fréquence acoustique transférée à l’élément réfléchissant. Auparavant, la bande a été chargée électrostatiquement au moyen d’un petit générateur ( (S43-4)) (la tension est élevée bien que la charge réelle soit de quelques IUDIIXAA) (Pourrait équivaloir à des microcoulombs)
Quand l’IBOZOO (point ou « spot » LUMINEUX) tombe sur la surface du DOROO, il se produit un effet de décharge électrostatique que vous connaissez, l’employant actuellement dans les techniques XÉROGRAPHIQUES. Un dispositif ( (S43-5)) fixe optiquement l’image ondulée au moyen de carbone pulvérulent avec un additif agglomérant. ( (S43-6)) est un dispositif de chauffage à MÉTHANE qui fond le mélange, stabilisant définitivement la fonction acoustique gravée.
Grâce à ce système rudimentaire, qui possède une lointaine ressemblance avec les techniques actuelles d’enregistrement photo-optique sur un  » film  » de la TERRE de type cinématographique, nous est parvenu l’ensemble de l’état culturel de l’époque.


(S43-B)

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Ces équipements protecteurs sont différents des scaphandres spatiaux que vous utilisez pour l’exploration extérieure et sous-marines. L’individu est doté d’un nouvel épiderme plastique qui permet la transpiration en empêchant en même temps l’infiltration à travers ses pores d’agents chimiques et biologiques. Au préalable on dispose, près des orifices naturels, une série de dispositifs avec des fonctions adaptées aux nécessités de chaque organe. Ainsi: des capsules placées dans les fosses nasales fabriquent de l’oxygène et de l’azote à partir de la transmutation du carbone pur. De plus: l’anhydride carbonique est capté par le même dispositif décomposé en éléments basiques, carbone et oxygène, et sont transmutés (vous dites transmutés, terme qui nous parait incorrect) le premier avec une libération d’énergie qui est utilisée pour le réchauffement de l’épiderme.

Les yeux et la bouche sont convenablement protégés. Ainsi les premiers sont équipés avec un système optique composé par des lentilles de gaz qui, contrôlées par un ordinateur, permettent l’adéquation de la vision, aussi bien dans un milieu atmosphérique que dans le vide des espaces sidéraux.

Un double tube qui conduit à un équipement situé dans la région lombaire et se termine par un dispositif assujetti à la lèvre inférieure. Le tube est doté, à l’intérieur, de cils mécaniques qui poussent lentement en son sein des capsules qui contiennent divers aliments concentrés. Ces capsules, de section elliptique, sont protégées par une très mince pellicule gélatineuse très soluble dans la salive. Un signal transmis d’une manière codée par la paupière (en ouvrant et en fermant celle-ci un nombre-séquence de fois) pousse différentes capsules jusqu’à la bouche pour l’alimentation du frère explorateur. L’autre conduit transporte un sérum nutritif avec différentes concentrations régulées. L’eau nécessaire est obtenue en grande partie par la propre urine de l’individu (après un processus d’élimination de sels, purification intégrale et durcissement de l’eau chimiquement pure par des carbonates.)

Les oreilles sont pourvues de sondes transducteurs acoustiques excités par un UAXOO-AAXOO (émetteur récepteur par ondes gravitationnelles) qui sert pour transmettre de courts messages parmi les membres du groupe. Les messages ou conversations d’une certaine durée se réalisent presque toujours par voie télépathique.

Une sonde qui est introduite dans le rectum, au travers de l’anus, recueille les matières fécales préalablement traitées par un courant turbulent d’eau à 38° terrestres avec une succion provoquée par un dispositif fixé sur les fesses. Là elles sont décomposées en éléments chimiques de base. Une partie de ceux-ci est gazifiée et transmutée en oxygène et hydrogène qui serviront pour obtenir synthétiquement de l’eau, liquide qui compensera le cycle urine-eau par ingestion dans ces pertes de transpiration. Le reste de ces éléments est transmuté en IODE qui sera expulsé à l’extérieur sous forme gazeuse.

Une fois tous ces dispositifs placés (tous de petits volumes) sur son épiderme, l’individu nu est pulvérisé avec des aérosols protecteurs différents. Tous forment une fine pellicule élastique qui constitue un véritable épiderme protecteur. Le sujet jouit ainsi d’une liberté de mouvement et peut s’habiller avec des vêtements spéciaux et se mouvoir librement au sein d’une atmosphère adverse au point de vue biologique. Ce nouvel épiderme, cette nouvelle peau, ne protège pas des effets expansifs de la pression sanguine s’il se trouve par exemple à la surface d’un astéroïde pratiquement dépourvu d’atmosphère.

Dans ces cas, l’explorateur n’utilise aucun scaphandre spécial supplémentaire. La couche la plus superficielle est recouverte maintenant par une nouvelle couche élastique métallisée qui, observé avec un dispositif optique de fort agrandissement, présente une structure réticulaire (une authentique maille). Ainsi les mouvements corporels sont maintenant plus lents à cause de la plus grande rigidité du système mais il n’empêche pas lea mobilité générale de l’OEMII.

En plus de ses équipements individuels, les expéditionnaires sont équipés de dispositifs pour la conversion de l’azote, du carbone, de l’oxygène, de l’hydrogène, de l’eau en hydrates de carbone et autres composants basiques pour l’alimentation d’urgence, à utiliser sur OYAAGAA au cas où les molécules protéiques, aminoacides et esters des aliments terrestres soient inverses de ceux d’UMMO (vous savez tous que chaque molécule organique asymétrique peut adopter deux formes dans l’espace: dextrogyre ou bien lévogyre).

Il fallait aussi des appareils pour la purification de l’eau et sa synthèse, équipements de sondage, de photographie (nous utilisons d’autres systèmes de fixation des images, donc dans ce cas le mot photographie est incorrect), les équipements XOOIMAA UYII ( sonde géologique) UULUEWAA (dispositif qui permet de capter des sons et prendre des images ou contrôler les différents facteurs physiques du milieu, contrôlé à distance), ainsi que les dispositifs de défense dont nous ne pouvons vous révéler la nature pour des raisons évidentes. La dotation était complétée par des détecteurs spéciaux pour la mesure des grandeurs physiques, enregistrement de fonctions géologiques et atmosphériques, équipements de télémétrie, analyse moléculaire et spectrale.

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A 4 heures 16 minutes 42 secondes TMG (heure terrestre de GREENWICH), on effectua l’OAWOOLEAIDAA (ce mot est intraduisible en langage terrestre) . On appelle ainsi l’instant critique pendant lequel le vaisseau interplanétaire UEWA OEMM avec ses pilotes subit une inversion axiale de ses particules sousatomiques ce qui suppose la substitution d’un système référentiel à trois dimensions par un autre. Ce changement de dimensions nous est nécessaire pour réaliser un voyage en utilisant la distance réelle la plus courte, différente évidemment de celle que parcourt la lumière dans l’autre système référentiel de l’espace tridimensionnel dans lequel nous vivons normalement.

L’OWOOLEAIDAA, vue par un observateur qui se trouve sur TERRE, présente des particularités très singulières. Par exemple, l’UEWAA (Nef interplanétaire de forme lenticulaire) apparaît soudainement comme surgie du néant ou disparaît automatiquement quand le processus est inverse. En réalité la disparition est apparente car le vaisseau continue à exister au sein d’un autre système à trois dimensions. Néanmoins un autre vaisseau qui désirerait le poursuivre à l’intérieur du même cadre tridimensionnel non seulement il ne pourrait pas le voir, mais il ne pourrait plus établir aucun contact avec lui (tant contact mécanique que radioélectrique ou gravitationnel). La vive couleur au ton orangé que diffusent nos UEWA est due à une incandescence particulière provoquée artificiellement pour les décontaminer de tous type de germes vivants qui pourraient adhérer à sa surface. Sans adopter cette précaution, ces germes seraient aussi inversés tridimensionnellement et portés sur notre planète avec les conséquences imprévisibles d’ordre biologique faciles à deviner.

Il y a une autre caractéristique facilement observable: le très fort champ magnétique qui apparaît autour de l’axe de symétrie de nos vaisseaux, (et peut être aussi dans d’autres vaisseaux spatiaux appartenant à d’autres êtres extraterrestres). Ce champ magnétique qui atteint de nombreux milliers de Webber / metre2, n’est pas comme on pourrait l’imaginer, un indice sur le fait que notre système de propulsion soit magnétodynamique. Cette forte induction magnétique n’est que l’inversion axiale, d’un angle de 90°, de l’intensité du champ électrostatique produite par un puissant générateur dont la fonction consiste à inverser les particules sousatomiques du vaisseau et de ses passagers (souvenez-vous que les vecteurs représentatifs des champs gravitationnels, électrostatiques et magnétiques forment un trièdre au sein de l’espace pluridimensionnel. Les trois champs sont en réalité identiques. C’est notre perception physiologique illusoire, qui leur attribue une nature différente selon leur orientation).

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Trois de nos OAWOOLEA UEUA OEEMM (vaisseau de structure lenticulaire) descendirent en un point situé à un niveau de 7,3379 km près de la ville française déjà citée. L’instant de notre OAWOOLEAIDAA (nous appelons ainsi le processus physique d’inversion des corpuscules subatomiques qui permettent l’orientation de tels vaisseaux à travers un autre axe dans les voyages spatiaux) a été enregistré par nous dans la version horaire de la planète Terre comme 4 heures, 16 minutes, 42 secondes T.M.G. (avec une marge d’erreur de +/- 6 secondes). En date du 28 mars 1950.

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Le 29 mars, ils terminèrent les travaux d’adaptation de la Galerie souterraine. Il fut nécessaire d’accélérer la réfrigération de ses parois pour permettre le stockage du matériel. Les ingénieurs terrestres peuvent être surpris par ce fait en rapport avec la réfrigération. C’est parce que nos méthodes d’excavation sont différentes de celles des terrestres. Nous utilisons la fusion à très haute température des roches, sables et limons du terrain, en contrôlant l’expansion des gaz qui sont immédiatement transmutés en azote et oxygène.  En plus d’obtenir une plus grande rapidité, nous évitons ainsi de multiples effets secondaires comme les expansions qui ont lieu au moment de la transformation de l’anhydride en gypse par contact avec l’eau). Bien entendu on réalise à l’avance une étude géologique du terrain, non pas par des méthodes sismographiques ou de sonde électrique mais par l’analyse avec un procédé stéréographique semblable aux rayons X terrestres; on obtient ainsi une image qui révèle non seulement la composition des différentes strates mais aussi la position des vides situés à une grande profondeur. Les systèmes de coffrage gardent une certaine ressemblance avec les terrestres (Sur UMMO on construit par exemple les modules de coffrage « in situ ». La silice et le titane des roches une fois fondus sont transmutés en magnésium et aluminium avec lesquels on construit les IGAYUU (arcs métalliques semblables aux cintres terrestres).

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30 membres d’équipage montèrent dans les vaisseaux. Rapidement ceux-ci commencèrent le processus de l’AIAIEDUNNII (les zones superficielles extérieures élèvent leur température jusqu’à l’incandescence) de cette manière les germes vivants sont détruits pour obtenir une stérilisation parfaite; cette mesure est nécessaire car aussi bien les micro-organismes que les virus peuvent être inversés dans leurs dimensions et réaliser le voyage spatial, arrivant jusqu’à notre Planète.

Les trois UEWA s’élevèrent à une hauteur de six kilomètres. Les explorateurs contemplèrent leur disparition apparente quand se produisit à cette altitude la seconde OAWOOLEAIDAA pour le retour.

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La découverte fut jugée transcendantale et ils retournèrent immédiatement à la galerie. La structure microscopique de ces feuilles fut très vite analysée. La texture était inconnue pour nous, en effet sur UMMO l’on n’utilise pas la pâte de cellulose pour la fabrication du papier. Les signes ou caractères codés révélaient qu’ils n’avaient pas été manuscrits mais imprimés au moyen de moules standard. Sans aucun doute, l’on avait employé un liquide pour l’impression (encre d’imprimerie), ceci était étonnant pour nous car en effet nos anciens systèmes d’impression de caractères pour leur lecture, soit employaient un système électrostatique de projection de poudre colorée, soit brûlaient légèrement la surface de la feuille imprimée. (Actuellement nos systèmes de fixation d’images et de caractères se basent sur le virage des molécules de la feuille où l’on va procéder à l’impression, les transmutant en d’autres de type chromatique. C’est à dire que l’on ne transfère pas par l’intermédiaire d’un caractère d’encre mais que l’on provoque une réaction chimique sur la surface imprimée même).

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Nos frères allaient couverts d’EEWEEGOO (vêtements). Leur aspect extérieur était celui de vulgaires bleus de travail terrestres très serrés. En réalité il s’agit d’une fine pellicule qui a été pulvérisée au moyen d’une tuyère d’aspersion sur l’épiderme du thorax, du dos, des bras et des jambes. C’est une substance dont la base principale est constituée par un composant de silice en dissolution colloïdale dans un produit volatile. Ce liquide en étant pulvérisé sur la peau évapore immédiatement le diluant laissant cette dernière recouverte d’une légère couche ou pellicule opaque et poreuse de caractère anti-électrostatique. C’est le seul vêtement que nous utilisons quand nous travaillons en contact intime avec la nature.

Sa couleur varie en fonction de certaines circonstances de travail. En général il faut utiliser un code couleur quand un tel équipement est utilisé sur notre planète. Cependant nos frères d’UMMO déplacés à cette époque adoptèrent une couleur grise dans un souci de camouflage efficace. Nous vous expliquons ces petits détails car l’incident que nous allons vous raconter fut à cette époque là très surprenant pour nous.

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Durant les UIW qui précédèrent la seconde sortie, on s’occupa à confectionner avec des lames de AEEWWIEE (ndt: caractères peu lisibles) (substance flexible et élastique de couleur grise) des tenues qui ressemblaient vaguement aux vêtements des adultes dont les images avaient été captées le 31. Les boutons furent imités avec un alliage d’aluminium, même si on ignorait encore la véritable fonction de ceux-ci. Les cravates furent confectionnées avec de la pâte d’IGUUXOO ( de couleur noire) et d’une seule pièce car le nœud et la bande vus sur les images ne permettait qu’une idée de leur aspect topologique extérieur.  Et comme de la poche de l’un des sujets aperçus sortait un mouchoir, on imita même ce détail, (tout en ignorant sa fonction), en faisant dépasser d’une fente d’un soi-disant costume une feuille froissée de GIIXAA YUXAA (produit alimentaire synthétique qui se présente sous forme de fines lamelles).

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Mais les biochimistes terrestres se posent la question : comment les mutations, ces phénomènes accidentels qui modifient le code de la vie, font-elles pour se produire toujours dans un sens positif (orthogenèse), en perfectionnant les espèces, en faisant progresser leur morphologie, leur organes des sens ou organes capteurs des stimulus, en perfectionnant de plus en plus parfaitement leurs mécanismes organiques complexes de génération en génération, chaque fois qu’une mutation se produit ?

 Prenons une comparaison : si les radiations et leur action génétique peuvent être comparées aux effets de balles sur une cible (la cible étant le chromosome), nous pouvons imaginer un tireur faisant feu sur les colonnes du Parthénon en GRÈCE. Pouvons nous supposer (à moins qu’il ne s’agisse d’un tireur très adroit) que les impacts des balles, au lieu d’enlaidir la sveltesse des péristyles, fassent au contraire dans la pierre de belles collerettes et d’élégantes caryatides sur les chapiteaux ?

Comment est-il possible que le processus d’encéphalisation de l’homme aille en s’améliorant et que de futures générations d’hommes jouissent d’une écorce cérébrale plus perfectionnée, que notre esprit soit capable de résoudre des problèmes mathématiques mentalement sans recourir à des algorithmes auxiliaires comme nos ancêtres ?

Seulement à cause d’un bombardement, au hasard, de neutrons ou de (« deuterones ») ? Seulement parce qu’un (noyau) d’Hélium agit sur l’IXOOURAA (ADN) et altère la position d’une molécule de thymine ou de guanine ? Quand dans ce cas ils devraient surtout provoquer une aberration génétique et donc créer un être monstrueux aux bras atrophiés ou sans poumons !

 On doit à notre scientifique AOYOO 221, fils d’AOYOO 217 d’avoir découvert le mystère de ce processus biogénétique.

 On avait découvert depuis longtemps que dans l’encéphale de l’homme il y avait des atomes de krypton (un gaz noble que vous connaissez) et il parvint à révéler la transcendance de cette découverte. Il s’agissait tout simplement de l’OEMBUAW, TROISIÈME FACTEUR DE L’HOMME, que vous ne connaissez pas et qui exerce la fonction de trait d’union entre l’ÂME et le CORPS (BUAWAA et OEMII).

 69 XEE auparavant [18 mois terrestres environ NdT], INNAI 3, fils d’INNAI 2, en réalisant des expériences de fécondation en laboratoire avec des spermatozoïdes d’AAGA IEGOSAA (antropoïde ressemblant aux singes terrestres) sur des ovules de YIE (femelle humaine), avait pu vérifier la position spatiale des atomes composant un sucre que les chimistes terrestres appellent désoxyribose et que nous connaissons comme UUDUA GOO . Les molécules de ce sucre se trouvaient à l’intérieur du noyau de l’ovule de la femme. Il fut stupéfait de découvrir la présence de nombreux atomes de KRYPTON

.

S58-2f8

Ceux-ci se trouvaient aux extrémités de la chaîne hélicoïde de l’acide DÉSOXYRIBONUCLÉIQUE en formant plusieurs paires (figure 58-2f8) (au total 86 ensembles bi-atomiques) qui tournaient sur des orbites communes. Les plans orbitaux, sensiblement parallèles, jouissaient d’un AXE commun (l’axe A-B sur la figure 58-2f8). Cet axe décrivait en même temps un mouvement vibratoire harmonique dont la FRÉQUENCE ET L’AMPLITUDE étaient fonction de la TEMPÉRATURE (0,2 Mégacycles pour une température de 35° centigrades terrestres).

On n’avait pu jusqu’à présent détecter de telles séries ordonnées d’atomes de gaz KRYPTON que dans les cellules germinales de l’homme et chez les animaux pluricellulaires; mais plus tard la découverte fut étendue au reste des cellules.

Comment se fait-il que nous n’ayons pas découvert plus tôt ces atomes ? Il faut tenir compte du fait que même s’il s’agit de groupes intégrés de 86 atomes, ces chiffres sont infimes pour pouvoir être facilement contrôlés et détectés. Souvenez-vous que dans un millimètre cube de gaz KRYPTON très raréfié on peut compter statistiquement jusqu’à un chiffre de l’ordre de mille millions d’atomes libres.

La première hypothèse de notre scientifique fut d’identifier ce krypton avec l’OEMBUAWW (TROISIEME FACTEUR DE L’HOMME déjà cité) mais à sa grande surprise il ne trouva aucun symptôme de codage électronique dans ses niveaux énergétiques subatomique.

Les travaux durèrent 9 XEE jusqu’à ce que AOYOO 221 commence ses recherches.

Lui-même avait formulé au début une première hypothèse qui s’écroula piteusement, mais il eut la gloire de découvrir enfin le vrai sens de la fonction du BAAYIODUU, comme nous appelons la série des 86 atomes de KRYPTON.

LA FONCTION BIOGÉNÉTIQUE DU BAAYIODUU (SÉRIE D’ATOMES DE KRYPTON)

Au début AYOO 221 était convaincu que ces atomes de krypton étaient inactifs dans les cellules sexuelles de tous les êtres vivants. Il pensait que ces atomes formaient un dépot d’où ils migraient, dans les futures générations, vers l’encéphale ou cerveau pour former l’OEMBUAW (troisième facteur de l’homme).

Pour démontrer la viabilité de son hypothèse il prit des cellules germinales masculines (spermatozoïdes) de 134 espèces de vertébré pour effectuer une analyse détaillée.

La stupeur des spécialistes qui aidaient AYOO 221 fut extraordinaire quand ils réalisèrent une analyse de la répartition électronique de ces atomes de KRYPTON.

Comme vous le savez, les électrons occupent à chaque niveau sousatomique des positions instantanées dont la fonction est régie par le hasard. Il existe un principe d’indétermination suivant lequel chaque électron se situe en des points distincts sans être régi par aucune loi (nous appelons ces positions IBOZOO WOO et il ne faut pas les confondre avec le concept de point mathématique dans un espace tridimensionnel .

Mais dans les atomes en question, les positions étaient de toute évidence régies par un synchronisme déconcertant. Les atomes homologues dans les chaînes du BAAYIODUU des différents spermatozoïdes présentaient une répartition semblable et synchrone. Ils ressemblaient à des pendules qui fonctionnaient à l’unisson, comme s’ils étaient liés par d’occultes émissions de radiation qui stimulaient un tel comportement ou comme si un mystérieux phénomène de résonance obligeait tous les électrons à être régis par le même modèle. On pouvait peut-être penser que la proximité des cellules étudiées était responsable de cet effet de résonance. Mais par la suite on découvrit que tous les êtres vivants d’UMMO se comportaient de la même manière dans leur BAAYIODUU.

Beaucoup plus tard nous avons dû reconnaître que ce phénomène est cosmologique. La théorie et l’expérience l’ont définitivement confirmé. Ainsi, par exemple, des êtres vivants sur d’autres Planètes présentaient le même phénomène. En 1951 nous avons pu vérifier une fois de plus l’universalité du principe, par l’étude des cellules humaines des OEMII de la Terre. Le synchronisme avec les atomes du BAAYIODUU de UMMO et d’autres Planètes était parfait.

Mais vous ne devez pas être surpris qu’il en soit ainsi. Au contraire cela vous paraîtra logique quand nous vous expliquerons dans le texte suivant la véritable fonction du BAAYIODUU. Vous comprendrez alors que vous êtes encore très loin d’avoir atteint la compréhension complète des intimes mécanismes qui régissent la vie. Et nous-mêmes n’y sommes pas encore arrivés malgré cette découverte TRANSCENDANTALE. Vous comprendrez que le code génétique enfermé dans l’acide désoxyribonucléique n’est qu’un maillon de cette chaîne de facteurs qui expliquent le comportement de la matière animée par la vie, insufflée à son extrémité par WOA (DIEU).
ummo-sciences: D58-2 | T1C-12/17 (notes: 18/22)

D58-5

C’est pour cela que notre mission est de vous informer sur des principes que nous jugeons transcendants. Mais il existe une difficulté évidente. Pour vous décrire l’existence de certains facteurs comme le BAAYIODDUU, nous devons citer des concepts et des facteurs qui soient familiers aux techniciens terrestres, comme le code génétique contenu dans les chromosomes. Mais certains parmi vous n’ont pas eu l’occasion de connaître les dernières découvertes de la biochimie terrestre. Nous faisons donc attention en ponctualisant pour les profanes en sciences biologiques les concepts connus sur Terre et ceux connus seulement par d’autres civilisations extraterrestres.

D’autre part il est nécessaire d’utiliser, pour ceux d’entre vous qui n’ont pas une érudition profonde en Mécanique Quantique des exemples compréhensibles et qui ont uniquement une valeur uniquement pédagogique.

Ainsi quand nous disons que dans le BAAYIODUU, les atomes de Krypton tournent par paires en orbites elliptiques ou quand nous nous référons aux « sauts » électroniques au sein d’un niveau énergétique ou souscouche atomique, nous utilisons un langage symbolique.

Vous devez tenir compte que toute la structure de la Mécanique Quantique créée par les Physiciens de la Terre est une véritable entéléchie qui n’a pas de base réelle (Ndt: Il faut comprendre cette phrase par: « Vous devez tenir compte que toute la structure de la Mécanique Quantique créée par les Physiciens de la Terre est une véritable construction mentale speculative qui n’a pas de base réelle »). Par exemple nous allons vous citer un concept qui est familier aux physiciens terrestres : le SPIN DE L’ÉLECTRON.

Vous êtes (à cause de l’état embryonnaire de vos recherches), incapables de donner par exemple une explication satisfaisante de l’effet, appelé par vous « de ZEEMAN »; vous créez le concept de moment angulaire du SPIN et vous construisez tout un modèle mathématique sur une hypothèse aussi fragile. Nous vous signalons qu’à lui seul ce faux concept a retardé, au niveau de la physique terrestre, l’élaboration d’un modèle atomique plus ajusté à la réalité. Ce que vous appelez SPIN est très différent de ce que vos mathématiciens postulent.

En effet : si vous considérez un Réseau spatial de N dimensions, la déformation en deux axes axiaux [ndt: : »dos ejes axiales »] orientés orthogonalement et qui se coupent en un IBOZOO UU (point spatial) donnera lieu à un effet qui, dans le cas que vous appelez CHAMP ÉLECTROSTATIQUE – CHAMP MAGNÉTIQUE, invite les spécialistes de votre Planète à le représenter par un vecteur et à lui assigner un numéro quantique. Pour que le comprennent mieux les profanes en Physique, c’est un peu comme si quelqu’un contemplait d’une lointaine montagne le pique-nique d’une famille et qu’il confondait le drap étendu au sol avec la jupe d’une excursionniste assise sur celui-ci, en un unique vêtement.

…/…

Nous vous disions dans notre rapport antérieur que la cellule est capable de recevoir une information grâce à deux voies : RADIOÉLECTRIQUE et CHIMIQUE.

Le processus par lequel un crustacé, comme celui de l’exemple rapporté dans l’étude précédente, informe ses cellules germinales sur la nature du milieu qui l’entoure est très complexe et nécessiterait une autre série de rapports. Pour résumer nous vous indiquerons que le Crabe déjà cité captera grâce à ses yeux les stimulations lumineuses de la coloration des roches (BLEUT-VERT). Ceci provoque une série d’altérations métaboliques (c’est à dire biochimique), immédiatement les stimuli codés sous forme d’influx nerveux affectent les organes simples de son système nerveux embryonnaire. Dans ce cas ce sont les niveaux de Potassium et d’Azote qui s’altèrent de manière telle que la cellule EST INFORMÉE des conditions qui règnent à l’extérieur dans le domaine OPTIQUE.
Au travers de la Membrane Cellulaire l’équilibre du transfert ionique est altéré et le métabolisme cellulaire subit une série de modifications qui vont du Cytoplasme jusqu’au Noyau.

Les altérations se produisent au niveau des sous-couches les plus superficielles des atomes d’oxygène qui composent les molécules d’EAU INTRA-CYTOPLASMIQUE en produisant automatiquement des variations quantifiées du Champ gravitationnel électronique.

Nous allons un peu expliquer cela pour ceux qui ne sont pas forts en physique.

Vous savez que l’un des attributs de l’électron est la Masse. Nous préférons, pour ne pas vous créer de confusion, cerner le modèle d’électron décrit par les physiciens de OYAAGAA (Terre). . Quand la masse de l’électron décrit un mouvement vibratoire harmonique, elle crée dans certaines conditions des ondes gravitationnelles avec perte d’énergie équivalente. Dans ces conditions l’électron disparaît pour se transformer en ce que vous appelleriez UNE AUTRE SOUS-PARTICULE ATOMIQUE. (Une telle sousparticule vous est inconnue et il n’est pas nécessaire de la désigner par un nom, comme il n’est pas nécessaire non plus de donner un vocable à chacun de l’infinité des angles que forment deux lignes droites.)

Ce phénomène N’EST PAS CONNU DES TERRESTRES. En réalité l’électron ne se dégrade pas en émettant une énergie quantifiée de forme gravitationnelle. C’est tout simplement, selon la conception vérifiée de notre PHYSIQUE, qu’il subit une nouvelle orientation de son axe et que se modifie la structure du Réseau N-dimensionnel qui l’entoure.

Exprimé en langage compréhensible: certains atomes d’OXYGÈNE composants de l’eau contenue dans le cytoplasme cellulaire, subissent une excitation dans leurs couches orbitales externes. Les électrons en vibrant émettent des ondes de type gravitationnel qui disparaissent par la suite, un peu comme si un émetteur de radio terrestre devait brûler ses propres équipements pour obtenir l’énergie nécessaire pour envoyer l’émission.

Ces ondes gravitationnelles ont une énergie énormément plus faible que les ondes radio que vous connaissez (de l’ordre de 10-39 plus petit). Mais ce champ gravitationnel altéré provoque un effet de résonance dans les électrons de l’un des atomes de chaque paire qui compose le BAAYIODUU (atome que nous appellerons, car c’est sa dénomination dans notre langue:BAAIGOO EIXUUA et qui est intraduisible): DYNAMIQUE ou dynamiseur. Autrement dit : il agit comme un récepteur capable de détecter les ondes gravitationnelles émises par l’OXYGENE cytoplasmique et d’enregistrer le message comme s’il s’agissait d’un magnétophone terrestre. Quand un électron s’associe avec un Quantum gravitationnel (appelé par les terrestres GRAVITON) une telle association peut donner lieu à un autre électron avec modification de phase et de position orbitale et à une nouvelle sousparticule qui se dégrade par la suite en se subdivisant en deux autres.

C’est ainsi que les électrons de l’atome de KRYPTON sont « INFORMÉS » (nous utilisons le langage de vulgarisation) que dans les environs du lieu où se trouve le Crabe de notre exemple, la coloration dominante est bleutée. (NOUS POURSUIVRONS LE RAPPORT).

Mais nous voulons déclarer à la YIE ALICIA ARAUJO que le niveau de compréhension de la vraie nature du phénomène décrit dans les rapports précédents n’est pas du tout incorrect, sinon que le formalisme utilisé pour elle soit un peu primitif.

Nous signalons avant tout qu’il n’y a pas qu’un seul atome qui code toutes les formes possibles d’êtres vivants du WAAM mais 86 NIIO AA (ATOMES ) de KRYPTON que nous appelons BAAIGO EIXAE (décodeurs). Leurs électrons, en occupant à chaque instant des milliers de millions de positions différentes (LE CHIFFRE TEND EN RÉALITE VERS L’INFINI), sont capables de condenser cette énorme information.

Dans des rapports ultérieurs vous comprendrez mieux toute la fonction du BAAYIODUU.

D 65

Si par une bobine (SOLÉNOÏDE) circule un courant de haute intensité et fréquence, la friction moléculaire au sein d’un objet située à l’intérieur de la bobine (image 5) provoque le réchauffement de ce dernier. On peut ainsi fondre jusqu’à des métaux et les températures atteintes seront évidemment fonction de la fréquence et de l’intensité électrique qui circule par l’enroulement de la bobine.

Nous avons obtenu le contrôle des températures très précis dans les divers points d’une masse solide, liquide, gazeuse ou de transition. En émettant un faisceau d’ondes ultracourtes, nous obtenons la variation du gradient de température en un point P d’une masse de GAZ (M), (dessin 6) c’est-à-dire de chauffer un très petit volume de gaz dans cette zone.


S65-6 et 7 (XANIBOOA et XANIBOA)

En utilisant une gamme adéquate de faisceau d’onde nous pouvons en plus au sein d’un récipient de gaz créer une ambiance artificielle dans laquelle des zones déterminées sont à une haute température et d’autres à de basses températures.

Nous pouvons chauffer par exemple dans le récipient du dessin 7 tout le volume dessiné avec la couleur grise en laissant à l’intérieur une masse de gaz froide qui adopte par exemple une forme lenticulaire et nous pouvons ensuite modifier imperceptiblement les gradients en obtenant (dessin 8) que cette lentille gazeuse prenne différentes épaisseurs ou adopte une forme optiquement utile (dessin 9).

Les rayons de lumière en traversant ces masses composées d’air, suivront, en vertu des lois optiques connus, des directions définies.

Nous obtenons donc de remplacer les systèmes de lentilles de verre de la TERRE, par une infinie variété de formes optiques très complexes, certaines équivalente à celles connues par vous comme  » TÉLÉOBJECTIF « , « GRAND ANGLE « ,  » MACRO « ,  » FILTRE CHROMATIQUE  » de diverses caractéristiques et dimensions.

Ceci peut vous donner l’idée que la structure technique d’un de nos « objectifs » est très différente des appareils photos que vous connaissez, dans lesquels pour obtenir différents effets, vous devez recourir aux changements des objectifs optiques de verre. (Différent pour chaque fabricant d’appareils photographiques).


S65-8

Nous allons maintenant décrire à grands traits un de nos équipements de UULAYA NAI. Voyez le schéma de l’image suivante.


S65-10

Au premier plan apparaissent les éléments (s1)  UULAXAA (OBJECTIF GAZEUX) CYLINDRE TRANSPARENT DE PAROI TRÈS MINCE, rempli de gaz AZOTE.

Les éléments XANIBOOA (pourrait être traduit par radiateur d’ULTRA FRÉQUENCE (NdT : le mot utilisé est « ultrafrequencia », en seul mot, soit  » ultrafréquence », ainsi que dans la suite du texte. Il s’agit sans doute « d’ultra hautes fréquences »; nous avons néanmoins laissé « ultra fréquence »), sont distribués sur la périphérie (s2) au nombre d’environ 1200. Ils reçoivent l’énergie d’un générateur (s3) et le fonctionnement de chacun est programmé par un minuscule ordinateur ou XANMOUULAYA pourvu d’une MÉMOIRE de TITANE (s4) permettant à la volonté de l’opérateur de créer des conditions optiques infinies à l’intérieur de l’UULAXAA (objectif gazeux) en chauffant à différentes températures les divers points de la masse gazeuse.

On peut ainsi obtenir d’un simple ménisque dont la faible luminosité équivaut par exemple à un F:32 terrestre jusqu’à SYSTÈME complexe équivalent à un téléobjectif ou à un grand angulaire de 180°.

Observerez qu’il n’existe pas de diaphragme (puisque la luminosité de l’optique varie à volonté) ni d’obturateur pour la raison que nous allons ensuite expliquer.

Les rayons de lumière convenablement déviés dans l’UULAXAA passent maintenant dans une seconde chambre identique à la précédente mais remplie de gaz XÉNON (s5) d’où, par des moyens thermiques analogues à ceux décrits, peut instantanément se créer une espèce de prisme à RÉFLEXION TOTALE (s6) .

Si un tel prisme est généré en un instant, l’image obtenue est déviée de 90°, de la même manière que dans vos  » APPAREILS REFLEX « , dirigée dans une petite chambre (s7) photoélectrique qui en suivant un processus plus complexe que celui de votre TÉLÉVISEUR est envoyé par le câble (s8) à un écran plat (de diverses dimensions suivant le type d’appareil) où l’opérateur peut observer l’IMAGE TELLE et comme IL VA L’OBTENIR dans L’ÉQUIPEMENT UULAYA NAI (s9) .

C’est maintenant que peut s’effectuer le « déclenchement » de l’UULODOO (appareil photographique). Le prisme (s6) disparaît par refroidissement ultra rapide du gaz ZÉNON. Les rayons de lumière maintenant sont dirigés vers le film de SÉLÉNIUM (s10) CHARGÉ ÉLECTROSTATIQUEMENT, en fixant sur lui une image électrique qui remplace l’image chimique obtenue par exposition des sels d’argent.

Cette dernière description correspond au système d’impression d’images dans les anciens UULODOO (appareils électro-photographique) d’UMMO, pourvue d’un « obturateur » et d’enregistrement sans relief stéréoscopique.

Actuellement le système est beaucoup plus complexe.

1- Le film sensible est formé par cinq lames transparentes superposées, dont la sensitométrie est calculée pour fixer autant d’autres images de différentes longueurs d’onde (cinq couleurs dont la combinaison forme l’image chromatique).

2- L’image quintuple est transférée électriquement dans une dernière chambre (s11) en un temps calculé en fonction de la période d’exposition elle-même calculé par l’ordinateur (s4) .. Cette chambre reçoit l’image sur un écran par un procédé identique à celui du transfert sur l’écran XAN ELOOWA (s9) qu’utilise l’opérateur. C’est ici qu’automatiquement se fixe le positif sans avoir besoin d’un LABORATOIRE de développement. (Le procédé rappelle de loin les appareils photos de la compagnie nord américaine  » POLAROID « ).

4 – Observez que la transmission de l’image par câble (s12) est automatiquement interrompue après un temps d’exposition qui est fixée soit par l’opérateur soit par l’ordinateur. L’obturateur mécanique que vous connaissez (type « PRONTOR » à fenêtre, etc.,) est remplacé par le système d’interrupteur électrique (s13) .

5- Les objectifs gazeux modernes UULAXAA, et les films électrostatiques sont conçus pour la réception de diverses images déphasées qui permettent la vision stéréoscopique. Comme vous le savez, notre système de photographie tridimensionnel ne se contente pas de capter seulement des images depuis deux angles distincts pour pouvoir les observer ensuite à l’aide d’un système de stéréoscopique ou à l’aide d’une LUMIÈRE POLARISÉ ou d’une LUMIÈRE COHÉRENTE produite par le SYSTÈME LASER de la TERRE.

6 – Observez aussi que nous utilisons cinq longueurs d’ondes au lieu des trois utilisées dans vos systèmes photographiques et de TÉLÉVISION COULEUR dans les tons: ROUGE, BLEU et VERT. Nous obtenons ainsi des contrastes plus accentués dans notre système électro-photographique en relief, et non pas une meilleure richesse chromatique qui ne peut être attendue par quiconque possède des connaissances élémentaires en physiologie de la vision.

7 – Les plus grands problèmes qui surgirent dans nos laboratoires quand fut créé le système « D’OPTIQUE GAZEUSE » furent d’obtenir une stabilité thermique dans les zones refroidies du gaz. Les inconvénients qui dérivent des courants de convection gazeux et des radiations thermiques ou sein du gaz furent si important que nos techniciens se trouvèrent au point d’abandonner leurs recherches.

8 – Les appareils photographiques de haute précision à des fins techniques n’utilisent plus depuis longtemps ces types d’objectifs gazeux, mais des liquides en suspension ANTIGRAVITATIONNELLE au sein d’un gaz inerte (généralement de L’HÉLIUM), à très haute pression. Les masses liquides adoptent des forme optiques élastiques très similaires au comportement du cristallin humain.

SCHÉMA ÉLÉMENTAIRE D’UN UULODOO (APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE).


S65-10

(s1) UULAXAA : Objectif gazeux au sein duquel se forment les éléments optiques, au moyen de gradients de température.

(s2) XANIBOOA: Radiateur D’ULTRA FRÉQUENCE qui en chauffant les diverses zones du gaz, en forme les éléments optiques.

(s14) AAXOOIBOOA: Générateur d’ultra fréquence programmée par l’ordinateur (s4) . Alimente respectivement les XANIBOOA de (s1) et de (s5) ).

(s5) ) UULAXAA UOXA [L] : Chambre de gaz Xénon pour le second traitement optique de l’image. Entre autres fonctions : peut générer au sein du gaz un prisme de réflexion total (s6) qui dévie l’image vers (s7) .

(s7) ) CHAMBRE qui peut capter et transmettre par le câble (s8) l’image obtenue vers l’écran XAN ELOOWA (s9) qui permet à l’opérateur de l’observer avant de la fixer.

(s10) . « Mosaïque » de Sélénium qui reçoit l’image, en la transformant en électrostatique pour la transmettre ensuite au moyen de l’appareil émetteur à la chambre d’impression.

(s4) XANMOUULAYA – Petit ordinateur nucléaire : le véritable cerveau de l’appareil. Dirige le fonctionnement de toutes ses parties. Programme les divers types de systèmes optiques dans le UULAXAA, en tenant compte de tous les facteurs physiques qui interviennent (intensité et éclat de l’image, distance focale, distance de l’objet pour la mise au point correspondante, profondeur de champ désirée par l’opérateur, filtrage chromatique, angles du champ visuel accepté par l’opérateur, gamme chromatique désirée, pour le positif, diaphragme et rapidité ou temps d’exposition.
Il est pourvu d’une mémoire de Titane. Vous aurez une idée de sa complexité en tenant compte qu’il doit même à chaque instant prendre en compte les mouvements de turbulence dans tous les points de la chambre gazeuse pour les corriger et obtenir une parfaite stabilité optique.

(s13) . INTERRUPTEUR ÉLECTRIQUE. Déconnecte ou connecte la mosaïque de Sélénium (s10) de la chambre de fixation des images (s16) dans un temps calculé par l’ordinateur XANMOUULAYA (réalise la même fonction que les obturateurs à déclenchement mécanique des appareils photos de la planète Terre). Du fait qu’il n’a aucune inertie parce que la coupure se produit avec un élément de vapeur de mercure, les temps d’exposition peuvent se calculer avec une précision du millionième d’UIW (un UIW = 3, 092 minutes).

(s11) Dans cette CHAMBRE a lieu le processus de fixation de l’image par procédé électrostatique. On obtient une espèce de polychrome positif et « stéréoscopique » qui constitue l’image finale. Sans avoir besoin de négatif on pourra ensuite obtenir autant de copies que désiré.

Pour ne pas sortir de l’objectif de ce rapport nous nous abstenons de décrire le processus.

(s9) XAN ELOOWA [L] :Sur cet écran l’image reste visible (exactement identique en dimensions, relief, contraste, gamme chromatique et mise au point) avant de OANAUAA (DÉCLENCHER ET FIXER L’IMAGE). De manière que l’opérateur puisse donner des instructions au XANMOULAYA (ordinateurs nucléaires) pour une bonne correction de cette image.
Cet écran est relié par câble à l’UULODOO (s8) dans les modèles simples, ou bien travaille indépendamment par connexion grâce à un champ magnétique modulé.

Le dessin, comme vous pouvez l’apprécier, est un schéma très simplifié de l’appareil réel. La représentation de ses composants est dans tous les cas presque symbolique. Par exemple les XANIBOOA (s2) n’ont qu’une faible ressemblance avec le dessin et dans la pratique sont situées le long de l’enveloppe hélicoïdale du cylindre gazeux qu’est l’ UULAXAA (OBJECTIF) (s1) .

D 66 (quelques progrès ont été réalisés sur Terre, concernant l’enregistrement, depuis cette lettre de 1967)

Mais ce qui nous surprend, c’est précisément la caractéristique commune de TOUS ces systèmes pour l’enregistrement de la voix et de la musique.

TOUS, sans exception, NÉCESSITENT des organes mécaniques mobiles.

TOUS exigent l’utilisation d’un moteur (électronique ou à ressort) pour leur fonctionnement :

– Dans certains cas : comme l’enregistrement des DISQUES, il requièrent une rotation à vitesse constante.

– L’entraînement de la bande magnétique, bande thermoplastique ou film cinématographique, exige divers mécanismes complexes et le moteur correspondant.

Mais, vous connaissez les graves inconvénients de tout système mécanique sur celui purement ÉLECTRONIQUE :

– pertes par FROTTEMENT
– usures dues à la FRICTION
– INERTIE EXCESSIVE pour les MASSES mises en jeu.

Avant de continuer, nous aimerions vous demander s’il existe un système terrestre capable d’enregistrer et reproduire des sons (PHONIE, MUSIQUE, CODES) au moyen d’un équipement TOTALEMENT ÉLECTRONIQUE, TOTALEMENT exempt de tout organe mécanique et de moteur. Comme nous n’en connaissons pas, nous sommes peut-être en train de vous orienter d’une manière aberrante, auquel cas le système que nous préconisons est peut-être inutile. Mais sinon il présente le grand avantage d’être réalisable avec la TECHNIQUE TERRESTRE ACTUELLE (DEMANDEZ A VOS FRÈRES) (écrit à la main N.D.T).

L’idée que nous allons vous présenter est inspirée de nos très anciens IBOTZOOIXINAA dont un élément essentiel ressemble vaguement aux actuels rayons cathodiques utilisés par vous. Nous ne voulons pas allonger le document en les décrivant, car les différences de TECHNIQUES ne vous permettent pas de les réaliser. Cependant nous pensons qu’en remplaçant ses composants par d’autres de la TERRE, le résultat et le fonctionnement seront similaires.

Nous allons vous décrire deux projets : nous essayerons de résumer l’idée essentielle de ces deux équipements car n’importe quel ingénieur ou technicien spécialisé pourra résoudre facilement les problèmes posés par certains accessoires ( cellule photo électrique, amplificateurs électroniques, format du tube cathodique, etc, etc..) ..

PROJET DE L’APPAREIL ENREGISTREUR DE SONS (gravure)

Il requiert le concept d’un tube cathodique qui réunisse les conditions exigées pour le projet. La modulation du faisceau électronique se réalisera bien au moyen de la grille (Wehnelt) ou par des anodes. La condition indispensable ( vous pouvez le supposer), est que le spot (IBOZOO) sur l’écran fluorescent doit être du plus petit possible, annulant ainsi tout effet secondaire de radiation. Par exemple, l’appareil serait irréalisable si vous ne ne pouviez pas neutraliser grâce à des « pièges ioniques » ce que vous appelez TACHES IONIQUES (mais selon mais selon nos renseignements vous savez déjà le faire).

L’IBOZOO (spot ou POINT) doit être de diamètre constant. Seule son intensité pourra varier entre zéro et la valeur limite.

La déflexion du faisceau peut être réalisée grâce à des plaques déflectrices électrostatiques et par commodité de description, nous allons le faire de cette manière. En pratique, il faudra remplacer cette déflexion par une autre qui sera électromagnétique, en utilisant des jougs (? N.D.T: jugos) qui ressemblent aux tubes à images pour télévision.

La finesse du spot exigera naturellement que vous fassiez une étude préalable de ce que vous appelez « phosphore » de l’écran, ou substance fluorescente adaptée, dont le calibre du grain doit s’adapter à ces exigences.

La mise au point du faisceau cathodique doit être plus exacte que celle obtenue par les tubes à images ou par les oscilloscopes d’analyse que vous utilisez. Mais ces problèmes secondaires qui peuvent être résolus par vos techniciens ne doivent pas nous écarter de notre objectif primordial.

ENREGISTREMENT OPTIQUE

Si vous analysez le système, vous observerez qu’il utilise trois principes de base combinés dans l’appareil.

(1) Un enregistrement optique : au moyen d’une image gravée sur une plaque photographique normale (base plastique et émulsion de sels d’argent) qui doit être révélée pour sa reproduction ultérieure, en utilisant des émulsions réversibles (si on le désire directement) ou négative pour obtenir des copies.

(2) Un balayage d’image que nous jugeons devoir être spiral.

(3) La plaque photographique est immobile, à l’inverse de l’enregistrement optique de pellicules cinématographiques. C’est le faisceau cathodique (d’inertie quasi nulle) et non un organe mécanique qui réalise l’enregistrement (image 1)


(Image 1 / S66-f1)

DESCRIPTION DE L’ÉQUIPEMENT

Vous pouvez parfaitement distinguer trois parties dans l’appareil:
– un circuit amplificateur : les caractéristiques de ce circuit électronique sont semblables à celles de vos CIRCUITS AMPLIFICATEURS DE VIDÉO . Dans le graphique (IMAGE 1) nous avons signalé l’un d’eux, sans en spécifier les valeurs. Vous pouvez utiliser indifféremment des transistors ou des valves. Nous acceptons aussi que ne soit pas indispensable un amplificateur dont la fidélité de réponse s’étende à une si grande marge de fréquences (de 10 cycles à 4 Mégacycles) car dans la pratique cette marge se réduira seulement aux fréquences audibles dont les harmoniques les plus élevées ne dépassent pas les 25000 cycles/seconde.

Il n’est pas nécessaire d’avoir une absence totale de distorsion de phase car l’ouïe de l’OEMII (corps humain) est peu sensible à une telle anomalie. ((S66-s1) ) Il y a un préamplificateur microphonique dont les caractéristiques seront fonction du transducteur phonoélectrique (MICROPHONE) utilisé par l’appareil.

CIRCUIT DE BALAYAGE

De la même manière que vous utilisez en télévision, pour la déflexion du faisceau cathodique, des circuits générateurs d’onde en forme de « dent de scie », comme vous les appelez, il faudrait que le balayage de l’écran ne soit pas réalisé par un double tracé de ce système, mais plutôt par une trajectoire AUAIIAUOO (appelé sur Terre; spirale d’Archimède).

Vous avez déjà conçu plusieurs circuits oscillateurs qui utilisent deux paires de bobines déflectrices ou plaques déflectrices donnant un trait de balayage spiral.

Nous vous suggérons le procédé suivant, qui simplifiera l’obtention du balayage spiral.


(image 2 / S66-f2)

Les plaques déflectrices (de gauche) image n° 2, signalées par la lettre A, sont affectées par les générateurs « D » et « Z » capables d’administrer une fréquence de la forme :

générateur « D » : => Vy = Vo Sin( t)

générateur « E » : => Vx = Vo Sin ( t + M/2)


(image 3 / S66-f3)

Dans ces conditions, l’IBOZOO (spot) décrira un tracé parfaitement circulaire (image 3) . Si le générateur F est capable d’osciller en fournissant une fréquence en « dent de scie » (image n°4) en supposant nulle l’action de D et de E le tracé sera droit (radial)(image 5)


(image 4/ S66-f4)


(image 5/ S66-f5)

(Observez que la déflexion est obtenue au moyen d’une électrode axiale et d’une plaque déflectrice de forme tronconique).

En combinant les trois fréquences et en graduant la dernière citée en fonction du pas de la spirale désiré (celui-ci doit être très petit si l’on désire un enregistrement de longue durée; (de l’ordre de 0,001 mm) (ndt: manuscrit).


(image 6 / S66-f6)

Nous obtiendrons ainsi un tracé spiral (image 6) (en réalité l’image dessinée exagère le pas réel qui devrait être de quelques douzaines de microns terrestres).

Voilà donc, la description de cet équipement; le fonctionnement est simple à comprendre et il est plus facile encore si vous imaginez un disque microsillon sur lequel vous remplacez L’AIGUILLE de grande masse ou inertie, par une autre « aiguille d’électrons » (faisceau cathodique) qui n’a pas besoin de moteur pour défiler à grande vitesse.

Le microphone capte les sons qui sont amplifiés pour « attaquer » la grille WEHNELT du tube cathodique. Les variations d »intensité sonore se traduisent ainsi en variations d’intensité électronique du faisceau . Le spot lumineux va glissant sur sa spirale pendant que varie le rythme de sa brillance ( N.D.T: une flèche relie ce mot au cadran de l’image 7 ). On obtient ainsi sur la plaque UULIXINAA (plaque photographique pour l’enregistrement du son) un tracé spiral qui, après le processus normal de révélation (il est nécessaire d’utiliser une émulsion photographique de grain fin et de sensitométrie adéquate), présenterait un aspect que nous dessinons dans l’image 7. Tracé qui vous rappelera l’aspect de la bande sonore d’un film cinématographique commercial.


(image 7 / S66-f7 )

Pour éviter des distorsions dans l’enregistrement et reproduction, le support photographique doit être rigide ou au moins pourvu d’un cadre protecteur qui empêche tout effet aberrant dû au gondolement de la pellicule.

DESCRIPTION DE L’APPAREIL POUR LA REPRODUCTION (AUDITION DU SON)

Le même équipement peut-être utilisé pour la reproduction . Nous schématisons l’appareil dans l’image 8.


(image 8 / S66-f8)

La grille Wehnelt ou de contrôle ne sera pas soumise à des variations de tensions comme dans le processus d’enregistrement . Ceci signifie que l’ IBOZOO (spot ou point) maintiendra un régime constant rigoureux, sa brillance glissant aussi sur une trajectoire spirale aux caractéristiques décrites dans les paragraphes précédent, car le régime des signaux engendrés par les oscillateurs de DÉFLEXION n’auront pas variés (CONSTANCE DE FRÉQUENCE DE BALAYAGE ET DE TENSION MAX).

Si maintenant nous intercalons l’UULIXINAA (plaque optico-phonique) entre l’écran du tube cathodique et le disque de même diamètre dessiné dans l’image 8, composé par une CELLULE PHOTO-ÉLECTRIQUE ou PHOTORÉSISTANTE, celle-ci recueillera le spot lumineux à travers de la piste optique gravée en traduisant la gamme d’opacité de celle-ci en signaux électriques qui seront AMPLIFIÉS par un circuit transistorisé et diffusés par le haut-parleur.

Pour mieux le comprendre, imaginez le processus de reproduction par une cellule cinématographique (image 9).


(image 9 / S66-f9)

Ici la lampe excitatrice a été remplacée (image 10) par le faisceau cathodique, et la valve détectrice photovoltaïque par une cellule photoélectrique.


image 10 – (S66-f10)

D69-1

STRUCTURE DE NOS UEWA OEMM

Un croquis de nos vaisseaux tracé au moyen de crayons de couleur, expliquera grossièrement leur morphologie essentielle.

Vous comprendrez qu’on ne peut vous offrir une description complète ou exhaustive de sa constitution structurelle, du système de propulsion, de la technique de l’inversion de l’ IBOZOO UU , des systèmes de contrôle, etc,. Les schémas descriptifs et graphiques que nous vous envoyons sont suffisamment aseptisés et abrégés pour que leur éventuelle divulgation soit dépourvue de tout risque. Toute information de type vraiment scientifique, susceptible d’être utilisée en révolutionnant la Science et la technologie terrestres (avec la distorsion que cela supposerait pour l’évolution normale) a été soigneusement censurée.

Je me suis efforcé, sans exception, dans les schémas que je joins, d’assigner des chiffres correspondant à des caractères numériques qui vous sont familiers. Ainsi, j’ai essayé de restreindre au maximum l’inclusion de phonèmes autochtones de caractère technique en les remplaçant par leur équivalent terrestre, pour arbitraires et peu fidèles qu’ils soient. Seuls les composants qui, à notre avis, sont les plus caractéristiques sont associés dans la présente description avec le mot original.

L’image 1 montre, dans son croquis de base, une coupe frontale de la structure d’un UEWA.

Détails de l’image 1

1 – ENNOI : protubérance, tourelle ou coupole située dans l’hémisphère supérieur de l’UEWA OEMM (sa membrane est transparente).
2 – ENNAEOI : corps central de la superstructure du vaisseau
3 – DUII: anneau ou couronne équatoriale qui entoure l’UEWA.
4 – AAXOO XAIUU AYII : toroïde générateur de champ magnétique.
5 – NUUYAA : réservoirs toroïdaux d’eau oxygénée et lithium fondu.
6 – IDUUWII AYII : équipement propulseur situé dans une enceinte de forme annulaire encastrée dans la DUII.
7 – Générateur d’énergie. Transforme la masse de lithium et de Bismuth en énergie, après sa transformation en plasma.
8 – IBOZOOAIDAA : équipement central de contrôle pour l’inversion des IBOZOO UU.
9 – XANMOO : calculateurs périphériques autonomes [le XANMOO central est situé (sphère centrale dans l’image 1) au centre géométrique du « 12 » AYIYAA OAYUU ].
10 – Censurée dans la copie.
11 – TAXEE : gelée ou masse gélatineuse (occupant l’intérieur de la AYIYAA OAYUU en utilisation).
12 – AAYIYAA OAYUU : cabine flottante.
13 – YAAXAIIU : peut se traduire par « cavité magnétique ».
14 – Dans cette structure toroïdale sont englobés de nombreux équipements de l’UEWA. Une partie du générateur de champ magnétique, les organes de contrôle pour la XOODINAA, les réservoirs d’aliments et équipement mobile transporté, les équipements pour la fabrication d’accessoires, etc.
15 – IMMAA : quelques-unes des écoutilles d’accès.
16 – YAA OOXEE : réservoir de mercure.
17 – Enceinte annulaire complexe qui est située parmi d’autres éléments, pieds sustentateurs émergents, transmutateurs d’éléments, etc.
18 – XOODINAA : membrane, écorce, paroi externe ou cuirasse protégeant l’UEWA. Elle est opaque et d’une grande complexité structurale, sauf l’ENNOI, qui est transparent et homogène.
19 – YUUXIIO : équipement toroïdal pour le contrôle de l’environnement gazeux.
20 – UAXOO AAXOO : centre d’émission et de détection, blindé.
21 – ENNOI AGIOA : coupole ou cône d’assemblage. Peut se dissoudre ou se régénérer sous le contrôle du xanmoo central.

Un observateur extérieur distinguera trois parties clairement différenciées : (IMAGE 2)

Le ENNAEOI (corps central de la superstructure)
Le ENNOI (espèce de tour ou de coupole)
Le DUII (aile annulaire située sur le plan équatorial de la structure principale)

Image 2

Le profil de nos UEWA n’entraîne pas l’adoption de formes qui, pour la technologie aéronautique terrestre, montrent un coefficient balistique élevé (formes ogivales, etc) et dont la finesse est nécessaire pour atteindre de grandes vitesses au sein d’un fluide visqueux. Ceci est dû à ce que notre technique de déplacement est radicalement distincte des méthodes embryonnaires utilisées sur la planète Terre :

.) Le déplacement sur une trajectoire très étendue se réalise dans un cadre tridimensionnel distinct de celui qui nous est familier dans le WAAM (cosmos).

.( Notre propulsion de base, en plus d’être différente de celles connues par vous, jouit d’une capacité énergétique supérieure à celle prévue dans vos futurs programmes spatiaux.

.) Comme nous vous l’indiquerons plus loin, les problèmes posés par la couche limite du fluide sont résolus avec des techniques spéciales.

LE ENNAOEII (corps central : image 2 numéro (2))

Le noyau central de la UEWA (ENNAOEI) est une structure de configuration cylindroïde. A l’intérieur (cavité centrale : IMAGE 1 numéro (13)) on trouve l’ AYIYAA (image 1 numéro (12)) (sa traduction correcte serait « toroïde flottant »). Cette seconde structure est une grande cabine de type toroïde (IMAGE 9) susceptible, dans des limites restreintes, de se déplacer à l’intérieure de l’enceinte creuse (image 1 numéro (13)) de l’ENNAEOII (IMAGE 4).

Quand le vaisseau décolle ou quand il arrive près de l’objectif fixé, et en général quand il est prévu durant son trajet (trajectoire) de fortes accélérations (changements brusques de vitesse ou de direction) l’AYIYAA flotte au sein de l’YAAXAIUU (CAVITÉ MAGNÉTIQUE image 1 numéro (13)), c’est-à-dire, à l’intérieur d’un champ magnétique de haute fréquence et très énergétique (fréquence : 3,26.104 Hertz).

Pendant la phase appelée OEE (IMAGE 4), qui signifie « suspension ou flottement », la cabine jouit d’une autonomie programmée et ses mouvements relatifs sont subordonnées aux changements brusques de type dynamique, comme nous l’indiquerons plus loin.

La cavité entre l’AYIYAA et l’ENNAEOI contient un mélange formé par quelques isotopes d’argon et d’oxygène à pression élevée.

La masse colorée en vert (IMAGE 4) correspond à une masse gélatineuse qui, durant cette phase OEE remplit la cabine AYIYAA, protégeant les corps des membres de l’équipage et le reste de l’équipement mobile du voyage (VOIR LA NOTE 6 EN APPENDICE).

Note 6 :

Le EEWEANIXOO constitue ce que vous appeleriez un « scaphandre » ou vêtement. En réalité cette protection est progressivement remplacée par d’autres aux caractéristiques différentes pour certaines conditions de vol. Le EEWEEANIXOO OOE est précisément utilisé pendant la phase dans laquelle la AYIYAA OAYU ou CABINE TOROIDALE (Image 1 numéro (12)) est remplie d’une gelée que nous appelons DAXEE. Cette masse gélatineuse, en dehors d’autres fonctions, agit comme un amortisseur pendant les procédures d’accélération ou de décélération de l’UEWA. L’OEMII voyageur est ainsi encastré au sein de cette masse visqueuse, directement isolé de ses frères et soumis à la dynamique d’accélération qui ont quelquefois dépassé les 245 mètres/s2 (bien que ces pics d’accélérations durent peu de fractions de UIW ).
La description aussi bien de ces « vêtements » que du système BIEWIGUU AGOYEE (contrôle psychique et physiologico-biologique) exigerait sur le plan de la divulgation autant de pages qu’en contient ce document. Comme résumé nous vous indiquerons que le EEWE (vêtement ) est une membrane complexe qui entoure d’une manière périphérique le corps du voyageur sans que sa surface établisse un contact quelconque avec l’épiderme de l’OEMII (corps humain).
L’ensemble se trouve situé dans la masse gélatineuse d’une façon telle, qu’au moment où va se produire une accélération dans une direction déterminée, la substance gélifiée se liquéfie dans l’environnement, et le corps du voyageur adopte avec l’aide extérieure une posture apte à rendre les effets minimes. L’espace qui sépare la surface interne du EEWEEANIXOO OOE de la peau humaine, est rigoureusement contrôlé en fonction du degré de vasodilatation capillaire de l’épiderme et de la transpiration de celui-ci. De cette façon, la chaleur métabolique du corps adopte les valeurs normales dans les conditions habituelles du vol. Pression, absorbtion de dioyde de carbone, régulation de l’azote, oxygène, vapeur d’eau et autres composantes des constituants internes, sont autorégulés en fonction de l’information que proposent les détecteurs qui contrôlent à chaque instant les activités métaboliques et physiologiques de l’appareil respiratoire, circulatoire et épidermique. Les équipements de contrôle physiologique ont été dotés de sondes transductrices non invasives qui vérifient presque toutes les fonctions organiques, à l’intérieur des tissus organiques, sans que l’introduction de tels xxxxxxx
(mot barré et note du mécanographe:je ne sais pas bien s’il a dit UAXUOETY ou OAXUOETT) soit nécessaire.
Depuis l’activité musculaire et l’évaluation des niveaux de glycogène et acide lactique, jusqu’au contrôle complexe de l’activité neurocorticale qui fournit des données précises sur l’état psychique du sujet, toute la gamme des dynamismes biologiques est enregistrée et fournie ce courant informatif à travers près de 2,16.10
6 canaux informatifs jusqu’à un XANMOO qui, après les avoir comparés avec des modèles standard, « dicte » les réponses effectrices ou motrices aux organes du BIEWIGUU AGOIEE.

L’alimentation s’effectue par l’introduction de pâte par voie orale. Quelques aliments et l’eau sont introduits sous forme de capsules avec un emballage insipide qui se dissout au contact de la salive. Le gradien thermique varie dans les différentes zones périphériques de l’enceinte. La sensation que nous éprouvons dans le voyage pendant la phase OOE durant les intervales où l’accélération est nulle ou modérée, peut se définir comme étant une paisible sensation de flottement dans un matelas d’air tiède. On ressent à peine les effets vestibulaires provoqués par la rotation de la AYIYAA OAYUU pour créer une gravité artificielle, grâce à l’introduction à proximité du labyrinthe membraneux de deux dispositifs de contrôle grâce à une simple opération chirurgicale (deux implants en forme d’aiguille sont introduits sans abîmer les tissus ni le réseau artériel et neuronal).
L’enceinte qui sépare l’épiderme du EEWE subit, au niveau du visage, un élargissement considérale de forme tronconique. La base d’un tel tronc cernant depuis l’oeil jusqu’à une distance de 23 centimètres, avec un angle de 130° sexagésimaux, représente un écran pourvu sur sa surface de quelque 16.10
7 centres excitables capables de diffuser chacun, avec divers niveaux d’intensité, tout le spectre électromagnétique entre 3,9.1014 et 7,98.1014 cycles/seconde. La définition des images obtenues est suffisamment élevée pour que les deux yeux ne puissent faire la différence entre les perceptions visuelles normales et celles engendrées artificiellement par cet organe. La vision binoculaire est réalisée grâce à la disposition prismatique de chaque centre émetteur. L’excitation de faces opposées, pour que un des deux yeux n’ait pas accés à l’image de l’autre, se réalise d’une manière très complexe (Image A – manquante). Un transducteur enregistre les champs électriques engendrés par les muscles oculaires des deux globes (véritables électromyogrammes). Le XANMOO connaît ainsi, à chaque instant, l’orientation de l’axe de la pupille. D’autres part, les prismes excitables qui composent le panneau (ces derniers étant de dimensions microscopiques) sont situés sur la surface d’une couche d’émulsion visqueuse qui leur permet de tourner librement. Ces prismes sont contrôlés mécaniquement par un champ magnétique double, de sorte que la moitié d’entre eux obéissent à une composante horizontale et l’autre moitié à une composante transversale. De cette manière l’un et l’autre groupe orientant leurs faces indépendamment comme des stores vénitiens utilisés par les terrestres orientent indépendamment leurs lames quand on tire sur les cordes qui règlent l’angle pour l’entrée de la lumière (dans ce cas les « cordes » seront les deux champs magnétiques, et le facteur moteur la réponse du XANMOO aux micro-mouvements musculaires du globe oculaire).
La perception binoculaire offre des images en relief normal, pour que le sujet croit qu’il est en train de vivre un monde réel loin de l’environnement et de la masse gélatineuse qui l’entoure. Il peut essayer de prendre les objets qu’il « voit près de lui » et comme la liberté de mouvement est large malgré la résistance du milieu visqueux, il est conseillé « d’essayer » pour éviter l’inactivité musculaire. Les stimuli acoustiques sont synchronisés avec l’image. Le voyageur peut voir les visages de ses frères, parler avec eux ou se plonger dans le paysage figé d’ANAUGAA (espèce arborescente) de nos lointaines forêts de UMMO. Deux YOYGOAAXOO logés dans les fosses nasales fournissent en séquences, moins riches que dans le milieu naturel mais suffisamment rapides, des programmes d’ IAIKEAI (stimuli olfactifs ) synchronisés aussi avec les images. Ceci
est un des aspects du contrôle psycho-biologique auquel est soumis le frère voyageur. Nous pouvons à volonté visualiser les équipement de contrôle de l’ UEWA ou lire un texte d’étude. Un des moyens parmis les plus intéressants est BOOGOO. Grâce à ce système les mouvements musculaires imitant la préhension d’un stylet (vous l’appelleriez crayon ou pinceau) sont injectés après leur enregistrement au XANMOO. Celui-ci ordonne les réponses de la main comme si celle-ci avait effectivement fait un dessin, un graphique ou un texte. L’image artificielle de cette composition fictive apparaît sur le panneau binoculaire comme si nous avions effectivement dessiné sur une surface de tels caractères graphiques.
Un dispositif intégré dans le rectum recueille la défécation du voyageur. Celle-ci est en premier lieu déshydratée, les résidus sont ensuite, par une analyse chimique rigoureuse, dissociés et transmués en oxygène ou autre élément chimique gazeux. Quelque chose de semblable est réalisé avec l’urine pour que l’eau chimiquement pure des deux excrétions ajoutée à celle qui reste de l’enceinte gazeuse du EEWE (dont le degré d’humidité est une fonction continuellement régulée) soit renvoyée aux réservoirs centraux sous forme de vapeur.

Mais quand le déplacement de l’UEWA se déroule loin des champs gravitationnels intenses ou au sein d’un autre cadre tridimensionnel ou simplement dans une zone spaciale libre d’agents physiques dangereux, à une vitesse quasi constante en phase « AGIOOA », la cabine (IMAGE 3) s’emboite dans le ENNOI AGIOOA (image 1 numéro (22)) (Peut se traduire par COUPOLE D’ASSEMBLAGE). Alors la masse TAXEE (gélatineuse) passe à l’état « hydrosol » (très fluide et de faible viscosité), et elle est expulsée en dehors de l’AYIYAA (cabine toroïde) en augmentant la pression du mélange gazeux de la cavité YAAXAIUU (image 1 numéro (13)) et permettant ainsi aux astronautes de se déplacer plus librement à l’intérieur de celle-ci. Alors le fort champ magnétique vibratoire nécessaire pour maintenir en suspention cette dernière structure s’annule aussi.

Image 3 (document original)

Image 3 (image recréée)

LES SYSTÈMES ET ÉQUIPEMENTS

Tous les équipements auxiliaires de l’UEWA sont régulés au sein d’une AYUU (réseaux) et sous le contrôle d’un XAANMOO [équipement qui réalise les fonctions semblables à celles d’un ordinateur électronique terrestre, sauf que sa technologie n’est pas basée sur les propriétés de tubes à vide ou de circuits imprimés comme les vôtre (VOIR LA NOTE 1 EN APPENDICE) dont la programmation et les décisions peuvent être modifiées dans des cas extrêmes par les membres de l’équipage.

Note 1

(Cette image est référencée « Note 1, Image B », mais il n’y est pas fait référence dans cette note 1)

Il existe de grandes différences entre les systèmes de contrôle utilisés dans la technologie d’OYAAGAA et les nôtres, en dehors de leur plus grande complexité et précision.

Les XANMOO (vous les nommeriez calculateurs, ordinateurs ) ne sont pas composés par des circuits électroniques comme les terrestres, c’est à dire, tubes de vide, composants à l’état solide comme des transistors ou diodes solides, conducteurs et semi conducteurs, inducteurs, capacités, entre autres, mais par des organes intégrés topographiquement dans des cristaux stables, que nous appelons ODU GOOA (amplificateurs nucléiques).

Leur caractéristique principale est constituée par le fait que ce ne sont pas les tensions ou intensités électriques qui sont amplifiées comme sur vos amplificateurs terrestre, mais la puissance. Une fonction énergétique d’entrée injectée dans le ODU GOOA , se traduit à la sortie par une autre fonction analytique identique, mais avec des valeurs énergétiques à chaque fois plus élevées. La libération contrôlée d’énergie s’effectue aux dépens de la masse intégrée dans l’amplificateur et le phénomène se réalise dimensionnellement à une échelle moléculaire. Dans le processus interviennent le nombre d’atomes suffisants pour que la fonction puisse être considérée macrophysiquement comme continue.

Note 2

La mémorisation de données numériques ne s’effectue pas de la même manière que pour les unités périphériques mnésiques des calculateurs numériques terrestres : c’est -à-dire au moyen de deux états de magnétisation de noyaux toroïdaux de ferrite ou en bandes et disques recouverts d’émulsions ferromagnétiques ou électrostatiques, etc., mais par l’altération, rigoureusement contrôlée, des états d’exitation électronique dans un cristal pur de titane techniquement équilibré.
La codification s’effectue au moyen de trois faisceaux orthogonaux de haute fréquence.

L’énorme capacité de mémorisation par unité de volume dans ces organes du XANMOO permet d’accumuler une information dépourvue de tout critère restrictif, allant des images avec une définition supérieures à celle obtenue par l’œil physiologique de l’ OEMII (homme) jusqu’à une immense gamme de chiffres représentatifs d’une matrice statistique.

Le problème majeur est constitué par la programmation distributive de cette information en fonction de sa nature, de manière à ce que les critères d’accès permettent un flux d’information de vitesse et d’intensité élevées.

La coordination entre les systèmes de :
– IDUUWIIO (propulsion)
– OAWOOLEIBOZOO (inversion dans un autre système tridimensionnel)
– KEOYEEOO XAIUU (compensation magnétique)
– TAXEE XUANOO
(transvasement de substance gélatineuse)
– UAXOOAXOO (équipements de détection et d’émission)
– OOXENNUU (extension des pieds de sustentation)
– BIEWIGUU AGOIEE (contrôle du milieu psycho-biologique)
– YUXIIO (contrôle du fluide visqueux extérieur, gaz ou liquide)
est telle, qu’un quelconque paramètre relatif au comportement d’un de ces systèmes en un instant donné, est calculé par anticipation, pour réguler les temps de réponse du reste des équipements concernés.

La technique est similaire, dans sa phase opérationnelle, au système dénommé par vous sous le nom de « contrôle par rétroaction avec l’aide d’un ordinateur » . La différence se situe dans le fait que nos « ordinateurs » ( XAANMOO ) opèrent dans une première phase par une analyse des fonctions continues (analogiques) et ensuite par un processus automatique d’échantillonnage statistique et sélection des paramètres de base (séquence de données), en réalisant les calculs numériquement et offrant ainsi une réponse quantifiée définitive. La fiabilité de la réponse est pratiquement égale à l’unité (exprimée selon votre propre langage mathématique).

Dans l’IMAGE 5 (cette image semble manquante, mais peut être celle de la note 5 – image D , ou de la note 7 – image A), je vous offre un diagramme résumé et abrégé de l’AYUU (réseau) qui coordonne toute la dynamique de l’UEWA. Les équipements en connexion ne peuvent être contrôlés directement par les membres de l’équipage, bien que ceux-ci aient le choix de laisser les XAANMOO prendre les décisions comme le feraient des « organes-sensomoteurs » ou bien de modifier leurs réponses logiques, à condition toutefois que les décisions de nos frères ne soient pas contestées par le XAANMOO à cause des risques non prévus par le cerveau de l’OEMII (HOMME).

D69-2

IDUUWII AYII
(propulsion)

En ce qui concerne la technique que nous utilisons pour l’inversion de toutes les subparticules atomiques inclues dans l’enceinte géométrique de l’UEWA, nous nous permettons d’omettre toute information susceptible d’être immédiatement appliquée par vos physiciens et ingénieurs terrestres. Je dois censurer aussi la transmission de documents (bien qu’elle soit simplement indicative) concernant les bases scientifiques de leur application au système de propulsion de nos vaisseaux.

Dans ce cas, donc, je peux seulement vous offrir une description purement topographique de l’emplacement des équipements correspondants.

L’équipement IDUUWII AYII (propulsion) est réparti à l’intérieur d’un toroïde de révolution assemblé (embouti) à l’intérieur de la DUII (ailette ou couronne: Image 1- 6) qui entoure le vaisseau sur son plan central. La source énergétique de celle-ci est située dans l’ENNOI (tourelle ou coupole). Ce générateur énergétique présente aussi une morphologie toroïde. Son élément le plus caractéristique est constitué par un treillis de gaz fortement ionisé dont la circulation est contrôlée par un champ magnétique complexe de très haute fréquence (j’utilise dans ce cas le mot « treillis » comme synonyme de Réseau ou Grille spatiale). La température du gaz ionisé quand il est en résonance avec la fréquence de l’environnement magnétique atteint les 0,7.106 grades Kelvin (j’utilise naturellement les unités physiques terrestres).

Le contrôle de la propulsion est très complexe : la direction, la vitesse de croisière et le contrôle automatique des accélérations à chaque instant donné, dépendent du XAANMOO AYUUU (réseau central d’ordinateurs ). La fonction cinématique est très compliquée, fonction dont les multiples paramètres correcteurs dépendent par exemple de :
1 – ce que nous appelons USAGIISOO (état « isodynamique » de l’espace cosmique),
2 – de la présence de champs gravitationnels intenses,
3 – de la menace de « COSMOLITOS » (excusez-nous d’utiliser notre néologisme que nous jugeons plus approprié que le terme « météorite » ou « aérolithe »),
4 – d’éventuelles attaques de vaisseaux étrangers,
5 – des zones spatiales de radiations ioniques, électromagnétiques, gravitationnelles, dangereuses ou perturbatrices pour nos systèmes de bord, etc…

IBOZOOAIDAA
(inversion des particules)

Image 1

Cet équipement est présent dans toute la masse solide de la structure, bien que le centre de contrôle soit fixé dans tous nos modèles de vaisseaux dans l’ENNOI, espèce de tourelle cylindroïde qui couronne nos vaisseaux – Image 1 – 1 ). C’est peut-être, si nous exceptons l’équipement IDUWII AYII , le facteur vital de nos OAWOOLEA UEWA OEMM (dont les racines phonétiques : OAWOO = dimension; OOLEEA = pénétrer, percer; UEWAA = véhicule, vaisseau; OEMM = entre les astres; sidéral; de masse spérique; à masse sphérique ).

[Note: Le phonème OOLEA a un sens différent en fonction du contexte verbal dans lequel il est intégré. L’acception la plus correcte quand il s’applique au champ technique est la suivante : changer, passer d’un milieu physique à un autre. En langage scientifique il signifie: augmenter ou diminuer la valeur d’un angle en un autre angle infinitésimal. Ceci serait, dans le cas que nous étudions, la version la plus fidèle de la racine phonétique.]

Toute la superstructure du vaisseau, comme nous l’expliquerons plus loin, est protégée par une substance céramique finement perforée, qui recouvre le blindage extérieur.

On délimite une couche spatiale de sécurité dont l’épaisseur atteint une valeur de ΔU = 0,0176 ENMOO (1 ENMOO équivaut à quelques 1,873 mètres) (Ndt: donc 33 mm) et qui entoure toute l’UEWA. Nous appelons IITOOA la couche externe idéale dont la morphologie est semblable à celle du vaisseau (image 7) et qui sépare l’enceinte du reste de l’Espace.

Image 7

(IITOAA)

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Toute particule subatomique ou « quanton » énergétique (IBOZOO UU) située à l’intérieur de cette enceinte peut être inversée dans un autre système tridimensionnel.

Image 6

(IITOA, XODINAA)

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Par exemple (image 6) : un neutron « A » correspondant à une quelconque masse de l’intérieur du vaisseau, ainsi que les masses des membres de l’équipage, les gaz, les radiations ioniques, etc. Ainsi par exemple un autre proton « B » appartenant à l’enveloppe ou blindage, ainsi que toutes les sousparticules atomiques et énergétiques « C » d’une quelconque molécule de gaz ou particule de poussière cosmique contenue dans le mince environnement cortical d’épaisseur ΔU délimité par l’IITOA, sembleraient « disparaître » à la vue d’un observateur imaginaire pourvu d’un exceptionnel équipement d’observation, situé à l’extérieur de l’enceinte délimité par l’ITOOA.

Cette transformation instantanée que nous appelons OAWOOLEAIDAA est provoquée par le même équipement IBOZOO AIDAA (image 1 – 8) qui inverse simultanément les « axes » orientés de tous les IBOZOO UU y compris ceux de sa propre structure.

Je ne peux même pas vous suggérer quelle est la base technique de ce système dont, sans doute, la seule allusion doit représenter aujourd’hui pour vos ingénieurs terrestres une fantaisie entourée de science-fiction.

Mais en revanche, je peux vous offrir quelques faits complémentaires : l’apport d’énergie nécessaire pour cette transformation physique est très grand, et se trouve représenté pour nos UEWA par la représentation graphique de la fonction P = phi (t) (image 8).

Image 8

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L’énergie nécessaire mise en jeu jusqu’à l’instant t0 OAWOOLEAIDAA (instant où toutes les subparticules subissent leur inversion) est restituée intégralement sans perte, de tel manière que ΔW1 = ΔW2, représentés tous deux par les surfaces hachurées (mauves) du graphique, et se transforment dans le nouveau cadre tridimensionnel sous forme de MASSE (ΔW2 représente l’équivalent énergétique de la Masse engendrée). Vous comprendrez mieux sa signification physique si je vous indique qu’immédiatement après t0, dans le nouveau cadre tridimensionnel, l’UEWA se déplace à une vitesse supérieure sans que le changement brusque de vitesse (accélération infinie à l’instant t0) soit accusé par le vaisseau et son équipage.

P0 représente le seuil de Puissance nécessaire pour transformer toute la masse m0 de l’UEWA (m0 représente non pas la masse au repos absolu mais la masse réelle par rapport à un système référentiel en l’instant t0). La puissance limite P0 = phi(m0) n’englobe pas seulement la masse de l’ UEWA mais aussi celles des particules contenues dans l’enceinte de la ITOOA (image 7) (lire aussi la note 10voir page 69-5).

AYIYAA OAYUU
(Enceinte pour les membres de l’équipage)

Image 1

Comme nous vous l’avons indiqué, l’équipage de l’un de nos vaisseaux ne se trouve pas dans l’ENNAOEI même (image 1- 2). Au contraire, cette structure en forme de cavité possède à l’intérieure une seconde structure « flottante » annulaire et creuse que nous nommons AYIYAA OYUU ; à l’intérieur de laquelle se trouvent non seulement les voyageurs, mais aussi toute la gamme d’équipements auxiliaires transportés et une série de dispositifs de contrôle et de détection directe (image 9). La situation de cette CABINE FLOTTANTE pourvue de sorties ou écoutilles que nous appelons IMMAA (image 1-15) à l’intérieur de la cavité YAAXAIUU peut présenter deux Phases. (Voir Phase OEE et Phase AGIOA, çi-dessous).

Image 9

Phase OEE

Supposez une première phase de « vol » ou déplacement de la UEWA, dans laquelle celle-ci ne se déplace pas à une vitesse de croisière modérément constante ou avec des pointes d’accélération supportables. C’est-à-dire, un intervalle pendant lequel le Vaisseau pour atteindre de hauts niveaux de vitesse, est obligé de subir de grandes « pentes » de la fonction vitesse « t « 

Image 1

L’intérieur de la AYIYAA UU se rempli au préalable d’une masse visqueuse à l’état de « GEL », comme l’appellent les physiciens chimistes de la Terre. Il s’agit d’un composé de faible degré de gélification en suspension « hydrosol » (NdT; solution colloïdale dont le solvant est l’eau) contenue au départ dans le YAAXAIUU (image 1 -13). Sa coagulation dans certains cas et sa régression ultérieure à l’état de solution colloïde s’effectue grâce aux caractéristiques du dissolvant employé, car pour un seuil de température de 24,611°C, il se convertit en électrolyte de forte conductivité. Ses propriétés thixotropes sont nulles, de façon qu’aucun effet dynamique en son sein (agitation) ne provoque sa transformation en « SOL ».

Nos frère voyageurs ont aussi revêtu au préalable l’EEWEANIXOO (vêtement protecteur hermétique – note 6, vue précédemment, page 69-1) de manière à ce que les OEMII restent en suspension au sein de la gelée à indice élevé de viscosité (TAXEE) qui, entre autres fonctions, agit comme protecteur ou amortisseur face aux pointes d’accélération que subit la structure dans des occasions déterminées.

Simultanément l’AYIIYAA OYUU « flotte » à l’intérieur de la superstructure de l’UEWA, au sein d’un champ magnétique très énergétique généré dans la membrane de l’AAXOO XAIUU AYII (situé dans un autre toroïde plongé dans la DUII (image 1- 14 ). Ce champ de moyenne fréquence engendre, dans la membrane de la AYIYAA OAYUU (membrane dont le coefficient de résistivité électrique est très bas quand elle est maintenue à des températures de l’ordre de 0,000825° Kelvin), des courants électriques circulaires dont le champ magnétique axial, en s’opposant à l’inducteur, maintient en suspension la cabine toroïdale dans laquelle voyagent les membres de l’équipage protégés par la masse gélatineuse.

Cette suspension magnétique n’a pas été spécialement provoquée pour compenser les actions gravitationelles qui sont naturellement quasi inexistantes dans les espaces intra-galactiques, mais en maintenant un contrôle rigoureux sur tous les points de la cavité, quant à l’intensité du champ, fréquence et gradient, cette YAAXAIUU se comporte comme un « matelas parfaitement élastique » qui amortit les effets dynamiques brusques subis par le vaisseau.

De cette manière, nous jouissons pendant le voyage de la double protection que représentent d’une part la TAXEE (gelée) et d’autre part le milieu élastique contrôlé magnétiquement. Il est clair qu’une telle protection ne suffirait pas pour certains taux d’accélération, mais ceux-ci ne sont jamais dépassés même si certains effets semblent montrer le contraire comme je l’expliquerai à la fin de ce document.

Phase AGIOA
Image 3

Pendant la longue trajectoire de notre voyage, et une fois atteint un régime cinématique stable, tous les moyens de sécurité décrits antérieurement sont inutiles. Le processus de stabilisation est le suivant : par un contrôle rigoureux du champ magnétique, la cabine AYIYAA OAYUU se situe exactement dans l’axe de la UEWA, en descendant son centre de gravité par rapport à celui du vaisseau jusqu’à s’assembler ou s’emboîter dans une protubérance située à la base, appelée ENNOII AGIOAA ( image 10 – 22 ).

Image 10

Cette connexion ou assemblage ne suppose pas un contact mécanique entre les surfaces, au contraire, il reste une séparation de quelques 0,6 douzièmes d’ENMOO (image 10 – 58) qui se remplit, comme nous le verrons plus loin, d’une suspension colloïde qui agit comme lubrifiant.

En effet, un second processus a commencé simultanément à l’intérieur de la cabine. La masse gélifiée est amenée par un double effet (changement thermique et ionisation contrôlée) à l’état d’hydrosol, comme le dénomment vos frères scientifiques (autrement dit la gelée protectrice adopte de nouveau la structure liquide initiale de suspension colloïde). Cette masse liquide est pompée à l’extérieur, c’est à dire dans l’YAAXAIUI ( cavité magnétique remplie d’ARGON-OXYGENE ). Cette masse liquéfiée peut se diviser en l’absence de champ gravitationnel en une multitude de corpuscules sphéroïdes qui flottent au sein de la cavité.

Nous, les membres de l’équipage, pouvons alors nous déplacer librement à l’intérieur du long couloir annulaire, après nous être débarrassés d’une partie de notre EEWEANIXOO. On nomme cette phase l’AGIIOA.

Image 1

Dans l’image 1- 9, vous pouvez observer que nous avons représenté les voyageurs marchant en maintenant leurs corps parallèles au plan équatorial de l’AYIYAA toroïde. Ceci est dû au fait que dans la phase AGIIOA et dans celle de OOE, la cabine annulaire maintient un régime de vitesse angulaire constant afin de provoquer une gravité artificielle (force centrifuge). Les effets secondaires provoqués sur le système vestibulaire de l’ouïe interne et autres petits troubles psychophysiologiques, ont été résolus.

Dans des cas déterminés, il faut que la vitesse relative des deux structures (ENNAEOI et AYIYAA OAYUU) soit nulle. C’est-à-dire que la cabine intérieure annulaire forme un seul corps avec l’enceinte extérieure. Cela est nécessaire quand il faut avoir accès aux différentes zones de la superstructure (n’oubliez pas qu’elle renferme de nombreux équipements vitaux et aussi des réserves de produits nécessaires pour le long voyage) et dans d’autres occasions pour sortir à l’extérieur grâce aux IMMAA (écoutilles hermétiques).

Dans ce cas, le vaisseau tourne autour de son axe central pour adapter son moment angulaire avec celui de la cabine de manière à ce que l’accélération centrifuge (gravité artificielle) continue d’être constante.

Mais dans tous les cas, le contrôle automatique du système est autocompensé. Le XAANMOO central (ordinateur) n’est pas seulement informé à chaque instant des variations du Centre de Gravité et du Centre d’Inertie de l’UEWA, mais il a aussi un enregistrement permanent de toutes les déformations et micro-déformations de la masse structurale ; par exemple, si un quelconque élément du vaisseau commence une rotation, provocant, par le principe que vous connaissez de « Conservation de la quantité de mouvement », une rotation opposé dans l’UEWA, le XAANMOO contrôle la dynamique des autres composants en les stimulant pour compenser cet effet.

D69-3

XOODI NAA
revêtement structural (image 11)

Image 11 (lire: 57 au lieu de 17, 58 au lieu de 52, 38 au lieu de 48)

Ce que vous appelleriez « revêtement de la structure » est qualifié par nous sous le nom ou phonème intraduisible de XOODI NAA . Assurément le vocable espagnol le plus proche pour la désigner serait  » membrane  » mais ce terme peut suggérer des propriétés purement statiques de protection, de barrière, alors qu’en réalité, comme vous pouvez le constater, elle possède des caractéristiques fonctionnelles dynamiques très complexes.

Cette « MEMBRANE » possède des propriétés de résistance structurale très caractéristique car, grâce au UYOOALADAA, elle peut modifier ses coefficients d’élasticité et de rigidité mécanique à l’intérieur d’une ample marge de valeurs (UYOOALADAA – réseau vasculaire possédant des conduits à l’intérieur desquels s’écoule un alliage liquéfiable). (Voir image 11-58. Voir aussi la note 15 en regard).
Ces coefficients d’élasticité peuvent être modifiés à chaque instant en fonction des multiples paramètres dépendants du milieu et du déroulement du vol. La XOODI NAA doit supporter aussi des températures élevées dues à la friction importante à laquelle elle peut être soumise en passant dans des atmosphères de compositions chimiques particulières et de conditions thermiques variées.
Elle peut aussi résister à l’abrasion continue de la poussière cosmique et aux impacts sporadiques d’un large spectre gravimétrique de  » micro-cosmolites  » (météorites ). Elle contient en plus en son sein, comme je vous l’expliquerai, une riche multiplicité d’organes sensitifs (transducteurs comme les appelleraient vos frères ingénieurs, connectés avec le XAANMOO AYUBAA central.

Mais par dessus tout, elle a été conçue pour supporter les tensions dynamiques élevée qu’elle subit durant le vol. Il ne faut pas oublier que tout le long de sa course, les effets de résonance dynamique pour des fréquences déterminées peuvent provoquer de sérieux troubles dans les organes complexes intégrés dans la XOODI NAA (membrane) à tel point qu’il faut dans certaines occasions engendrer des oscillations en déphasage avec les perturbatrices, pour les compenser.

Je vais vous décrire sommairement, à un niveau de divulgation technique superficielle, une section de la XOODI NAA, avec les réserves d’usage et en vous prévenant que j’omets délibérément l’allusion et le dessin de certains dispositifs ou systèmes et même de l’un des composants fondamentaux du XOODI NAA.

Dans l’image 11, dessinée à l’aide de crayons de couleurs, je représente un agrandissement de la membrane. Pour des raisons didactiques, je n’ai pas respecté absolument les proportions réelles des dispositifs qui y sont inclus, ce qui fait que certains composant ont été dessinés à une plus grande échelle, sans respecter les relations dimensionnelles véritables. En un mot, le schéma est plus vrai d’un point de vue topologique, que dimensionnel.

Je vous préviens aussi que l’échantillon représenté correspond à la DUII (couronne, image 1 – 3 ). D’autres zones de la couverture du vaisseau sont différentes, tant au niveau de la densité superficielle de la répartition des composants que de leurs fonctions.

La configuration de cette XOODINAA présente des caractéristiques que vous pourriez appeler « modulaires ». Les différents organes ou dispositifs détecteurs exposés à un environnement spatial défini, se répètent dans des zones adjacentes d’égales grandeurs, et subissent, comme je vous le disais plus haut, des modifications graduelles chaque fois plus accentuées dans les différentes zones de la UEWA.
Les problèmes d’ordre topographique qui surgissent lors de la planification de la répartition et l’adaptation de cette large gamme d’éléments dont certains n’occupent pas des volumes supérieurs à 0,07 mm3 (composés à leur tour de microdispositifs fabriqués à une échelle que nous pourrions appeler cellulaire) vous paraîtrons inimaginables car il a fallu harmoniser la fonctionnalité de ces composants et leur possibilité de récupération en cas de détérioration par l’action perturbatrice et destructrice des agents physicochimiques du milieu. (J’invite les mathématiciens de la Terre à se spécialiser dans deux branches de cette science qui auront une importance vitale pour vous dans le futur : la TOPOLOGIE et celle que vous appelez recherche opérationnelle dont la THEORIE DES GRAPHES.

Enfin je vous signale que dans le graphique (image 11) de la membrane du vaisseau, les organes sont été représentés comme si dans toute la section il n’y avait qu’une seule unité. En réalité la densité de distribution est différente dans chaque cas pour une unité de volume déterminé.

Note 15

Les coefficients d’élasticité des diverses zones structurales de la UEWA peuvent être modifiés à chaque instant grâce à l’AYUBAA UYOALAADAA . Les canaux de ce réseau vasculaire, réticulaire, contiennent un alliage fluide qui peut être facilement fondu grâce à une chaîne de noyaux XAANIBOOA (image 11-58 ) qui est distribué axialement dans les axes focaux.

Ces radiateurs thermiques liquéfient la masse d’AALAADAA (mélange cristallisé de métaux ) située à l’intérieur. L’alliage est prévu pour avoir un coefficient d’élasticité élevé, un bas niveau de fusion et une grande conductivité thermique. Les conduits du RÉSEAU sont de section circulaire et elliptique selon les zones de la XOODINAA où ils sont intégrés.

/…

Section schématisée de la XOODINAA

31 : UOXOODINAA. (UO = 0, donc: première couche en partant de l’extérieur) Il s’agit d’un revêtement poreux de composition céramique de point de fusion élevé (7260,64° C. Terrestres); son pouvoir d’émission externe est également élevé et sa conductivité thermique très basse (2,07113.10 -6 cal/(cm) (s) (°C). Il est très important pour la XOODINAA que l’ablation se maintienne dans une marge de tolèrance très large. Pour cela on utilise un système de refroidissement par transpiration à base de lithium liquéfié (voir 35). Malgré le fait que les tensions internes de type mécanique que doit subir la MEMBRANE soient élevées, celle-ci ne se détériore pas facilement. Cependant les fractures et fissures sporadiques peuvent être auto-réparées (voir Note 7 en regard). (Ndt: le paragraphe qui suit n’était pas traduit antérieurement) La UOXOODINAA est pourvue d’une fine couche intermédiaire de platine coloïdal situé à 0,006 ENMOO de la superficie externe. La fonction de cette pellicule métallique est en relation avec un système de protection contre l’abrasion due à la poussière cosmique ( voir note 19 en regard).

32 : IASXOODINAA. (IAS = 1 => seconde couche en partant de l’extérieur) formée par un matériau très élastique de conductivités thermique et électrique très faibles. A l’intérieur sont disposées des capsules [50] (YAAEDINNOO) contenant une dose du même matériau nommé UYOOXIGEE (produit céramique ) qui forme la couche externe déjà citée [UOXOODINAA – 31]. De chacune de ces capsules part un réseau de tubes quasi capillaires et une série de canaux d’information ULNII (voir note 3 en regard) connectés avec le YAEDINOO jusqu’à une série de UAXOO (détecteurs) situés dans la masse de la première couche [31]. Quand celle-ci se crevasse ou quand apparaissent des micro-fissures ou enfin quand elle est perforée par l’impact de petits métorites, ces détecteurs sont excités et activent le YAEDINNOO. Le produit céramique est fondu jusqu’à une température de 7655.8° C et il est conduit, fluide, en s’écoulant par le réseau vasculaire, jusqu’à la crevasse correpondante, pour souder ou pour remplir la cavité de la perforation. Chaque capsule du système protège une petite zone située au-dessus de la couche céramique, et les connexions vasculaires compensent les pertes du produit qui a pu être utilisé après une urgence.

33 : IENXOODINAA. (IEN = 2. Donc troisième couche en partant de l’extérieur) Il s’agit d’une couche ou sub-membrane cristallisée de bioxyde de silicium et modulée en forme de mosaïque hexagonale.

34 : IEVOOXOODINAA. (IEVOO=3. Donc quatrième couche en partant de l’extérieur) Il constitue la couche ou écorce la plus interne de la XODINAA. C’est aussi la plus épaisse. Sa constitution est complexe, mais son composant principal est un alliage dont les éléments de base sont ceux que vous nommez Coulombium (Niobium) et Tungstène (Wolfram)

35 : Il s’agit de senseurs réfrigérés intégrés dans l’IEVOXODINAA. Un conduit émerge de l’UOXODINAA. Sur l’image on peut distinguer une couronne flottante dans la masse céramique de cette couche qui détecte les gradients thermiques, activant l’émission d’un isotope de lithium quand la température atteint un certain niveau. Alors, ce fluide s’écoule à l’extérieur, se vaporisant en absorbant la chaleur. Dans quelques zones de l’UEWA le lithium est remplacé par du césium. Ces éléments sont postérieurement mis en réserve dans un réseau vasculaire, le lithium s’écoulant à une température de 318,622°C.

36 à 49 : UAXOO (détecteurs ou récepteurs). Sur toute la surface de la XOODINAA se trouvent une série étendue de UAXOO. Ce sont des organes détecteurs ou sensitifs activés par divers stimuli de nature physique, chimique ou biologique. (Par exemple : fréquences électromagnétiques, tensions élastiques, champs magnétiques et gravitationnels, gradients électrostatiques, pressions statiques et dynamiques, présence moléculaire de gaz, existence de moisissures et virus, etc.). Les techniciens en électronique et les ingénieurs des systèmes terrestres diraient que ce sont des transducteurs susceptibles de transformer la fonction énergétique excitatrice en une fonction équivalente de nature :  » Optique, gravitationnelle ou de résonance nucléaire  » (voir note 3 en regard). Vous utilisez, vous aussi, des transducteurs dont la caractéristique commune est la transformation des stimuli en une fonction de nature électrique, mais en ce qui nous concerne les spécialistes eurent à faire front simultanément à cinq types de problèmes qui soient compatibles quant aux solutions qui s’y rapportent:

Fiabilité de la réponse, de manière à ce que la fonction de sortie soit une image fidèle de la fonction d’entrée ;

Plages thermiques : les températures de ce que vous nommez couche limite peuvent atteindre des pics élevés pendant les grandes vitesses au sein d’un fluide gazeux correspondant à certaines atmosphères de différentes OYAA (planètes). Bien que le Vaisseau dispose de systèmes capables de contrôler l’environnement gazeux (comme nous vous l’expliquerons) et d’autre part la réfrigération par transpiration du Césium (ablation) limite la valeur de la température sur la couche céramique externe, les inévitables gradients thermiques altèrent la fidélité de transduction car la relation « signal/bruit » augmente sensiblement. Apparemment, on ne peut lutter contre ce fatal obstacle pour très avancées que soient les techniques envisagées. C’est précisément pour cette raison que les UAXOO sont répartis d’une manière très dense tout autour de l’UEWA, c’est-à-dire dans des zones affectées de différentes manières par ces gradients.
Les XAANMOO (ordinateurs) peuvent ainsi comparer les réponses des différents transducteurs affectés par le même stimulus mais perturbés de différentes manières par des fonctions thermiques de temps et par d’autres agents physiques perturbateurs, en obtenant, après la discrimination correspondante, une pureté de la fonction examinée, qu’il serait impossible d’étudier d’une autre manière ;
Tensions mécaniques : n’oubliez pas que de tels composants sont assemblés au sein d’une membrane qui subit des tensions dynamiques élevées dues aux différents efforts mécaniques que le vaisseau subit durant le vol. Malgré les barrières d’amortissement, ces organes supportent des torsions, des allongements et des compressions qui pourraient modifier leur fonctionnement. Pour cette raison ils sont tous pourvus de compensateurs réactifs qui stabilisent la réponse.

Sensibilité aux radiations pénétrantes : bien qu’en présence de ces agents, tous les UAXOO n’aient pas leur fonction perturbée, et bien qu’ils soient rarement soumis à des énergies radiantes supérieures à 4.103 électronvolts (le Vaisseau quitte généralement ces zones dangereuses en changeant de cadre tridimensionnel), la conception de certains transducteurs répond d’autant plus au danger d’activation que l’énergie transférée aux molécules de la structure est momentanément accumulée pour se transmettre ensuite sous forme de chaleur en provoquant de dangereux niveaux thermiques qui pourraient endommager tout le système ainsi que la fidélité des réponses, quand de telles radiations affectent directement les noyaux indépendants du XANMOO AYUBAA. (Le XANMOO central dispose de « noyaux périphériques » situés dans toute l’UEWA. Dans ceux-ci la stabilité thermique est essentielle).

micro modulation et récupérabilité : la complexité organique de ces dispositifs et la nécessité d’en intégrer un grand nombre dans un espace réduit exige que ses dimensions soient réduites à des échelles quasi cellulaires dans certains cas. La valeur moyenne dans une courbe gaussienne de répartition est de 2,8 mm3 et peut atteindre le seuil dans le percentil 95 (en tenant compte de la terminologie terrestre) de 0,07 mm3.

En réalité les problèmes inhérents à la microminiaturisation qui va jusqu’à l’échelle moléculaire pour certains composants, sont résolus depuis de nombreux XEE (le XEE est une unité de temps de UMMO équivalant à 0,212 année terrestre) ; de plus, il y a toute une gamme complexe de difficultés importantes au moment de concevoir un système de XOOGUU AYUBAA (voir note 7 en regard), qui permette la récupération et la substitution ultérieure des composants abîmés quand ceux-ci présentent des dimensions si réduites.
Une autre caractéristique des UAXOO réside dans le fait qu’étant intégrés dans les différentes couches de la XOODINAA, ils envoient leurs informations seulement au moyen de canaux  » gravitationnels » et de « Résonance Nucléaire » (voir note 3 en regard) et rarement par canal optique pour éviter toute connexion de type matériel ou mécanique avec le XANMOO (les câbles de filaments de verre étant de ce type). Cette indépendance mécanique est nécessaire si vous tenez compte du fait que de brusques altérations dynamiques, des perforations par cosmolithes, etc., peuvent provoquer la rupture du Réseau et perturber les connexions car l’espace réduit interdit à de tels filaments optiques de disposer de protections adéquates (un faisceau de ceux-ci, en se cassant, provoquerait de multiples interférences dans les canaux informatifs). C’est pour cette raison que certains réseaux comme le vasculaire d’approvisionnement en Lithium [51], sont de structure arborescente ou radiale et non réticulaire.

36 : UULUAXOO. La gamme de transducteurs sensibles au spectre magnéto-électrique qui s’étend de 2,638.1014 à 5.32.1016 cycles/secondes est très variée. Ils sont tous inclus dans la couche la plus externe du UOXOODINAA, protégés par des sphèrules de verre transparent. Chacun de ces transducteurs est sensible à une bande très étroite du spectre et certains sont en résonnance avec une seule fréquence. Leur base est différente de celle des cellules photos-résistives ou photo-émissives utilisées pas vos frères ingénieurs terrestres. Les transducteurs enregistrent les altérations de l’état quantique des couches électroniques dans les molécules diatomiques d’un gaz quand il y a absorption d’IBOAYAA OUU (quantons énergétiques).

37 : Réseau vasculaire pour la fourniture de lithium et césium.

38 : Transducteurs pour l’évaluation de la pression externe du gaz; leurs marges de mesure s’étendent de 2,9.10-10 milibars à 1116,53 atmosphères. (il y a aussi d’autres transducteurs non représentés « enregistreurs d’impacts de molécules » capables d’enregistrer des niveaux inférieurs de « haut vide ».)

39 : Sondes pour la mesure des différents gradients thermiques dans la zone enveloppante limitée par la ITOAA.

40 : Capteurs de gaz et de poussière cosmique. Ils pompent le gaz par un canal de structure en « U », dont une des branches capte des molécules de gaz et de particules de poussière, qui sont ensuite expulsées sous pression par la seconde branche. Sont analysés à chaque instant : densité du gaz, composition chimique, présence de composants biologiques (virus, micro-organismes, acides aminés, chaînes organiques complexes), en fragmentant les structures complexes (particules de poussière, restes de tissus organiques), et en captant leurs images pour une analyse postérieure ).

41 : « Grappes » de transducteurs thermiques qui mesurent la température en divers points de la XOODINAA. La mesure s’effectue par le changement de perméabilité magnétique d’une fine baguette (échantillon ferromagnétique) en fonction du changement de température en ce point. Ils sont connectés directement avec les réfrigérants de Lithium et de Césium.

42 : Détecteurs différentiels du spectre électromagnétique délimité par les fréquences (3,71 à 2,66.1014 cycles/sec.

43 : Séparation des modules hexagonaux dans la mosaïque de IENXOODINAA (bioxyde de silicium) . Vous les appelleriez « joints de dilatations ». Ils évitent que les hautes tensions dynamiques puissent fracturer cette couche protectrices. La composition de ces « Joints » présente des caractéristiques de grande élasticité et de faible conductivité thermique.

44 : AAXOO (émetteur) d’ondes gravitationnelles. C’est un des seuls dispositifs qui maintienne la communication par voie UULNII (voir la note 3 en regard) avec les organes centraux du XOODINAA (XANMOO périphériques situés dans la membrane). Leur densité de distribution est très basse : 16,8 unités par ENMOO EE ( 1 ENMOO EE environ 3,5 m2).

45 : « cette information a été rayée au dernier moment par les messieurs d’UMMO, même dans la seconde copie que je fis. » [Note du dactylographe du document original].

46 : Détecteurs de radiations ioniques. Ils sont intégrés dans des cavités sphériques situées dans la zone la plus externe de l’ IBOXOODINAA. Ces micro-enceintes sont pleines d’un ester très visqueux et contiennent des modules d’un métal cristallisé très pur taillés en forme de polyèdres. Les altérations dans le réseau cristallin du métal, provoquées par l’action des radiations corpusculaires, sont détectées par un second organe sensitif situé à la base de la cavité.

47 : Détecteurs de fréquences gravitationnelles, formés d’une pile de capteurs résonants. L’information est amplifié et retransmise au XAANMOO central. Chacun de ces transducteurs exige un puissant générateur d’énergie situé à la base (structure toroïde comme on peut le voir sur le croquis). La déterioration de ces appareils est fréquente car ils sont situés dans une cavité tronconique de la UOXOODINNAA sans aucune protection et soumis à l’érosion des agents extérieurs.

48 : Grappes de Transducteurs tensodynamiques inclus dans la masse du XOODINAA. Ils sont formées de baguettes encastrées dans les diverses couches de cette MEMBRANE et orientées dans toutes les directions. Leurs fonctionnement est basé sur la variation que subit la perméabilité d’un alliage de bismuth cobalt quand il est soumis aussi bien à des faibles compressions qu’à des tractions imperceptibles. Ces dispositifs, répartis avec une grande densité sur toute la structure de l’UEWA, enregistrent toutes les tensions déformantes aussi bien apériodiques que périodiques (vibrations) que subit le Vaisseau. Leurs informations sont très précieuses car elles permettent au XANMOO Central de corriger à chaque instant les conditions de vol quand de telles tensions peuvent provoquer des phénomènes de fracture, de fissure ou de gondolement dangereux de n’importe quel élément de la structure.

49 : Ces organes sensitifs transmettent une information semblable à celle des transducteurs cités en 48. Ils sont beaucoup moins sensibles aux vibrations de très basse fréquence, mais ils réagissent aux trains d’ondes acoustiques qui se propagent le long de la masse du XOODINAA, très souvent provoquées par l’impact de « COSMOLITES » et d’autres fois par des fractures brusques de composants, etc.
Il s’agit d’enceintes emplies de gaz ionisé dont le degré de potentiel électrique varie en fonction de la propagation en son sein de fréquences acoustiques. La fonction du potentiel résultant est analysée ou décomposée en fréquences sinusoïdales intégrantes et une fois codifiées en fonction de leur valeur, l’information est transmise au XAANMOO.

50 : Petits dispositifs appelés YAEDINOO remplis d’un produit céramique pour sceller les possibles fractures ou fissures de la membrane externe.

51 : Réseau de canalisation pour le lithium fondu. Il en existe un second pour le rubidium fondu et dans certaines zones, un troisième pour le césium. Ces métaux de bas point de fusion sont utilisés indistinctement pour les fonctions de réfrigération, au cas où certains systèmes de protection thermique auraient échoué.

52 : Réseau très dense appelé NOURAXAA. Il est connecté avec l’IBOZOOAIDA, équipement inverseur de particules. Nous ne pouvons rien vous dire sur ce système.

53 : XOOGUU-AYUBAA. Faisceaux de canalisations pourvus, aux points de convergence réticulaires, de modules de pompage. Ce réseau très important amène des micro-éléments depuis les réserves aux points qui ont subi un quelconque dommage (voir note 7 en regard).

54 : (censuré dans les deux documents originaux).

55 : (rayé également).

56 : IBOO (centre coordinateur du Réseau XOOGUU ) (voir note 7 en regard).

57 : Générateur d’ions pour la protection de la surface contre l’abrasion des poussières cosmiques et atmosphériques (voir note 19 en regard)

58 : UYOOALADAA AYUBAA. Conduite pour un alliage susceptible de se fondre ou de se solidifier en une densité de branches, variable par unité de volume. Elles confèrent ainsi à certaines zones de la membrane différents degrés de rigidité mécanique. Ainsi à partir du XANMOO (ordinateur), les caractéristiques élastique de la structure de la XOODINAA peuvent varier à « volonté ». Les canaux de section circulaire et elliptique selon les cas, sont pourvus axialement d’une chaîne de générateurs thermiques contrôlés pour la fusion de la masse métallique statique qui remplit le réseau vasculaire.

Note 3 :
Les canaux de transmission d’information au seins de nos équipements sont de deux types : NIIUAXOO (canal récepteur ou transmetteur de données) et NIIAXOO (canal effecteur, transmetteur d’ordres ou de séries d’impulsions) pour la mise en marche des différents organes exécutifs de la AYUU (Réseau).
Les terrestres utilisent presque exclusivement des conducteurs et semi-conducteurs pour connecter les différents éléments d’un réseau. Ces circuits, qui ont en même temps des caractéristiques de résistivité, de capacité et d’inductance et qui sont aussi capables de porter des messages codés au moyen d’un flux d’électrons, ont l’inconvénient de déformer l’information en fonction de leur longueur.
Pour ces raisons, nous utilisons rarement ce type de transmission électrique sauf pour les cas où la réponse n’exige pas un degré élevé d’intégrité et de fidélité.

Nos systèmes sont programmés de manière à ce que chaque message codé soit transmis simultanément par trois canaux ou systèmes physiques de transmission informative, radicalement différents à la base afin que la fiabilité de la réponse soit pratiquement l’unité, et que la probabilité pour que les trois systèmes tombent en panne en même temps soit très réduite sauf dans le cas de destruction mécanique des organes transcepteurs de l’AYUBAA (Réseau).
D’autre part, en supposant même que des facteurs physiques externes perturbent le contenu de l’information dans l’un des canaux, la réponse non perturbée ou perturbée différemment des autres, permet de reconstituer dans toute sa pureté le signal de départ.
Le premier système UULNII (transmission d’information optique) utilise une fibre de verre (image A – n3a)

(Filament vitreux (NII), IBOAYAA OOAA (amplificateur photonique))

à travers de laquelle peuvent se transmettre en même temps de l0.3 à 8.l0.6 canaux simultanés ou flux distincts d’informations dans un spectre électromagnétique qui s’étend de 6,72.l0.14 à 8,96,10.14 cycles/secondes.
La lumière subit différentes réflexions sur la surface cylindrique gondolée de la fibre (dont l’indice de réfraction varie du centre à la périphérie) d’où l’atténuation pour de grandes longueurs de connexion pouvant exiger l’interconnexion, à intervalles, d’amplificateurs autonomes photoniques (IBOAYAA GOOA).

La technique ULNII est encore en vigueur sur notre UMMO bien qu’elle fut élaborée très longtemps auparavant. Le second système n’emploie aucun moyen matériel d’interconnexion. Il est basé sur l’émission d’ondes gravitationnelles dans un large spectre de fréquences très élevées. La mise en jeu d’immenses énergies est nécessaire pour ce type de transmetteurs, ceci est leur principal inconvénient. En échange ils ne sont pas perturbés par des champs étrangers à l’AYUU (Réseau). Cette technique est moins ancienne que la précédente.
Le troisième système utilise un effet de résonance totalement inconnu de vos frères physiciens de la Terre (voir note 4 ci dessous).

Note 4 (L’effet OAWOENNIUU) :

Pour comprendre l’effet OAWOENNIUU (résonance nucléaire) il faudrait vous expliquer notre théorie de la constitution de l’Espace et de la Matière. Je vais essayer de vous formuler un résumé en utilisant des concepts qui vous sont familiers.

Supposez par exemple un ensemble numériquement réduit d’atomes de molybdène : par exemple Mo1, Mo2, Mo3…Mon dont les noyaux présentent la particularité, en un instant déterminé, d’avoir une configuration identique de leurs niveaux énergétiques se référant à la distribution de leurs nucléons. Il nimporte peu que les niveaux quantiques de leur écorce électronique soient différents ou que leurs orbites soient partagés dans un quelconque enchainement chimique. Nous disons alors que ces atomes sont OAWOOENII (en résonance).
Nous savons aussi qu’un quelconque corpuscule atomique (neutron, proton, méson K, etc.) est en réalité une projection différente dans un cadre tridimensionnel, d’une même entité mathématique-vraie que nous appelons IBOZOO UU [au point que nous accordons dans le WAAM (univers) l’attribut de vrai ou d’existant au seul IBOZOO UU]
Vous pouvez vous imaginer l’IBOZOO UU par une image didactique, comme un « faisceau » ou « paquet » d’ « axes idéaux » dont les différentes orientations poly-directives donneraient lieu à ce qu’un physicien interprète ce « faisceau » ou « fagot » (ou « hérisson ») aux multiples pointes orientées, certaines fois comme un quantum, et d’autres fois comme une masse, un lepton ou un électron. Ces derniers en tant que masse, charge électrique, moment orbital, etc, représentent en réalité les différentes orientations axiales de l’IBOZOO UU de la même manière que les différents tons chromatiques ont comme base une fréquence différente dans le spectre électromagnétique.

Imaginez que nous essayions de désorienter, au sein de l’atome Mo1, un seul nucléon (un proton par exemple) ; il peut arriver que l’inversion ne soit pas absolue, dans ce cas l’effet observable par vous serait la conversion de la masse du proton en énergie.
ΔE = m C2 + K :

m étant la masse du proton et K une constante.

On obtient ainsi l’isotope du Niobium (comme vous appelez cet élément chimique fondamental). Mais nous pouvons forcer la désorientation des  » axes  » de l’IBOZOO UU (inversion absolue) d’une manière telle qu’un physicien observateur verrait, surpris, que le proton semble s’être ANNIHILÉ sans libération d’ÉNERGIE. Ce phénomène vous semblerait contredire le principe universel de conservation de masse et d’énergie (conservation mise justement en doute par d’autres physiciens de la Terre) ; en effet les Hypothèses formulées par quelques TERRESTRES sur l’actuelle CRÉATION DE LA MATIÈRE DANS L’UNIVERS se basent en réalité sur le fait qu’effectivement des ensembles d’IBOZOO UU s’inversent totalement dans notre cadre tridimensionnel, devenant observables par ceux qui y vivent.

Observons maintenant un atome de Niobium ionisé négativement. Sans doute, le reste des n-1 atomes de Molybdène ont subit une altération dans leurs niveaux énergétiques nucléaires, de manière que l’énergie nucléique de chacun de ces atomes s’incrémentent en

Vérifiant que :

R1 = Distances radiales à l’atome de Niobium de chacun de ceux qui restent.
et : « constantes » du système, dont les valeurs sont fonction non seulement de n , mais aussi des structures nucléaires et de R1
L’énergie transférée aux noyaux des atomes de Mo qui restent, par cet effet de résonnance, est quantifié de manière à pouvoir arriver à être nulle pour un atome de l’ensemble situé à une distance R supérieure à un seuil défini.

Ainsi, si nous arrivons à exciter un atome de Molybdène (Mo1) situé dans un organe émetteur () en intervertissant un de ses nucléons, nous noterons dans un organe récepteur () contenant un autre atome Mo2, une altération quantique dans ce dernier, d’autant plus élevée qu’il y aura moins d’atomes parasites en résonnance à proximité.

Il faut préciser que le transfert d’énergie ne s’est pas fait grâce à un champ excitateur afin que le temps de transmission soit nul (nous parlons alors de vitesse de transfert ou de flux informatif INFINI).
Ce principe physique faciliterai apparemment la mise au point de système de communication  » instantanés  » à d’énormes distances interplanétaires, pour qu’un message ne mette pas plusieurs années-lumière pour arriver à destination. Malheureusement, ceci est irréalisable dans la pratique, car l’existence d’atomes perturbateurs ou parasites en liberté, en résonance avec l’émetteur, absorberait toute l’énergie du système. Jamais une partie quantifiée de celle-ci n’arriverait donc à être transférée par résonance à un atome si éloigné. Ce qui fait que l’efficacité du système de transmission est subordonné au fait que dans les alentours du Réseau n’existent pas des masses d’un élément chimique semblable, qui atténue les signaux transmis.

Note 7 : (LE RÉSEAU DYNAMIQUE DE L’UEWA)
Il est difficile de traduire correctement le mot XOOGU AYUBAA (AYUBAA est un terme qui équivaut à « Réseau » ou « structure » en liaison dynamique). Le phonème XOOGU (le G se prononce comme un H aspiré) s’applique à tout un système technique que les ingénieurs terrestres, vos frères, ne connaissent pas encore mais qu’ils développeront forcément et mettront au point dans un futur plus ou moins proche.

Comme je vous l’ai déjà expliqué dans le résumé que je vous ai remis il y a dix-huit jours à propos du XOOIMAA UGII , la complexité des modules structuraux est arrivée à un niveau si élevé que l’accès direct à ces organes vitaux devient presque impossible avec les moyens que vous avez vous, Terriens. Dans un décimètre cube, par exemple, il peut y avoir entre 400 et 23000 organes ou dispositifs autonomes, chacun d’eux pourvus de centaines ou au moins de dizaines (pour les moins complexes) de micro-éléments fonctionnels, composants dont le volume, dans quelques cas, ne dépasse pas les 0,0006 millimètres cube, et même quelques éléments peuvent se réduire à quelques molécules, pour ne rien dire de certains équipements dont un seul atome ou un corpuscule atomique isolé exerce une fonction essentielle.
Dans ces conditions, en tant qu’ingénieur, vous pouvez imaginer le niveau des ordres de problèmes qui se posent dans ces systèmes.

En premier lieu la fiabilité du AYUU (Réseau), car bien que de nombreux composants travaillent en parallèle de sorte que la panne de l’un soit compensée par les autres, il ne faut pas oublier que la détérioration d’un quelconque micro-élément peut paralyser tout un système qui est plusieurs millions de fois plus grand en volume. Le degré de fiabilité statistique exprimé en langage terrestre, est une fonction inverse (comme vous le savez) du nombre de composants, et bien que naturellement les systèmes soient simplifiés au maximum permis par notre niveau technologique du moment, les limitations fonctionnelles sont évidentes.

Le second problème dramatique consiste en ce que vous appelez entretien ou maintien du système. Une fiabilité unité (100 %) n’est jamais atteinte. Ainsi se posent trois nouveaux problèmes :

  • Identification de l’élément en panne. – Vous pouvez imaginer, dans le cas de notre XOODINAA ou membrane du Vaisseau où s’accumulent des millions de composants, qu’un opérateur humain même pourvu d’instruments de grande précision et de finesse élevée, ne pourrait jamais y accéder pour trouver le micro-composant en panne, sans détruire, ou tout au moins démonter des parties vitales entourant et masquant l’organe  » malade « . Vous mêmes pouvez imaginer la grande différence avec l’avarie d’un milli-ampéremètre terrestre dont le cadre a brûlé, auquel cas le réparateur pourrait le démonter sur sa table de travail, dévissant quelques petits boulons et ressoudant quelques connexions. L’identification de l’avarie dans nos systèmes est facile pour le XANMOO AYUBAA. Quand la réponse de ces dispositifs est discordante, et que le XANMOO prends  » conscience  » de cela car il la compare avec d’autres réponses d’organes en parallèle ou bien avec des réponses MODÈLES mémorisées , alors il calcule avec différentes valeurs probabilistiques les composants qui peuvent avoir provoqué la  » conduite  » anormale de l’organe en question. –

Rapidité de la substitution. – Le composant anormal doit être remplacé et quelquefois même réparé très rapidement  » in situ « , comme vous le diriez. Ceci serait impossible compte tenu des difficultés que présente son inaccessibilité s’il n’y avait pas notre système XOOGU AYUBAA . Si l’un des voyageurs de la UEWA devait réparer directement ces avaries micromodulaires, il pourrait se passer plusieurs centaines de UIW et peut-être même qu’il n’y arriverait pas. Le problème, et pardonnez-moi si j’utilise une comparaison didactique facile, serait le même ou analogue à celui qui se poserait à un neurochirurgien terrestre qui voudrait par exemple réaliser une greffe de moelle ou de tissus rénaux sur un soldat en train de courrir sur un champ de bataille.

IDENTIFICATION, ACCÉS et RAPIDITÉ dans la réparation du composant sont les problèmes qui, sans une solution satisfaisante, inhabiliteraient ou condamneraient sans rémission un progrès technologique qui par supposition exige chaque fois une plus grande complexité fonctionnelle dans une AYUBAA (sous la dénomination de AYUU, font partie non seulement ce que vous appelez les graphes, mais aussi une grande partie des structures que vous intégrez sous la dénomination terrestre d’ingénierie des systèmes).

– XOOGU AYUGAA. – Ce système résout chacun des problèmes supposés typiques d’un système à liaisons complexes. Il s’agit d’un RÉSEAU vasculaire compliqué plongé au sein d’une quelconque structure fonctionnelle. Sa similitude avec le RÉSEAU artériel et capillaire sanguin de quelques êtres pluricellulaires est évidente, bien que son fonctionnement soit différent, comme vous allez le voir. Des milliards de petits canaux relient tous les organes avec l’AYUBAA. Ce réseau est réticulaire-radial (image 7c).

Vous pouvez l’assimiler à un graphe connexe, quelques-uns de ces sous-graphes sont arborescents. D’autre part, ses branches sont orientés seulement dans ces derniers et non dans les circuits ou mailles. Un centre expéditeur englobe les nouveaux composants, qui doivent remplacer ceux qui sont en panne, dans une masse gélatineuse cylindroïforme (NUUGII, image n7b)

(NUUGII, NUUGII IADDUU)

Ce cylindre se déplace au sein du conduit vasculaire jusqu’à un IBOO (point ou noeud du réseau). Le NUGII est poussé par la différence de pressions ΔP = P1 – P2 du gaz Hélium contenu dans la canalisation. Les IBOO (points ou noeuds) sont de véritables centres névralgiques de communication qui réalisent les fonctions suivantes :
– Il reçoit le micromodule enveloppé dans son cylindre protecteur visqueux.
– Si cela est nécessaire, il modifie le calibre de ce dernier (NUUGII) en diminuant ou en augmentant la gélée.
– Il le réexpédie à une vitesse différente par une des branches restantes ou canaux concurrents.

Tous les IBOO sont contrôlées par un centre XANMOO coordinateur.

Enfin le NUUGII arrive à destination (l’organe en avarie). Au préalable, le composant en panne a été retiré de son emplacement et ensuite réexpédié dans un autre NUUGII pour être enfin éliminé par fusion, décomposition et transmutation nucléaire. Le nouveau micro-élément est débarrassé de son enveloppe gélatineuse (par oxydation de la gelée au moyen d’oxygène liquide). Il est ensuite soumis à l’action d’un champ gravitationnel contrôlé qui l’oriente spatialement. (Ce champ se réduit à un petit environnement, il ne s’agit pas d’un champ uniforme: au contraire des gradients dynamiques complexes en chaque point du champ permet l’orientation de la pièce et provoque des rotations et des déplacements linéaires).
De cette manière, le composant est transporté dans son nouvel emplacement et emboîté avec les autres. La modification du champ gravitationnel s’effectue grâce aux NUUGI IADUU , cylindres gélatineux qui accompagnent la pièce plongée dans la NUUGII. Ceux-ci retournent au point de départ, une fois leur mission accomplie.

Bien que la description qui précède soit très sommaire (vous pouvez imaginer qu’une étude exhaustive du système occuperait des milliers de pages de ce format), elle permet de vous montrer de quelle manière nos systèmes sont  » auto-réparés « . Tout cela présente une autre série de problèmes de type topologique car il faut positionner les composants les moins fiables à la périphérie pour qu’ils puissent être facilement récupérés.

Les éléments de la structure qui peuvent être abîmés, fondus ou simplement subir une abrasion ou une corrosion chimique et qui, en même temps à cause de leur volume excessif, ne peuvent être transportés au travers de canaux de la XOOGU sont réparés d’une autre manière :
Au moyen du NUUGII sont transportés les petits outils complexes contrôlés par impulsions (voir note 3, en haut de page), qui réalisent eux-mêmes la réparation à l’endroit où s’est produit l’avarie. La gamme des opérations peut être très complexe et les équipements de réparation se succèdent par séquences, le XANMOO XOOGUU planifiant leurs fonctions. Voyons quelques-uns d’entre eux :
– Équipements transducteurs qui accèdent à l’organe en panne pour réaliser un bilan et en obtenir des images, etc.
– Percuteurs qui soumettent l’élément détérioré à des pressions instantanées en divers points de celui-ci.
– Dispositifs mobiles qui expédient un produit autosoudant de nature différente selon le composant à réparer.
– Équipements capables de créer des gradients thermiques élevés susceptibles de provoquer la fusion, en une zone quelconque de l’élément détérioré, etc.

C’est pour cette raison que de nombreux dispositifs de tous les équipements techniques de la planète UMMO ont une structure cylindrique et leurs éléments ou composants sont situés dans les parois internes du cylindre. Sa forme permet le passage du NUUGII qui, à son tour, a accès à n’importe quel composant parmi ceux qui sont situés dans la périphérie interne.

Toutes ces opérations sont réglées et planifiées par le XANMOO correspondant. Les voyageurs de la UEWA n’ont pas à se préoccuper des multiples micro-avaries qui se produisent à chaque UIW dans un point quelconque de la structure du Vaisseau. En somme nous connaissons, convenablement ordonnées,  » a posteriori « , les fréquences avec lesquelles eurent lieu ces avaries. Si leur distribution statistique est anormale on en tient compte dans le futur pour les nouveaux projets de dessins de structures et systèmes.

Note 19 : Système NIIO ADOGOOI. (Ionisateur de la membrane)
La masse de la UEWA OEMM crée un champ gravitationnel qui, sans être excessivement intense, accélère dans quelques régions intragalactiques où elle navigue et où la densité de poussière cosmique est appréciable, des particules de différentes natures qui vont s’écraser contre le XOODINAA (revêtement) en provoquant une usure irréparable à cause de cette abrasion continue.
Notre système NIIO ADOGOOI évite ce risque. La UOXOODINNAA (couche superficielle de la membrane) est pourvue d’une très fine sous-couche (XOODINAADOO, image n19a)

(XOODINAADOO, ADOUAXOO )

constituée par de très fines particules colloïdes de platine en émulsion dans un milieu au coefficient diélectrique élevé.

Distribuées sur la périphérie du vaisseau, on trouve les NIIO ADOUAXOO (cellules ionisantes) qui ont une double fonction :
en premier lieu, elles mesurent les gradients électrostatiques dans l’environnement proche de l’UEWA. Au cas ou une grande nébuleuse de poussière cosmique (particules solides de méthane, par exemple, ou de nickel-fer ou d’ammoniaque ou silicium, etc.) entoure le vaisseau, on peut arriver que les particules soient neutres (sans charge électrique) ou ionisées (+ ou -).

Supposez le premier cas : c’est-à-dire neutres. Les particules s’orienteront vers le Vaisseau car le gradient gravitationnel est favorable à ce flux (image n19b).

Les systèmes de détection que nous vous avons décrits dans ce document ont enregistré à l’avance la densité spatiale de ces particules, leur spectre gravimétrique (c’est-à-dire la distribution statistique en fonction de leurs masses et morphologies), leur composition chimique et leur charge électrostatique moyenne (nulle dans le cas présent) ainsi que leur fonction cinématique par rapport aux centres galactiques émetteurs de référence (vitesse relative de déplacement et direction, coefficient d’expansion de la nébuleuse, etc.).

Toutes ces données sont analysés dans le XANMOO central provoquant la réponse de la NIIO ADOGOOI (système de protection antiabrasion). Des cellules génératrices d’ions (NIIO ADOUAXOO) émettent des électrons impulsés avec une énergie élevée qui sont projetés en trajectoires paraboliques vers l’extérieur (image n19C).

Simultanément, la membrane de platine colloïdale (XOODINNADOO) est chargée avec un potentiel électrostatique qui peut atteindre des valeurs entre 180000 et 900600 volts (potentiel négatif). Chaque particule qui se dirige vers la membrane (image B, voir plus haut) à une vitesse U capte un ou plusieurs électrons, provenant du flux émis par l’UEWA. La particule devient alors ionisée. Comme le gradient de potentiel électrique est très élevé à proximité du vaisseau, la répulsion électrique compense aussi bien l’énergie cinétique que la force d’attraction gravitationnelle de façon telle que la particule assaillante est déviée dans sa trajectoire et n’établit pas le contact avec la surface de l’UOXODINAA.

Dans le cas où la poussière cosmique est (déjà) ionisée, la sousmembrane de platine s’électrise avec une charge identique à celle du nuage agresseur. Observez que la XOODINAADOO est protégée par une autre couche supérieure de même nature ou matière céramique que l’UOXOODINAA.

Un effet secondaire de transfert de charges entre la superficie libre de la membrane et la souscouche de platine colloïdal, crée une émission photonique de la croûte céramique à l’intérieur du spectre visible pour nos rétines en longueurs d’ondes dans le vide de 596,9 millimicrons terrestres et 602,34 ou 612,68 millimicrons. Cette électroluminescence n’est pas provoquée par l’impact d’électrons sur la masse mais sur le champ électrique qu’ils engendrent en passant dans la masse céramique translucide. Un observateur extérieur note une intense luminosité dont la nuance dépend de la longueur d’onde émise, oscillant du vert-jaunâtre au carmin. Ces tons chromatiques ne sont pas toujours les mêmes car ils dépendent évidemment de la composition chimique de la couverture céramique.

La luminosité de nos UEWA OEMM vus de loin n’est pas due dans tous les cas à cette électroluminescence. Dans certaines occasions l’UOXOODINAA, dans sa couche périphérique, est activée thermiquement jusqu’à atteindre une température suffisamment élevée pour arriver au niveau rayonnant que vous dénommez rouge-cerise. Ceci se fait pour deux raisons : brûler l’oxygène déposé dans les pores et d’autre part libérer sa surface de micro-organismes et autres restes organiques avant de quitter l’atmosphère pour d’autres destinations. Ce dernier moyen fait partie du programme d’asepsie générale du Vaisseau qui précède toute navigation interplanétaire (le processus reçoit le nom de AIAIEDUNNEII). Nous évitons ainsi de perturber le milieu écologique de chaque OYAA par l’apport de structures biologiques d’origine étrangère.

Le contrôle du potentiel électrostatique dans chaque unité superficielle de la XOODINAADOO est prévu de façon telle que la distribution de charges (densité superficielle électrostatique) puisse varier d’un environnement à l’autre jusqu’à ce que dans une zone, la densité atteigne à peine quelques dixièmes de microcoulomb, malgré le fait que celle-ci soit entourée par d’autres de potentiel très élevé.
La fonction potentielle n’est donc pas constante pour des zones de la même courbure ou gondolement; en somme elle n’est pas harmonique sur la périphérie du vaisseau. Les raisons pour lesquelles on utilise cette flexibilité, dans la distribution de charge électrique, sont nombreuses. En premier lieu, la densité des particules assaillantes n’est pas la même pour toute la périphérie extérieure. De plus, comme celles-ci sont orientées dans une direction (UYUUNOODII ) (vent de particules cosmiques), il est évident qu’elles n’auront pas la même incidence d’énergie cinétique sur le vaisseau. L’abrasion sera plus intense dans certaines zones qu’il faudra protéger avec un potentiel plus intense. De plus, l’annulation de charge dans des zones précises, permet, grâce à l’effet secondaire d’électroluminescence, de faire apparaître en une zone superficielle quelconque du vaisseau, des dessins différents ou des graphismes visibles à distance en modifiant leur forme à volonté avec la même facilité qu’une écriture terrestre sur une ardoise.

Enfin, il peut arriver qu’en un instant donné le potentiel élevé d’une zone perturbe une quelconque mesure ou analyse d’un UAXOO (Transducteur) en service, auquel cas la XANMOAYUBAA annule la charge superficielle perturbatrice.

D69-4

UAXOO AXOO

C’est un centre névralgique à bord de l’UEWA. Comme vous avez pu le voir, une grande partie des organes sensitifs est disposée uniformément sur toute la zone de la XOODI NAA (membrane). Mais il existe beaucoup d’autres équipements dont la position est centrée sur ce noyau sensitif, situé dans la base même de la UEWA OEMM . Il y a aussi quelques dispositifs de défense. Je vous énumère les principaux:

  • Équipements pour la réception de fréquences électromagnétiques, UULODOO (caméra pour capter les images, qui a une fonction analogue aux appareils photos de la Terre),

  • Équipements pour la prospection souterraine à distance,
    – Équipements lanceurs de dispositifs autonomes de sondage dirigés depuis l’UEWA une fois lancés,

  • Enregistreurs de vitesse par rapport au système référentiel choisis comme modèle,

  • Récepteur de fréquences gravitationnelles faibles, spectrographes, analyseurs acoustiques,

  • Équipements pour l’enregistrement d’images d’astres et leur identification automatique [comme fait curieux je vous dirais que le XAANMOO CENTRAL possède dans sa mémoire spécialisée pour l’identification de masses sidérales, 1226 digits informatifs pour la codification des traits structuraux (Masse, spectre radiant pour toutes les fréquences, Volume, images de sa périphérie à une distance standard pour chacune d’elles, trajectoire, situation par rapport à un système galactique de référence, développement prévu de sa structure, etc.). On utilise seulement une partie de ces digits. Quand l’image (nous ne faisons pas seulement référence à l’image correspondant à la bande spectrale optique) d’une accumulation, d’une étoile, etc., est captée, ses caractéristiques sont analysées dans l’ordre et convenablement codées.

Le XAANMOO réalise alors un processus de recherche dans son modèle de mémoire jusqu’à trouver une entité intra ou extragalactique qui présente une somme de traits physiques très semblables à celle qui est étudiée. Ce processus d’identification atteint à peine une période de quelques millièmes de UIW. La gamme de coïncidences est si importante quand on compare les faits correspondants qu’une erreur est pratiquement improbable (de l’ordre de 10 -16).

Un second problème de type inverse peut être résolu par nos équipements : Identification dans un hémisphère sidéral d’une entité intra-galactique mémorisée dans la XAANMOO. Pour cela on « balaie » avec le détecteur tout l’angle solide de 2 p stéréoradians en suivant une trajectoire spirale idéale de pas réduit (0,002 secondes sexagésimales terrestres) jusqu’à localiser l’entité recherchée. Mais pour cela on utilise notre système UULXOODII OEMM qui permet l’enregistrement optique d’astres à grandes distances (Voir note 16 – manquante).

Un autre dispositif essentiel intégré dans le noyau UAXOO AXOO permet à la UEWA de connaître sa position dans le système galactique de référence (Voir note 8 – manquante).

Note 5 : (NdT: la position de cette note n’est pas repérée dans le texte de la lettre, mais semble ici à sa place)

Les trois systèmes de transmission du flux informatif sont utilisés simultanément dans les branches du Réseau et les réponses exigent une fiabilité élevée pour que la probabilité que les trois canaux tombent en panne en même temps soit sensiblement réduite.
Dans le schéma de l’image D (n5d),

nous simulons un AYUU (réseau) avec deux organes () et () entre lesquels doit s’écouler une information. Les trois canaux représentent respectivement des transmissions par voie optique, gravitationnelle et en résonance nucléaire.
et représentent respectivement un dérivateur et un intégrateur de signaux. Ce dernier exerce une fonction importante : il compare le contenu du même message reçu par les trois voies en éliminant les perturbations provenant d’une source parasite étrangère au système. (N’oubliez pas que les temps de transmission varient pour chaque système, étant nuls pour ceux en « résonance nucléaire »).

Toutes les branches du réseau ne permettent pas une communication par les trois systèmes. Dans de nombreux cas il est impossible de canaliser le flux informatif par voie optique car les faisceaux de fibres de verre (voir note 3) constituent un élément mécanique perturbateur.
L’émission d’instructions ou l’envoi d’ordres moteurs s’effectue dans chacun des canaux décrits par une codification différente. Dans deux voies au moins, la transmission a lieu au moyen d’une analyse de composantes de fréquences (fréquences sinusoïdes) de la fonction périodique à transmettre, ou -si elle est apériodique-, il s’effectue alors une sélection de valeurs pour un échantillon statistique. On obtient ainsi une série de nombres simples en système duodécimal qui sont à leur tour codés pour leur émission. Un canal, au moins, répète la fonction primitive sans la coder en maintenant un degré élevé de fiabilité, pour que la fonction apériodique reçue soit une image fidèle de la première, et pour cela ce que vous appelez niveau de bruit a été supprimé pratiquement dans le cas de transmission OAWOENNIU (voir note 4) (résonance nucléaire).
Vous observerez qu’effectivement :

N = nombre d’impulsions par seconde

ΔF = Largeur du canal (fréquences)

S/R = Relation de puissance entre signal et bruit.

La capacité informative peut être considérablement augmentée (bien que dans notre cas cette capacité soit réduite par l’utilisation de nombres simples non binaires) en permettant l’émission de messages complexes en un temps très court. [Malheureusement ceci n’est pas le cas des canaux optiques car, étant considérés comme un système déjà ancien, il est supprimé dans certaines AYUUBAA (réseaux).]

/…

Navigation intersidérale et atmosphérique

Nos OAWOOLEA UEWA OEMM utilisent comme système de référence notre propre système de coordonnées galactique (de type que vous dénomez « polaire »). Le procédé pour matérialiser un tel cadre référentiel consiste à sélectionner quatre sources de radiation dans la galaxie, situées respectivement à une distance de IUMMA (notre astre solaire) en unités terrestres :
12 382,26 parsecs
19 002,64 parsecs
31,44 parsecs
899,07 parsecs

Il s’agit de noyaux émetteurs intra-galactiques que nos XAANMOO ont sélectionné parmi les plus stables (et pour d’autres caractéristiques). Leurs déplacements par rapport au système référenciel galactique sont parfaitement connus, et ainsi de simples fonctions de conversion permettent, grâce à un procédé de calcul approprié, de situer un quelconque « point-problème » à l’intérieur du cadre de référence idéal, si l’on connaît avec assez de précision les distances aux noyaux émetteurs. Dans la pratique, ce n’est pas cette distance que l’on mesure mais les rapports trigonométriques des angles que forment, entre eux, les rayons idéaux depuis le « Point-Problème » (dans notre cas :le Vaisseau) jusqu’aux sources radiantes proprement dites (voir note 8 Ndt: non jointe). Pour cela, comme nous vous l’expliquerons dans la note, l’UEWA possède quatre équipements d’acquisition de données (UAXOO) qui livrent leur information au XANMOO central. Une fois les coordonnées polaires de position « connues » par celui-ci, il intègre la séquence de faits relatifs à une trajectoire que suit durant un certain temps l’UEWA, et il est alors capable d’afficher à un instant donné la distance par rapport à n’importe quelle entité galactique (notre UMMO par exemple). De plus, ces données servent pour corriger automatiquement la trajectoire en évitant les zones connues comme dangereuses (haute densité de cosmolites, radiation intense, température élevée à proximité des étoiles, etc.).

Naturellement, une telle information est ajoutée (simultanément) aux données qu’apportent les autres organes UAXOO (détecteurs). Le XANMOO compare les deux trains d’information. Quand apparaissent des discordances (ceci peut être dû au fait que les éléments mémorisés par rapport à la configuration galactique étaient erronés ou que les UAXOO [transducteurs] soient perturbés), à ce moment-là d’autres UAXOO se mettent en service pour confirmer la fiabilité informative des premiers. Les frères cosmonautes sont de plus informés de l’existence de cette anomalie et peuvent agir en conséquence.

Quand la UEWA OEMM se trouve en un point où il faut recourir à un changement de cadre tridimensionnel, on provoque alors artificiellement un phénomène appelé par nous OAWOOLEIDAA. Alors, toutes ses particules subatomiques situées au sein de l’enceinte, limitée par une superficie idéale nommée ITOOA (voir figure 7), s’inversent en pouvant disparaître du contrôle physique d’un observateur situé au sein de l’autre « cadre primitif ».

Dans le nouveau système – réel – de référence, les sources émissives que j’ai mentionnées antérieurement et qui servaient de « phares » au vaisseau, n’ont plus d’existence pour le Vaisseau transporté dans ce nouveau cadre tridimensionnel; notre galaxie même cesse d’être une entité perceptible au moyen d’un quelconque instrument détecteur aussi sensible qu’il soit (tout au moins notre science ne peut imaginer comment on pourrait concevoir un système physique capable d’avoir accès à un autre cadre tridimensionnel et qui apporte simultanément sa réponse au premier)].

Mais pour les voyageurs spatiaux, le nouveau cadre, la nouvelle  » perspective » du Cosmos [vous ne devez pas interpréter ce changement d’axes comme le passage à un second WAAM (univers ou cosmos) mais comme une nouvelle perception de celui-ci] n’est cependant pas isotrope. La nouvelle présence de champs gravitationnels due à la distribution de masses, champs électromagnétiques et grandes nébuleuses de corpuscules « infinitésimales » fortement ionisés, servent maintenant de nouvelles références provisoires de route.

La UEWA OEMM avait atteint, avant la OAWOOLEAIDAA, une vitesse de régime qui, avec l’accroissement correspondant dû à l’augmentation de masse subie au ras de ce phénomène, constitue l’étape cinématique initiale dans le nouveau système tridimensionnel.

A cet instant le XANMOO central mémorise les ultimes références de position par rapport aux quatre centres sidéro-émetteurs cités, pour, immédiatement après, sélectionner six points provisoires de référence dans le nouveau cadre, lesquels servent pour fixer la position de l’UEWA dans un système qui lui est étranger. Toute cette information est informatisée pour calculer à chaque instant quelle serait la nouvelle position du vaisseau s’il retournait dans l’ancien cadre tridimensionnel (c’est-à-dire la Galaxie qui nous est familière). Naturellement on connaît avec une relative exactitude la fonction mathématique du  » plissement de l’espace  » que nous appelons UXGIGIAM ONNOXOO . Les erreurs d’évaluation dans une telle situation de retour sont de grandeurs variables [de l’ordre de centaines de KOAE (1 KOAE = 8,71 kilomètres terrestres) jusqu’à des marges d’erreur de l’ordre de 10.5 KOAE).
Ces erreurs sont dues :
– Au fait que le nouveau système de référence choisi dans le nouveau cadre est arbitraire ou imprécis, car il est impossible de fixer un système absolu de référence avec les moyens limités de l’UEWA.
– Au fait que les  » conditions isodynamiques « , comme nous nommons les plissements apériodiques du WAAM, ne peuvent être calculées analytiquement avec précision. C’est ce que vos frères mathématiciens terrestres appellent aujourd’hui : un « problème flou ». Un processus itératif de calcul réalisé par le XANMOO permet naturellement de déterminer des solutions approximatives.

Quel que soit le cadre où elle se trouve, l’Uewa doit être accélérée tout le long de sa trajectoire, aussi bien pour atteindre des régimes de vitesse qui lui permettent d’arriver dans le temps prévu à ses différents objectifs, que pour éviter une quelconque entité physique perturbatrice (un cosmolite gigantesque par exemple). Les taux d’accélération atteignent rarement des valeurs de 24500 GAL, exprimées en unités terrestres (NdT: GAL: Unité spéciale employée en géophysique pour exprimer l’accélération = 0,01m/s2. Donc 24500 GAL = 245 m/s2 = environ 25 « G »). Des accélérations supérieures provoqueraient non seulement des effets désastreux de type biologique sur les OEMII voyageurs malgré leurs systèmes de protection, mais aussi sur la structure et infrastructure du vaisseau. [Je vous ai déjà décrit dans la note 6 et dans les paragraphes précédents se rapportant à la phase OOE la nature de ces systèmes de protection].

Les problèmes les plus importants qui doivent être résolus en route sont ceux dérivés de la présence de quatre types de facteurs qui constituent un indiscutable danger pour l’UEWA OEMM :
– Températures élevées à proximité de noyaux stellaires.
– Niveaux de radiations intenses dans des zones déterminées.
– Destruction ou perforation du vaisseau par l’impact de cosmolites de différents calibres.

La meilleure solution pour les trois premiers cas consiste en une nouvelle OAWOOLEAIDAA, quoique dans le troisième cas, comme la présence de cosmolites dangereux peut être détectée facilement à une certaine distance, on peut faire une modification de trajectoire pour l’éviter.

L’effet d’abrasion continue que subit la zone externe de la XOODINAA (membrane) à cause de la poussière cosmique constitue un autre inconvénient grave. Une telle perturbation est négligeable pendant les voyages « courts », mais il n’en est pas de même en ce qui concerne les longs trajets. L’usure par friction peut endommager gravement les organes intégrés dans la XOODINAA. Nos vaisseaux possèdent un système protecteur que je vous décris dans la note 19 (page 69-3). Comme expliqué dans cet appendice, la luminescence de couleur orangé que l’on observe sur nos UEWA n’est qu’un effet secondaire de cette protection technique.

L’entrée de nos vaisseaux dans l’écorce gazeuse qui entoure quelques très rares OYAA (astres froids) présente, comme vous pouvez le supposer, un autre ordre de problèmes graves.

Comme je vous l’ai expliqué, monsieur, le profil de nos OAWOOLEA UEWA OEMM n’est pas dû au hasard et n’obéit pas à des motifs d’esthétique ou de présence de voyageurs (voir note 10 en regard). Leur morphologie correspond au dessein d’être la plus proche possible de la structure idéale qui permet une OAWOLEAIDAA (transfert du système tridimensionnel) avec un minimum de puissance nécessaire à l’instant to, mais pour cela il faut sacrifier une configuration structurale qui par ailleur serait idéale (finesse aérodynamique) pour le déplacement dans un fluide visqueux comme peut l’être l’air atmosphérique.

Cette forme géométrique du vaisseau, peu en accord avec les postulats de l’aérodynamique, pour une structure qui doit dans de nombreuses occasions se déplacer au sein de couches gazeuses aux caractéristiques très différentes (composition chimique, température et densité), doit absorber une nouvelle série de problèmes inévitables qu’un dessin aérodynamique réduirait considérablement.

En effet, quand une de nos UEWA pénètre dans les couches les plus denses d’une atmosphère quelconque avec des vitesses que vous qualifieriez d’hypersoniques pour ce fluide, la chaleur transférée à la XOODINAA tant par la couche de choc que par la couche limite (j’utilise des termes qui vous sont familiers car nos concepts de la mécanique des fluides se formulent d’une manière différente) ne pourrait être absorbée – malgré ses capacités élevées d’ablation – dans des cas limites sans que de nombreux organes ne se détériorent et même sans que sa surface ne fonde.

Les pertes énergétiques seraient de plus très élevées étant donné qu’il n’est pas possible de conformer géométriquement le profil de la UEWA pour que le régime laminaire de la  » couche limite  » soit contrôlé, ce qui fait que dans certaines phases il deviendrait turbulent.

En résumé, tout le problème se réduit à contrôler ou à obtenir une maîtrise rigoureuse de ce que vous appelez  » COUCHE LIMITE et ONDE DE CHOC  » sans modifier le profil du vaisseau, de telle façon que :

  • puissent être contrôlés aussi bien le gradient de vitesses dans toute la section de la couche limite que l’épaisseur de celle-ci dans des limites précises, empêchant ainsi le passage indésirable du régime laminaire au régime turbulent ;

  • puissent être contrôlés pour chaque vitesse, la distance réelle des deux (NdT: couche limite et onde de choc) à la XOODINAA (membrane) de manière à ce que le transfert calorifique soit supportable dans les cas les plus défavorables.

Malgré tout cela, il faut obtenir des valeurs de refroidissement élevées avec l’aide de l’évaporation du lithium  » transpiré « .

La technique qui nous permet ce contrôle efficace du contour gazeux ou liquide du vaisseau est censurée dans ce document simplement descriptif et ses bases scientifiques ne sont pas connues par les spécialistes de la Terre (voir note 11 en regard).

L’équipement YUXIDOO dont la fonction consiste à modifier le profil des gradients dynamiques dans les couches gazeuses voisines, se trouve dans une section annulaire dans la DUII (couronne du vaisseau, voir image 1 – 20 ).

Les performances de vol sont aussi assurée à l’intérieur de larges limites de tolérance. Par exemple, une vitesse standard sélectionnée pour des vols dans une atmosphère de type UMMO, est de 12,08 MACH (traduite en unités terrestres). A ce régime, la compression de l’onde de choc est telle que la température dépasse les 3500° C. Les molécules de gaz en se dissociant sont fortement ionisées et la chaleur transférée aux couches environnantes est très élevée.

Figure 7

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(IITOAA)

Note 10 :

La morphologie structurale de nos OAWOOLEA UEWA OEMM présente un profil particulier qui se rapproche assez du prototype idéal que nous appelons YONNIANA (c’est un terme mathématique intraduisible).
YONNIANNA est un solide de révolution que nous vous décrirons par la suite. Sa configuration comme volume modèle est maximale pour la construction d’un vaisseau qui soit capable d’inverser ses IBOZOO YUU pour voyager dans un autre cadre tridimensionnel.
Je vous ai déjà expliqué que pour atteindre l’OAWOOALEAIDAA , une masse quelconque exige un apport énergétique dont la quantité dépend exclusivement de la valeur de cette masse inerte. Bien entendu après cette inversion, cette énergie est restituée lentement sous forme de masse mais ceci est une autre question marginale.
Il est évident que l’apport d’énergie ne se réalise pas en un instant. Dans un processus préalable, différent niveaux de puissance vont être amenés à chaque instant. Près de l’instant T0 de l’OAWOOALEIDAA, la puissance nécessaire va en augmentant jusqu’à atteindre dans certains types de structures des niveaux très élevées.
La fonction PUISSANCE (fonction du temps) est différente pour chaque type géométrique de structure (image A – voir bas de page), c’est-à-dire qu’elle varie en fonction du profil ou forme de l’enceinte.
Dans les images, nous avons représenté sept structures, en supposant une masse identique pour toutes (pour que l’énergie d’inversion des IBOZOO UU soit équivalente).

Voyez cependant comment la puissance mise en jeu à chaque instant durant l’intervalle Δt qui précède T0 (inversion des IBOZOO UU) varie pour arriver à atteindre une valeur démesurée par rapport à d’autres modèles dans le cas du cylindre.

Il existe un cas particulier non représenté dans la série : tétraèdre régulier; pour une masse en configuration polyèdre, la puissance nécessaire à l’instant T0 tends vers l’infini, pendant que Δt devient pratiquement nul. Inutile de suggérer qu’un vaisseau construit avec une tellestructuration périphérique est irréalisable.
La série de l’image A a été ordonnée suivant le critère de classification des profils en fonction de la « puissance maximum nécessaire » pour obtenir l’OAWOOLEAIDAA.

Le type structural le plus adapté est, comme je vous l’ai indiqué plus haut, l’YONNIANNAA. Malheureusement, des exigences de fonctionnement incompatibles entre elles exigent de « forcer » le profil jusqu’à une forme qui, tout en conservant quelques traits du premier, puisse à la fois remplir d’autres multiples conditions simultanées en relation avec la navigation intragalactique et avec la fonction des équipements de bord.

YONNIANNA est la dénomination que nous donnons à un solide de révolution dont le semi-profil est exprimé analytiquement par une fonction très élémentaire que vous connaissez sûrement :

Si la YONNIANNAA était exprimée par un volume, la surface hachurée de l’image B serait la résultante de la reproduction sur un plan de symétrie A,B, du solide de révolution en tournant sur l’axe de rotation des ordonnées y,-y. Le plan équatorial serait défini par la valeur y=1 et le volume s’étendrait théoriquement jusqu’à l’infini.
D’autre part, ce profil ou un autre est valable pour naviguer dans l’espace galactique. Quand je fais référence au « profil optimal », je l’exprime en relation avec la plus petite « puissance maximum », nécessaire pour inverser ses sousparticules, mais malheureusement ce n’est pas le cas quand il s’agit d’un vol au sein d’un fluide visqueux comme l’air qui vous est familier. (Observez que la seconde structure de la liste représente un cylindre se terminant par deux ogives)
Naturellement les profils de l’image A (bas de page) sont sélectionnés comme échantillons aléatoires.

Note 11 :

Il est possible de contrôler le gradient thermique des molécules d’un fluide (et par là sa vitesse moyenne) grâce à un transfert énergétique à distance.
Imaginez une molécule (de l’image n11-A çi-dessous) située à une distance de notre YUUXIIO (équipement de contrôle des gaz) et qui se déplace avec une énergie cinétique déterminée le long d’une trajectoire définie.

On peut réaliser un transfert d’énergie dW à la molécule, transfert qui modifiera son état d’inertie (vitesse, masse et direction).
Ce transfert dW est une fraction infinitésimale de l’énergie en accroissement engendrée par l’équipement YUUXIIO, énergie dont la valeur sera ΔW. Ainsi :

= paramètre du rendement du YUUXIO et de la masse moléculaire:

« d » exprimé dans l’image n11-A (plus haut) comme la distance représentée par notre caractère

Il est évident que si l’on désire contrôler des strates gazeuses très éloignées du Vaisseau, il faudrait des énergies d’activation très grandes, ce qui fait qu’en pratique le contrôle de masses importantes de fluide est irréalisable.

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D69-5

Explications concernant le comportement apparent des UEWA OEMM

Je vous ai déjà expliqué, monsieur, que nos UEWA OEMM (astronefs) se déplacent au sein de l’atmosphère à grande vitesse (bien que les plus grandes valeurs dans ce cas ne puissent être comparées avec les régimes cinématiques possibles dans l’espace dépourvu de fluide visqueux).

Les sauts brusques que certains de vos frères terrestres ont cru percevoir dans la vitesse d’astronefs similaires appelés par les journalistes terrestres : soucoupes volantes, OVNI, UFO, etc., exigent une analyse plus objective.

Avant tout, je désire vous signaler qu’un pourcentage très élevé de ces témoignages se rapportent (en dehors de la multiplicité des cas frauduleux, erreurs optiques, hallucinations, erreurs de perception, attribution d’un caractère interplanétaire à de simples structures terrestres, etc.) à des vaisseaux mystérieux étrangers à notre civilisation d’UMMO. Mais tant que de tels vaisseaux sont structurés avec des bases technologiques semblables aux nôtres, comme semble le suggérer leur morphologie externe – et nous l’avons vérifié dans certains cas -, vous pouvez élargir les déclarations que je vais vous faire non seulement en ce qui concerne nos UEWA OEMM OAWOOLEA mais aussi aux structures provenant sans doute d’autres astres froids, bases de réseaux sociaux très évolués (voir la note 12 en regard).

Disparition du vaisseau

Un observateur qui se trouve à une distance qui n’est pas excessive, peut observer l’apparente  » annihilation  » instantanée d’un vaisseau de ce type. Cette pseudo-disparition peut avoir deux causes : comme je vous l’ai dit dans les pages précédentes, à l’instant (OWOALEAIDA) où tous les IBOZOO UU correspondant à l’enceinte délimitée par la ITOOAA changent « d’axes  » (OAWOO) dans le cadre tridimensionnel où se trouve placé l’observateur, toute la masse qui est intégrée dans cette enceinte cesse d’avoir une entité physique. Ce n’est pas qu’une telle masse soit  » annihilée », car le substrat de cette masse est composé par les IBOZOO UU ou autrement dit la masse s’interprète comme un PLISSEMENT DE LA CHAINE DES IBOZOO UU. Notre Physique interprète ce phénomène comme si l’orientation de cette dépression ou le plissement des entités constitutives de l’espace changeait de sens de telle manière que les organes sensoriels ou les instruments physiques de l’observateur ne sont plus capables de percevoir un tel changement (note 17 – manquante).

A cet instant t0, le vide dans l’enceinte est absolu. Il n’y a pas une seule molécule gazeuse et bien entendu aucune particule solide ou liquide, ni même une particule subatomique (proton, neutrino, photon, etc.) qui puisse être localisée probabilistiquement dans cette enceinte. Dit de votre manière : la fonction de probabilité est nulle en to. Toutefois une telle situation instable ne dure qu’une fraction infinitésimale de temps. L’enceinte se voit « envahie » consécutivement par des IBOAYAA (quantons énergétiques), c’est-à-dire que se propagent en son sein des champs électromagnétiques et gravitiques de diverses fréquences, elle est immédiatement traversée par des radiations ioniques et enfin se produit une implosion quand le gaz extérieur se précipite dans le vide laissé par la structure  » disparue « . Cette implosion constitue l’explication de ces  » détonations » ou  » tonnerres » que quelques observateurs terrestres d’OVNI ont cru percevoir dans certaines occasions après la disparition apparente du véhicule.

Cette disparition de l’UEWA OEMM au regard du spectateur éventuel ne doit pas toujours être interprétée comme un effet de ce processus d’inversion dans un cadre tridimensionnel différent. Quand l’observation est nocturne, les vaisseaux (tout au moins les nôtres) peuvent être parfaitement observés grâce à la luminescence générée secondairement par la XOODI NAA (voir note 19 – page précédente). La lumière émise par nos UEWA se situe dans la bande spectrale optique qui, pour la rétine de l’OEMII, corresponds à la gamme chromatique du jaune à l’orange. (Parfois d’autres vaisseaux présentent une autre bande chromatique car ils possèdent une XOODINAA d’une autre composition chimique comme nous avons pu le vérifier dans d’autres voyages que nous avons réalisés dans d’autres points galactiques.)

Ainsi donc, en accord avec ce phénomène secondaire, une telle luminescence peut être annulée par la même UEWA, ce qui fait que le véhicule semble « s’estomper » , « s’éteindre » ou « disparaître »

Note 12 :

Nos relations avec quelques civilisations établies sur d’autres OYAA (ASTRES froids) datent d’assez longtemps. La structuration biologique de telles Planètes habitées suit les mêmes lois que celles que nous connaissons vous et nous. La gamme des espèces et subespèces vivantes y est d’une richesse considérable, sans que l’on enregistre de grandes ressemblances parmi les phylums de chaque milieu écologique; au contraire, les schémas phylogénétiques respectifs présentent dans leur multiplicité phylétiques de profondes différences bioconfiguratives même en ce qui concerne les êtres les plus semblables d’un autre milieu planétaire.

Cela ne se passe pas toujours ainsi avec les organismes moins développés (oligocellulaires et monocellulaires) et avec les plus évolués (anthropomorphes). C’est-à-dire avec les extrêmes de l’échelle biologique. Ainsi nous avons constaté l’existence sur UMMO d’espèces de cyanophites (algues bleues [NdT]) et de certains flagellés parfaitement connus des biologistes de la Terre.

La ressemblance des êtres anthropomorphes est également évidente en dehors de quelques petites différences dans la pigmentation épidermique, dans l’atrophie de certains organes disfonctionnels, dans des différents degrés de développement musculaire, métabolique et par dessus tout neurocortical. Le développement de l’épiderme constitue aussi un signe progressif. Des récepteurs nerveux qui y sont intégrés peuvent subir de profonds changements qui leur permettent d’être sensibilisés à d’autres sphères de stimulus physiques ou en agrandissant l’extension dans le spectre jusqu’à des fréquences qui étaient jusqu’alors inaccessibles.

En arrivant sur cette Planète en l’an terrestre 1950 (les circonstances de notre arrivée sur Terre furent intéressantes et Je vous les narrerai un jour comme complément au document que vous avez reçu concernant notre arrivée en Espagne) et une fois assimilés la langue et les coutumes, nous pûmes nous mélanger aux OEMII terrestres. Nous pûmes nous informer, grâce aux publications imprimées typographiquement, des observations réalisées par des témoins éventuels qui purent observer des véhicules spatiaux avec une configuration semblable à celle de nos UEWA OEMM.

Naturellement nous étions certains que presque toutes ces descriptions n’avaient rien à voir avec nos propres Vaisseaux (nous nous référons à la décade comprise entre 1950 et 1960).

Mais quelques éléments attirèrent fortement notre attention :
– En examinant des photogravures insérées dans la presse et quelques textes spécialisés, nos premiers frères expéditionnaires observèrent que quelques profils de vaisseaux étaient techniquement IRRATIONNELS, ce qui pouvait s’interpréter de deux manières : ou bien il s’agissait d’une fraude naïve de ceux qui, ignorant la technologie de ces UEWA, prétendaient effrayer leurs frères terrestres non avertis ou qu’ils étaient originaires de civilisations inaccessibles jusqu’à maintenant, et capables de développer leur navigation intragalactique avec des bases scientifico-techniques qui nous sont totalement inconnues.
– La polémique entre  » croyants  » et  » sceptiques  » engagée à propos de l’énigmatique existence des O.N.I. (objets non identifiés) devait être considérée objectivement, en ce qui nous concerne, comme favorable à ces derniers car en analysant scientifiquement la question sous notre perspective, la raison était du côté de ceux qui acceptaient cette hypothèse avec un jugement serein. Jugement qui, avec une base scientifique du niveau terrestre, se porte garant du scepticisme modéré et de la naturelle méfiance des scientifiques et techniciens de votre Planète.

En effet : nos propres analyses révélèrent que la masse sociale de la Terre, s’appuyant sur le centre de cristallisation de quelques témoignages, véritables et vérifiés, s’était lancée dans une spéculation fébrile autour des narrations d’OEMII farceurs, journalistes sans scrupules, malades parano-mythomanes, névrosés… sans oublier la collaboration ingénue ou intéressée de frères avec une faible formation culturelle et un esprit critique peu élevé, frères qui, avec leurs illusions de perception et même victimes de croyances hallucinatoires, rendirent encore plus touffu et sombre un panorama déjà lourd et confus.

Face à cette perspective chaotique, il est clair que les OEMII sensés et équilibrés de votre Planète, qui au début abordèrent le problème sérieusement avec une méthodologie orthodoxe, furent déçus non seulement en découvrant la supercherie de quelques cas (nombreux sans doute) mais aussi en constatant qu’avec leurs moyens de contrôle, de détection et d’analyse limités, l’accès aux cas réels probables était totalement impossible.

En ce qui nous concerne, nous fîmes unilatéralement nos propres enquêtes sur Terre. Comme inconvénients il faut tenir compte du fait que nous n’avions pas un accès facile aux dossiers secrets qui étaient aux mains des organismes de l’administration Gouvernementale de quelques pays et que nous ne pouvions pas atteindre les hypothétiques témoins de la Terre sans risquer d’être démasqués ou de soulever de sérieux soupçons. De plus, nous n’avions pas assez de frères à consacrer à cette tâche car pour nous l’objectif fondamental qui nous a amenés sur cet OYAA, c’est-à-dire l’étude de la civilisation terrestre, était beaucoup plus important.

Mais par contre, en notre faveur nous avions le manque de préjugés qui inhibe toute tentative sérieuse des Terrestres au niveau de ces recherches, et surtout de pouvoir compter sur des moyens techniques de prospection et d’analyse inconnus de la technologie de vos frères.

En effet, nous pûmes localiser à proximité de cet Astre, la présence de structures navigantes qui n’étaient évidemment pas construites par des pays terrestres.., pas plus que par UMMO. Ces structures n’étaient pas préalablement identifiées dans nos mémoires. En réalité les faits codifiés à ce sujet par nous sont très rares; cependant, en observant une nouvelle UEWA (véhicule), la similitude de ses traits techniques avec ceux d’autres vaisseaux différents et d’une civilisation déterminée qui sont analogues peut servir comme critère d’identification pour nos XANMOO AYUBAA . Autrement dit, si par hypothèse nous voyions sur une autre Planète un nouvel avion à réaction encore non enregistré par nous, nous l’identifierons malgré tout comme originaire de la Planète Terre – même s’ils n’ont pas de signes distinctifs – car nos XANMOO  » trouveraient  » en lui des traits techniques propres à la seule Planète Terre. Je vous disais donc, qu’au contraire, de telles découvertes ne purent être identifiées comme originaires d’un Réseau Social connu.

De tels vaisseaux utilisaient cependant – ce qui était évidemment prévisible – des bases technologiques de navigation spatiale semblables aux nôtres. Nous  » nous sentîmes  » observés par eux (je ne peux vous expliquer ce point) et en aucun cas ils ne répondirent à nos codes d’identification.

Dans un des cas, la finesse résolutive des faisceaux d’ondes gravitationnelles émis par eux, avec sans doute comme objectif l’obtention d’une image fidèle de la structure interne de notre vaisseau, était si extraordinaire (à tel point que nos propres équipements UAXOO [détecteurs] furent incapables de la mesurer) que, conscients de notre infériorité technique, nous dûmes recourir à l’OAWOOLEAIDAA (inversion de la masse).

Très récemment, deux épisodes d’un autre ordre ont complété nos observations précédentes. Nous croyons, avec un degré certain de fiabilité, que nous avons vraiment obtenu des contacts personnels dans cette même écorce de OYAAGAA (Terre) avec des OEMII originaires d’autres OYAA qui, par une démarche similaire à la nôtre, semblent s’être intégrés sans éveiller de soupçons dans le Réseau Social Terrestre.

De tels contacts ont surgi dans un climat de mutuelle méfiance, car ces êtres ne peuvent être vraiment qualifiés de véritables membres d’un autre Réseau Social étranger à la Terre, jusqu’à ce qu’un apport de preuves soit plus convaincant. A ce niveau, nous nous montrons beaucoup plus méfiants que vous malgré que les épreuves auxquelles ils ont été secrètement soumis ne présentent pas un caractère négatif.

D 71

Il n’est pas possible de faire un résumé succinct des caractéristiques physiques de nos (XANMMO BAA) (on pourrait traduire par ordinateur).

On peut néanmoins faire ressortir les différences basiques entre les équipements que vous utilisez et ceux d’UMMO.

En premier lieu, vous faites la différence entre ordinateurs numériques et ordinateurs analogiques.

Les processeurs de données emmagasinent l’information en l’encodant en système de numération binaire, qui est mis en séquences sous forme de mots ou caractères qui se réduisent à des « bits ». La structure des unités arithmétiques est dessinée de façon à réduire la complexité des circuits.

Sur les ordinateurs analogiques de la TERRE, une série de modules convenablement interconnectés et avec des circuits spéciaux (intégrateurs, différenciateurs…) interprètent un quelconque processus physique sous forme de fonction analogique, mais projetée avec des potentiels électriques, ce qui en résumé se réduit à une série de fonctions sinusoïdales d’amplitude, fréquence et phase différentes.

Au point de vue fonctionnel, nos XANMMO BAA sont simultanément numériques et analogiques. Par exemple, quand se pose un problème de géométrie analytique, les XAN ELOO (organes ou unités de sortie) procurent aussi bien des résultats quantitatifs discontinus (digitaux) fournissant par exemple, en ENMOO EE, (unités de superficie) l’aire d’une hyperbole de révolution, que le graphique de son équation et la visualisation en 3 dimensions de son image (opérations analogiques).

Bien entendu la sélection de l’équipement analogique qui intervient dans le traitement a été pré-programmé dans ce que vous appelleriez des (routines intégrées dans une unité de mémoire périphérique) bien que le processus physique et les dénominations sont très différents, et par une opération de type digital en base 12, ces unités sont à leur tour projetées dans le processus global.

BASE OPÉRATIONNELLE

Il est certain que si vous utilisez des valvules électroniques ou des transistors dans vos circuits, il faut alors un type de codage que vous appelez BOOLÉEN du type TOUT- RIEN (> | – ) ZÉRO – UN. Les unités arithmétiques travaillent avec un meilleur rendement et un degré de fiabilité que vous n’obtiendrez pas en employant votre système de base 10.

Ainsi des opérations en système binaire comme :
101 + 111 = 1100 (5) + (7) = (12) peuvent nécessiter, si les chiffres sont élevés, un grand nombre de bits pour être exprimés.

Les unités IYOAEE BOO et les XANWAABUUASII (MÉMOIRES DE TITANE) peuvent par contre opérer en base réelle d’UMMO (c’est-à-dire : 12) comme nous allons le voir.

« CIRCUITS AMPLIFICATEURS » – IYOAEE BOO (CIRCUITS DE CALCUL)

Les dispositifs amplificateurs de voltage ou d’intensité de la TERRE sont basés sur les propriétés de l’émission cathodique dans le vide, commandée par une électrode auxiliaire (grille) ou sur les caractéristiques de l’état solide comme dans le cas des diodes et transistors de germanium ou silicium, ingénieuse invention que nous ne connaissions pas.

Il faut observer que de tels circuits N’AMPLIFIENT PAS L’ÉNERGIE, de plus, la puissance de sortie est toujours inférieure à celle de l’entrée (rendement inférieur à l’unité). Ils amplifient seulement la tension aux dépens de l’énergie engendrée par une source énergétique auxiliaire (PILE OU REDRESSEUR DE COURANT ALTERNATIF).

Les éléments ODU – GOAA (amplificateurs nucléiques) ont des caractéristiques totalement différentes:

Primo :

La base n’est pas électronique (ni de vide, ni en état de cristal solide) ; elle est nucléique (noyau de l’atome). Une faible énergie d’entrée (neutrons ou protons unitaires tombant sur quelques atomes) provoquent par fission du noyau une grande énergie.

Secondo :

Nous voyons donc que le rendement est nettement supérieur à l’unité. A la sortie de l’amplificateur élémentaire, nous obtenons cette énergie sous forme THERMIQUE et non ÉLECTRIQUE, quoique dans un processus postérieur, cette chaleur se transforme en ÉNERGIE ÉLECTRIQUE.

TERTIO :

La base de ces éléments étant purement atomique (seules quelques unités entrent en jeu au lieu de trillions d’atomes), le degré de miniaturisation est extraordinaire, pouvant emmagasiner de très complexes circuits dans des volumes très réduits.

Sur le dessin vous pouvez observer l’analogie symbolique entre une TRIODE (valve amplificatrice de la Terre) et un ODU GOAA (élément amplificateur d’UMMO).

(S71-f1)

Vous pouvez observer qu’une énergie d’entrée (Flèche verte) peut déclencher une grande énergie (Flèche rouge) mais seulement la déclencher !. Elle n’engendre pas de l’énergie : elle extrait cette énergie électrique provenant de la batterie ( (S71-s1) ).

Au contraire, dans l’ODU GOAA, une très faible énergie (NEUTRON) (FLÈCHE VERTE) provoque une scission nucléaire en un seul atome (S71-s2) dont la fission libère une énergie énorme (Flèche rouge) captée par l’AASNEII ( (S71-s3) ) et transformée de chaleur en électricité en ( (S71-s4) ).

En principe, ce processus est analogue à celui que vous utilisez dans les réacteurs nucléaires ou piles atomiques mais il est commandé par un seul atome dans notre ODU GOAA.

Dans les ordinateurs numériques de la Terre, des équipements appelés unités arithmétiques effectuent à grande vitesse des opérations élémentaires (sommes, soustractions…) en employant des modules transistorisés.

UMMO utilise des IYOAEE BOO, basés sur des réactions chimio-nucléaires à échelle microphysique à la place des transistors.

Pour cela nous employons quelques centaines de ces réactions basiques, choisies spécifiquement, pour que les nombres simples utilisés soient exprimés en système de base 12.

Par exemple : la codification de cette addition : et la vérification correspondante.

12 + 1 = 13

Se réalise au moyen de cette réaction. (Dans laquelle interviennent des micromasses parfaitement contrôlées et non pas des billions d’atomes comme si les masses en réaction étaient grandes.

(S71-f3)

Le résultat de la réaction est analysé avec une trés grande précision et de nouveau codé pour une opération ultérieure en séquence.

LA STRUCTURE BASIQUE DES XANWAABUASII DIIO (MÉMOIRES DE TITANE)

Les ordinateurs numériques de la TERRE utilisent généralement une mémoire centrale de noyaux magnétiques de ferrite et diverses unités mémoire périphériques, de bande magnétique, disques, tambours ou baguettes avec une bande hélicoïde.

Ces unités sont capables d’accumuler, codés magnétiquement, un nombre très limité de « bits » (quoique les chiffres soient de plusieurs millions).

Les temps d’accès sont par contre très acceptables.

Voyons maintenant d’une manière élémentaire la base technique de nos XANWAABUASII (mémoires de données en TITANE).

Le problème se posa quand les antiques mémoires de type photo-électrique (grandes superficies de sélénium dont les valeurs étaient mémorisées sous forme d’impulsions lumineuses , lesquelles projetées sur ces plaques étaient enregistrées sous forme de points chargés électrostatiquement) furent insuffisantes. Insuffisantes (à cause du grand volume exigé pour leur positionnement) nécessaire pour accumuler les milliers de trillions de chiffres qu’elles exigeaient, des millions de OBXANWAII (on peut traduire par « ROUTINES ») et DONNÉES NUMÉRIQUES d’un programme de CALCUL. (Nous n’avons jamais utilisé une quelconque mémorisation magnétostatique).         DAOO/6 (FILS) de DAOO/4, projeta pour la première fois de codifier micro physiquement (ni optiquement, ni magnétiquement) les données numériques ou CARACTÈRES, avec une base IBOAAYANOA (pourrait se traduire par « QUANTIQUE »).

Nous savons que l’écorce électronique d’un atome peut s’exciter quand les électrons atteignent différents niveaux énergétiques appelés quantiques sur TERRE. Le passage d’un état à un autre est réalisé par libération ou absorption d’énergie quantifiée qui possède une fréquence caractéristique. Ainsi un électron d’un atome de TITANE peut changer d’état dans l’écorce en libérant un IBOAAAYA OOU (PHOTON) mais dans l’atome de DII0 (TITANE), comme dans d’autres éléments chimiques, les électrons peuvent passer par différents états en émettant divers types d’IBOAAYA ODU (PHOTONS ou « QUANTUMS ») de diverses fréquences. Vous appelez ce phénomène « spectre d’émission caractéristique de cet élément chimique » ce qui permet de l’identifier par mesure spectroscopique.

Ainsi, si nous réussissons à altérer à volonté l’état quantique de cette écorce électronique du DIIO (TITANE), nous pouvons le convertir en porteur, stockeur ou accumulateur d’un message élémentaire, d’un NOMBRE.

Si l’atome est susceptible, par exemple, d’atteindre 12 états (ou plus), chacun de ces niveaux symbolisera ou ENCODERA un chiffre de zéro à douze.

De plus : une simple pastille de TITANE comprend des billions d’atomes. Nous pouvons

donc imaginer l’information codée qu’elle sera capable d’accumuler. Aucune autre base MACROPHYSIQUE de MÉMOIRE ne peut lui être comparée.

Les blocs de TITANE que nous utilisons doivent présenter une structure cristalline parfaite et un degré de pureté chimique de rendement 100 %. Il suffirait qu’il y ait certains atomes d’impureté (fer, molybdène, silicium…) pour que ce bloc soit inutilisable.

Vous pouvez alors vous demander : comment peut-on avoir accès à ces atomes un par un pour les coder en les excitant ou pour extraire l’information (décodage) accumulée ?.

Un schéma ou un dessin élémentaire éclairera les idées.


(S71-f2)

Sur un bloc de TITANE tombent trois faisceaux (symbolisés sur le dessin avec les couleurs carmin, bleu et vert) de section infinitésimale et de fréquence très élevée, capables de traverser le bloc sans affecter les noyaux de ses atomes (bien qu’en affectant les couches électroniques respectives). On utilise par exemple des fréquences de l’ordre de 8,35.1021 cycles/seconde et différentes pour chaque faisceau. ( (S71-s5) | (S71-s6) | (S71-s7) ) sont les trois générateurs de fréquence.

Ces fréquences très élevées tombent en dehors du spectre caractéristique du TITANE car ces faisceaux considérés indépendamment ne sont pas capables d’exciter un par un ses électrons corticaux.

Mais cela ne se passe pas ainsi quand les trois rayons tombent simultanément sur un ATOME spécifique (le (S71-s8) du dessin). Alors la superposition ou mélange des trois fréquences provoque un effet que vous connaissez depuis très longtemps. appelé BATTAGE ou HÉTÉRODYNE, et qui donne comme résultat une fréquence beaucoup plus basse qui coïncide avec n’importe quelle raie spectrale du TITANE.

L’atome est donc excité et comme les trois faisceaux orthogonaux peuvent se déplacer dans l’espace avec une grande précision, ils localisent ainsi tous les atomes du bloc, un par un.

Le processus décodeur (qui oblige l’écorce électronique à revenir à son état quantique initial se réalise d’une manière inverse).

Nous devons faire les déclarations complémentaires suivantes car dans un travail simplificateur nous avons schématisé infantilement le système.

1°.-

Dans la pratique, on utilise pour chaque atome de TITANE seulement dix états quantiques qui correspondent aux 10 raies spectrales suivantes :

323452
334902
334940
336122
337280         (exprimées en
399864          unités TERRESTRES)
430591
453324
453478
453558

Ceci signifie que pour chaque chiffre codé quantiquement (base 12) nous devons exciter non pas un, mais deux atomes (10 + 2).

2°.-

Comme une fois codé l’atome est réduit à son état initial, à l’inverse d’un noyau toroïde de ferrite qui donne son information (sans perdre son excitation magnétique) un nombre indéfini de fois, chaque chiffre codé se répète des centaines et des milliers de fois pour posséder une accumulation suffisante d’information.

3°.-

Il est très important que les atomes aient une grande stabilité spatiale dans le cristal de TITANE, car une quelconque oscillation thermique rendrait impossible sa localisation par les trois faisceaux de haute fréquence. Le cristal de Titane travaille à température pratiquement égale au zéro absolu.

ENTRÉES ET SORTIES DANS LES XANMOO (CERVEAUX ÉLECTRONIQUES)

Dans les ordinateurs numériques de la TERRE on utilise divers codes de programmation ou langages intelligibles par des équipements hétérogènes. Ainsi vous avez envisagé des LANGAGES MACHINE comme le FORTRAN, COBOL, PAF, ALGOL, UNCOL…

Vous introduisez cette information codée au sein de l’ordinateur au moyen de cartes perforées, de bande perforée, de bande magnétique ou bien de lecture optique et magnétique de caractères typographiques.

Les résultats ou résolutions du problème sont obtenus dans les ordinateurs numériques ou analogiques par divers équipements de sortie (oscillographes de rayons cathodiques, inscripteurs typographiques, perforateurs de bande ou traceurs de courbes).

Les XANMOO d’UMMO absorbent directement les données du problème et sa rédaction de l’exposé (pour autant que cette dernière soit bien formulée) en langage STANDARD d’UMMO et soumise en caractères typographiques ou de manière phonique.

Une pré-programmation complexe accumulée dans le XANMOO, ou bien dès la fabrication de l’équipement, interprète les éléments logiques de l’exposé, absorbe les données typographiques et en cas de doute l’expose grâce à l’équipement de SORTIE des données.

L’obtention des résultats est obtenue par trois types de GAA EIBIENEE (pourrait se traduire comme visualisateurs d’images).

(GAA OBEE A) Imprimeurs (typographie, ligne et encre dégradée, polychrome ou blanc et noir).

(GAA DNMAAEI) Visualisateurs numériques (simples compteurs de base 12).

(UUEIN GAA EIMII) : Visualisateurs tridimensionnels d’images.

D 73

NOTE 2.

Nous utilisons divers procédés pour fixer sur une lame rigide ou flexible une image qui peut-être visualisé stéréoscopiquement. La UULAYA NAI DEE n’est pas la plus récente mais ne requiert qu’une technologie très élémentaire.

Ce procédé à une base différente de ce que vous connaissez sur TERRE actuellement pour obtenir des effets de photographie en relief (système GAUFFRE, HOLOGRAMME, ANAGLYPHE, LUMIÈRE POLARISÉ, etc.). Nous vous le décrivons succinctement.


(S73-A)

Image agrandie non proportionnelle.

Sur une base (S73-1) de polymère rigide ou souple est déposé une fine pellicule transparente et visqueuse sur laquelle se trouve en suspension de fins disques microscopiques que nous appelons UULIBOO DEE (calibre de l’ordre de 8 microns terrestres)

Les UULIBOO DEE sont préparés par de complexes procédés technologiques que vous ne connaissez pas. Ce sont des cristaux d’oxydes métalliques qui sont préparés en les magnétisants de deux modes distincts : (S73-2) et (S73-3) de manière qu’une fois intégrées à la pellicule visqueuses et soumis à un fort champ magnétique, 50% sont orientés vers une direction et le reste vers une autre (voyez l’image ).

Ces micros disques peuvent se sensibiliser électrostatiquement pour 172 tons distincts de couleur, couvrant pratiquement le spectre visible.

La lame ainsi préparée peut-être impressionnée avec deux images d’une paire stéréoscopique. Tous les UULIBOO (S73-2) enregistrent l’une d’elle qui ensuite ne peut être observé qu’à la distance de vision claire de l’œil (S73-4). En revanche les disques (S73-3) sont moins perceptibles à cet œil car ils sont presque orientés tangentiellement aux rayons visuels vers le cristallin de celui-ci.

Vous ne dépassez ces effets obtenus avec ce système que par les hologrammes. Nous disposons d’autres systèmes capables de projeter des images tridimensionnelles dans un espace vide ou gazeux.

D 541

Si nous pouvions synchroniser le temps avec vous sans perturbation des relations spatio-temporelles nous dirions que pour mes frères de UMMO nous sommes aujourd’hui en l’année de Ummo 5923 de la troisième ère et donc pratiquement sur le point d’initier la quatrième [lettre de 1987. Le passage à la 4° ère est signifié dans la lettre NR 18 le 9 juillet 2003]. Dans ce schéma idéalisé (il l’est parce qu’une synchronisation temporelle aussi parfaite n’est pas possible)  La figure divine de Jésus de Galilée né sur OYAAGAA (Planète Terre) aurait surgi autour de l’année Ummo 2541 de la seconde ère.

Les dates importantes dans notre chronologie sont (exprimées en années U.)

Apparition des premières traces de thérapie médicale 390 première Ere

On découvre la véritable rotation de Ummo 3326 1e Ere

IUI 12 fils de IUI 11 meurt:  4331   1e Ere

On construit les premiers toroïdes gigantesques pour l’obtention de l’énergie électrique en partant du champ Magnétique de Ummo   5607   1e Ere.

On obtient les premières images réelles sur une surface sensibilisée dans l’année 402   2e Ere

On invente les premiers générateurs de force (rotatoires) au gaz méthane AACXBOUZZ  752  2e Ere

Naissance de la cruelle enfant IE 456  en l’an 1230   2e Ere

UMMOWOA naît en 1283 seconde Ere.

UMMOWOA se désintègre en 1405 2e Ere

Naissance de iMMII 28 fils de IMMII 22 et avec lui la moderne BIEEUIGUU (psychologie neurobiologique)  4100  2e Ere

On construit les premiers moteurs à plasma   5476  2e E.

Séparation sur UMMO de la Nouvelle Société IGIAAIUYIXAA   5902  2e E.

A partir de l’an 6000 suit une ère dont le calcul n’est pas pris en compte sur UMMMo.  Elle a duré 11750 années Ummo (ndt: # 2488,5 années terrestres) et s’intitule AGFUIUU  DUUA. C’est la « Nuit noire de Ummo »

Ensuite commença l’instant zéro de la troisième ère (Notre Temps)

En l’an 75 arrivèrent des nefs de l’Astre froid DOOCAIAA

On découvre les atomes de Krypton de l’OEMBUAUF   315   3e Ere

On fonde les principes de Biogénétique cosmologique     2906   3e Ere

Les débuts lointains de l’Humanité de Ummo ont laissé leur marque sur de nombreux restes archéologiques. Nos méthodes d’analyses stratigraphiques, qui nous permettent d’analyser n’importe quelle zone topographique sans aucune destruction, en explorant le terrain couche par couche à des épaisseurs laminaires de moins de 0,2 microns en utilisant de fins faisceaux de particules (note 1) neutriniques et un récepteur qui pénètre à grande profondeur dans le terrain en fondant au moyen de gaz ionisé à très haute température le milieu rocheux et en transmutant les résidus en hydrogène gazeux, nous ont permis d’étudier pratiquement tout le grand continent de OYAAUMMO (voir image 1)

Grâce à ce système, jusqu’aux petits restes osseux fossilisés et à des restes diminués des anciennes ferrailles peuvent être détectés. Leur forme est codifiée en modèles à trois dimensions et sont emmagasinées dans des mémoires biologiques. Il n’est pas nécessaire d’extraire ces restes de leur cadre au contraire de ce que font les paléontologues et archéologues de la OYAAGAA (TERRE). Nous supposons que vos descendants seront horrifiés quand ils analyseront historiquement la grande spoliation de la Terre que vos analystes ont réalisée, en extrayant ces restes de leur cadre topologique. (Nous ne sommes pas en train de critiquer la méthode, car dans le cours actuel de la technologie de la Terre, l’étude des civilisations passées n’aurait pas été possible sans exhumer ces restes, les restaurer et les déposer dans les musées).
Nous aussi disposons de musées où s’accumulent les restes qui de manière similaire à celle développée par vos actuels archéologues de la Terre, furent isolés par nos précédentes techniques.

Nous pouvons même déterminer la couleur d’un objet enterré à grande profondeur. Le faisceau de neutrinos est d’une résolution telle qu’il analyse non seulement la densité mais la composition chimique ou moléculaire, non seulement de la surface de l’artefact ou du reste anatomique, mais aussi de sa masse interne. Plus tard un système décodificateur permet de discriminer le milieu rocheux ou argileux  qui entoure l’objet. Notre SANMOO AAYUBA (réseau d’ordinateurs) envoie ainsi à l’UULODASAABI (terminal de visualisation tridimensionnelle) une image qu’on peut amplifier ou réduire à volonté, de l’environnement topologique où se trouvent ces restes, qui sont visualisés comme s’ils flottaient dans l’espace (Espace: nous répétons; quil correspond au milieu de NIAA (roche) fangeuse, sablonneuse, etc, où se trouvent ces objets.

Une étude par traitement de toute l’information reçue, permet de reconstruire le cours historique de nos ancêtres, en partant de leurs propres restes fossilisés et des artefacts qu’ils construisaient (édifices, tunnels, ferrailles, récipients, armes, écrits, etc)
Ainsi nous avons pu isoler de très curieux documents qui montrent; comment des fibres entrelacées de diverses manières constituèrent les primitives formes de codification de l’information (écriture). Dans une autre forme postérieure d’écriture on voyait des boules grossières de boue séchée sur lesquelles étaient clouées des petites épines ou des petites tiges d’arbustes. Une troisième forme, plus avancée, intégrait de fines lamelles de cuivre martelé, que nos ancêtres appuyaient soit sur une surface d’argile semi fluide, soit sur une couche de feuilles fraîchement coupées. Avec des poinçons de bois ils traçaient leurs signes idéographiques.

On peut également observer en certains endroits de notre Continent, de grands monolithes de roche volcanique, formant de sveltes stèles sur lesquels les médecins de l’époque traçaient leurs écrits thérapeutiques. C’étaient de réelles encyclopédies publiques où toute personne pouvait consulter le remède à son mal.

La tendance de nos ancêtres était de se construire des maisons souterraines. Notre sol est volcanique, très friable dans les parties rocheuses et cela ne demandait pas grand effort  d’aménager de grandes galeries dans les terres où les grottes naturelles n’abondaient pas.
Ils étaient, comme nous, de grands amateurs de la Nature et considéraient comme une authentique profanation d’altérer la physionomie du paysage avec des constructions sur la Terre bien qu’on en ait aussi localisées dans quelques régions.
…/…

Les plus anciens vestiges de technologie électrique remontent à 5300 de la 1e Ere où de grands conducteurs de cuivre étaient étendus sur le terrain et des plaques du même métal étaient enterrées pour utiliser les potentiels électriques que vous appelez telluriques. Ils étaient aussi obtenus en argent qui sur OYAAGAA est presque aussi abondant que le premier métal cité.

D 977

Vous aimeriez sûrement connaître les bases de ces altimètres qui sont totalement inconnus par les ingénieurs de la Terre.

En effet : les spécialistes en ingénierie aéronautique et les experts en géophysique ont développé sur votre planète une large gamme d’instruments capables de déterminer l’altitude à laquelle se trouve un aéronef, un véhicule ou un appareil quelconque; en prenant pour référence une base ou niveau de cote conventionnel: zéro.

Dans certains cas vous utilisez ce que vous appelez ALTIMÈTRES BAROMÉTRIQUES, dont les mesures de type différentiel se basent sur la baisse de la pression atmosphérique avec l’altitude. Pour celà, les instruments sont pourvus de différents types de transducteurs de pression, des classiques capsules à paroi ondulée et gaz raréfié, jusqu’aux très modernes « SOLIONES » que de nombreux ingénieurs espagnols ne connaissent pas encore (valvules semblables aux diodes à vide où celui-ci a été remplacé par un électrolyte) en dehors des détecteurs de type « capacitif » (condensateur d’armature sensitive), piezo-électriques, de mercure, de reluctance variable, etc.

N’importe quel expert en sciences physiques pourra adapter ce système de mesures de hauteur s’il désire un certain degré de précision.

Pour cela, les techniciens de la Terre ont utilisé d’autres procédés plus efficaces. Ainsi, ce que l’on appelle les ALTIMÈTRES D’IMPULSIONS sont basés sur la même technique que le radar. (en mesurant le temps de réflexion ou écho d’une série d’impulsions électromagnétiques de longueur d’onde centi ou décimétrique, après être « réfléchies » sur le terrain situé sous l’aéronef.

Ou bien les ALTIMÈTRES A FRÉQUENCE MODULÉE qui, après avoir émis un faisceau porteur modulé en fréquence, lequel se réfléchit sur la topographie du terrain et retourne au récepteur de l’aéronef, mesurent la hauteur en fonction de la fréquence reçue. Mais n’importe quel spécialiste en électronique terrestre fera de sérieuses objections sur ces systèmes dont les mesures peuvent être faussées par certaines caractéristiques topographiques ou par la présence de parasites radio-électriques.Malgré tout, les équipements conçus par vous, présentent d’indéniables avantages sauf l’impossibilité de réduire les dimensions de ces instruments même en utilisant encore les circuits miniaturisés par la technique moderne terrestre de l’électronique moléculaire.

Nous, sur UMMO, avons toujours préféré utiliser des systèmes de télémesure qui évaluent l’altitude en fonction de la valeur de « g » (constante de l’accélération de la gravité.

Comme vous le savez, la valeur de « g » n’est pas réellement constante car elle varie en fonction du point de mesure par rapport au centre de la planète considérée et elle varie aussi d’un astre à l’autre. Ainsi sur la planète UMMO, sa valeur à la cote « universelle » de référence est de 11,882 mètres/seconde2 alors que sur la surface de la planète Terre, elle atteint quelques 9,8 m/sec2. Un voyageur qui s’élève avec une fusée à vitesse constante, observera toujours une réduction lente de la valeur de « g » qu’il ressentira comme une perte de poids.

Nos accéléromètres ou gravimètres capables de mesurer la valeur de « g », et donc du niveau ou de la hauteur, se basent sur une technique totalement inconnue des scientifiques de votre planète.

Notre exploration dans le domaine technologique de la Terre a testé une série d’équipements utilisés presque toujours par les spécialistes de géophysique sous le nom de gravimètres. Ainsi les classiques gravimètres à PENDULE, ceux à BALANCE A RESSORTS, ceux à GAZ SOUS PRESSION, et les accéléromètres de chute de gravité. Presque tous exigent des conditions de stabilité qui les rend inopérants à bord de véhicules en mouvement. Dans le cas contraire, il y aurait des erreurs de nombreux gals (nous utilisons l’unité c.g.s d’accélération 1 GAL = 1 cm/seg 2) En dehors des gravimètres géodésiques dont la gamme de lecture atteint [comme par exemple celui de WORDEN] (5000 milligals) le reste des appareils sont seulement capables d’apprécier de petites différences dans la valeur de « g ».

Depuis de nombreux XEE (Nous appelons 1 XEE = 60 XII ou périodes de rotation de la planète (durée du jour = 30,97 heures) nos techniciens ont été obligés de concevoir des instruments basés sur la fonction gravitationnelle. La nécessité d’inclure de tels instruments de mesure au sein de véhicules dont l’équipement de propulsion et contrôle était, chaque xii plus compact, exigea de résoudre simultanément deux problèmes:

  • A) Réduire de tels instruments pour qu’ils tiennent dans un volume de l’ordre de 0,6 millième de ENMOO cubes (quelques petits millimètres cubes).

  • B) Obtenir des mesures précises qui, traduites en unités terrestres, pourraient être évaluées en cent millièmes de GAL.

Nous allons vous décrire un de ces OXOEEOIADUU (MESUREUR DE CHAMP GRAVITATIONNEL) qui parmi d’autres applications s’intègrent dans les UULUEWAA (sphères de dimensions identiques à une noix terrestre et capables de se déplacer à n’importe quelle hauteur, pourvues d’organes photo-phono-détecteurs) Le volume total atteint par cet instrument n’atteint pas 29 millimètres cubes et leur conception présente plus de problèmes de type topologique que d’un autre ordre. Presque tous ses éléments ont du s’intégrer dans un minuscule cristal de bore (isotope stable de poids atomique 11). Il est certain que les spécialistes terrestres, même s’ils ne sont pas encore à un niveau technologique suffisant pour affronter tous les problèmes que poserait sa construction, peuvent s’en inspirer pour faire des projets similaires.

Voyons un schéma de son fonctionnement :

IMAGE 3 -Schéma très symbolique d’une cellule de gravimètre OXOEOIADUU utilisé par les ingénieurs d’UMMO.
Les notules indicatives ont été annotées selon le texte et les instructions de DEI 98, fils de DEI 97.

La cellule de base est formée par une enceinte cylindrique () (S977-S1) (capillaire de calibre 9 microns) perforée verticalement dans un module miniaturisé de BORE cristallisé, chimiquement pur et déshydraté. L’intérieur de l’enceinte cylindrique capillaire ne contient pas une seule molécule de gaz et ses parois sont maintenues fortement polarisées avec une charge électrostatique négative (voir image trois). Dans la zone supérieure, une enceinte sphérique (S977-S11) thermostable contient une quantité infinitésimale de gaz raréfié formé par des molécules ionisées de TIOCIANATE DE MERCURE (S977-S2) (SCN)2 Hg (avec des charges négatives(-)) () (S977-S3) Une cellule discriminante sélectionne () (S977-S12) séquenciellement des molécules isolées de TIOCIANATE en les libérant au niveau extrême supérieur du capillaire () (S977-S4).

La molécule abandonnée avec un  niveau d’énergie cinétique nul , commence un processus de chute libre (S977-S13) à l’intérieur du capillaire (dont l’axe reste vertical, tangent aux lignes de forces du champ gravitationnel).

La molécule (S977-S5) n’arrive jamais à adhérer aux parois du capillaire à cause de la forte répulsion

que le champ électrostatique, engendré par la répartition de charge négative(-), exerce sur la-dite molécule ionisée elle aussi négativement(-).

Dans un environnement proche (S977-S6) (enceinte sphérique creusée dans le cristal de Bore) un dipôle magnétique (plaque elliptique « microscopique » formée par un alliage de chrome et de fer (S977-S7) ) est obligé de tourner avec une vitesse angulaireω constante de quelques 60 radians par seconde. Le dipôle se trouve en suspension () (S977-S8) dans une masse liquide qui remplit la cavité (diamètre 0,74 mm (émulsion lipide). On obtient ainsi un champ magnétique rotatoire très faible mais suffisant pour être détecté par un transducteur (() (S977-S9) de bismuth (valeur de champ en () (S977-S9) H=0,00002 Oersted


(S977 image originale)

Quand la molécule de TIOCYANATE de MERCURE ionisée descend il engendre à son tour un faible champ magnétique, Hp qui perturbe le champ rotatoire engendré par le dipôle antérieur. Cette perturbation est fonction de la vitesse instantanée de la molécule en analyse, à chaque point de son parcours. De plus, à son tour,la vitesse instantanée moléculaire dépendra de la valeur de « g » (accélération de la gravité). Une telle perturbation est détectée et mesurée même si son niveau différentiel est de l’ordre d’un trillionnième de milliœrsted.
Un petit XANMOO (vous l’appelez computeur (S977-S10)) reçoit trois canaux d’information () (S977-S14)

  • information par voie électrique du champ magnétique détecté.

  • information par voie optique (filament de verre) sur la vitesse de rotation du dipôle.

  • information par voie électrique sur les accélérations du véhicule sur lequel est installé le OXOEEOIADUU

Cette dernière information est très importante pour neutraliser les erreurs dues à d’autres forces, autres que la GRAVITATION, agissant sur la molécule de TIOCIANATE (S977-S16). L’ (S977-S10) Ordinateur intégrateur envoie directement par le canal () (S977-S15) une information sur l’altitude.

D 1378

Il semble évident qu’un apport vous révélant des formules quasi-magiques pour combattre des maladies aussi graves que les altérations atypiques des tissus, les graves cardiopathies ou les attaques virales du système immunitaire comme dans le cas que vous appelez l’immunodéficience acquise (Syndrome de) des formules technologiques pour produire économiquement de l’énergie de manière non polluante, des schémas biotechnochimiques pour la production massive et bon marché de protéines et de lipides alimentaires, et des systèmes pratiques de gouvernement qui permettent une configuration sociale en accord avec la justice distributive et le respect des droits fondamentaux… permettraient de restructurer une humanité qui pourrait presque se comparer à un Éden.

Vous pouvez être tentés de voir en nous des anges rédempteurs ou de nouveaux messies capables de vous libérer de la faim et la misère, de l’oppression, de l’injustice et de la méchanceté de vos congénères.
La contradiction avec notre inhibition consciente, en est plus paradoxale, incompréhensible et apparemment égoïste, d’autant plus que nous devons admettre en toute honnêteté que nous possédons de telles formules, que nous pourrions en principe vous céder.
Notre biotechnique a dépassé l’époque dans laquelle les maladies nous accablaient comme chez vous. Le contrôle génétique de nos tissus et les systèmes pour dominer tout organisme viral ou mononucléaire infectieux, c’est-à-dire que tout agent pathogène est surpassé depuis longtemps.

Nous pouvons aisément produire de l’énergie, en confinant de l’antimatière en suspension antigravitationnelle à l’intérieur d’une enceinte sous vide et en libérant graduellement sa masse, en la faisant percuter une masse équivalente de matière ordinaire, canalisant ensuite l’énergie résultante après le processus de fusion.
Avec une telle source d’énergie la transmutation d’éléments chimiques ne pose pas de problème.

Nous pouvons d’autre part produire avec une grande économie des ressources, non seulement des protéines mais n’importe quelle masse moléculaire (Fer, Titane, Césium, Pentane, Hémoglobine, dérivés complexes du Silicium et du Germanium….) à partir de matières premières aussi simple que l’eau, l’Oxygène, ou le sable et plus encore ; nous pouvons produire les quantités nécessaires de tout artefact ou objet (Outillage, meuble, œuvre d’art, aliment élaboré) au moyen du système déjà cité IBOOUAXOO ONNEE. Il nous suffit de disposer d’un modèle original. L’appareil émetteur explore molécule par molécule leurs dispositions spatiales, couche par couche moléculaire et l’information est envoyée à de multiples récepteurs qui reproduisent à grande vitesse et également couche par couche la structure originale. Cette technique constitue l’architecture principale de notre système productif de biens de consommation et de production. Ses coûts sociaux sont minimes et l’énorme capacité de génération des produits les rend accessibles à tous mes frères de UMMO. Le problème de la faible offre de biens qui sur OYAGAA provoque de brutaux déséquilibres distributifs à cause de la pénurie et de l’enchérissement subséquent de ceux-ci, nous l’avons dépassé depuis très longtemps.

NR 13

Nous sommes redevables à ces frères d’une accélération de notre développement technologique grâce à leurs apports théoriques à notre modèle cosmologique, alors balbutiant, au niveau de la théorie des IBOSZOO OU et de la structure décadimensionnelle du WAAM-WAAM. Grâce à eux nous avons pu maîtriser le processus d’inversion de l’orientation des axes des IBOSZOO OU (OAWOLEIIDAA) et ainsi construire nos propres OAWOLEA OUEWA pour explorer notre galaxie et les autres WAAM.  L’ingérence dans notre évolution ne s’est effectuée qu’à minima, se bornant à impulser des travaux théoriques déjà avancés, et parce que nos frères de DOOKAAIA avaient jugé notre stabilité sociale suffisante pour nous permettre d’accéder à un niveau de technologie supérieur, bien que toujours très inférieur au leur.

NR 18

Les seuls paramètres désagréables pour nous sur OYAGAA sont la température élevée qui restreint notre mobilité et la forte luminosité du soleil. Nous privilégions ainsi les activités hivernales, crépusculaires ou nocturnes. Nous respectons cependant le rythme circadien propre à OUMMO – ramené à exactement trente heures terrestres – ce qui suppose des activités diurnes et nocturnes en alternance. Nous protégeons systématiquement nos yeux au moyen de lentilles souples aseptisées dont le centre, qui recouvre nos iris, est formé d’une substance possédant la propriété de s’opacifier en fonction de la luminosité reçue. Cette substance est, sur OYAGAA, légèrement rosée de façon à transposer la gamme de fréquences lumineuses émises par votre soleil dans un spectre plus proche de celui qui nous est familier sur OUMMO. En cas de forte réverbération, nous utilisons parfois vos lunettes de soleil mais nous les jugeons peu pratiques. Nous protégeons nos fosses nasales et nos conduits auditifs à l’aide d’une solution antiseptique et en badigeonnons également nos aisselles, nos chevilles ainsi que les autres zones corporelles de forte exsudation. L’odeur de la sueur apocrine en état de forte décomposition nous est difficilement tolérable. Certains de vos parfums, parfois des plus onéreux, nous écœurent littéralement. Nous considérons que la meilleure odeur corporelle est l’absence d’odeur ou la simple fragrance résiduelle des sels de bain. Il est étonnant que des produits cosmétiques aussi peu coûteux que les déodorants à base de sels d’aluminium ou d’alcool éthylique soient si peu usités par vos semblables, en particulier de sexe masculin.

Hormis la nécessité de nous prémunir contre vos virus et microorganismes pathogènes, notre seule contrainte véritable, non spécifique à OYAGAA, est d’inhaler régulièrement un aérosol – que vous sauriez qualifier d’antihistaminique – pour prévenir toute réaction allergique par exposition à des substances nécessairement exotiques pour nous (pollens, piqûres d’insectes, nourriture, boissons aux fruits, etc.,). Nous portons un soin extrême à notre alimentation. Certains aliments, banals pour vous, ne sont pas assimilables par notre système digestif. Nous devons nous auto surveiller continuellement pour détecter les symptômes précurseurs indiquant une éventuelle anaphylaxie. Nous gardons sur nous en permanence un médicament efficace qu’il nous faut alors nous auto administrer d’urgence pour prévenir la survenue d’un choc anaphylactoïde ou anaphylactique. Nous devons pareillement porter grand soin à ne laisser aucun indice révélateur de notre présence comme, par exemple, bouts d’ongles ou cheveux. Nous sommes des clients modèles pour le personnel des hôtels dans lesquels nous résidons qui ne trouvent pratiquement aucune trace d’utilisation de la salle de bain ou du lit. Nous nous forçons à provoquer des aspersions d’eau, à gaspiller le papier hygiénique, à mouiller les serviettes et à exagérer les froissements de draps pour éviter d’éventuels soupçons.

TWEETS

 

OAX  – 120

Q: Si IAGIAAIAOO (Nébuleuse toroïdale) est de 7900 années-lumière, comment recevoir à temps des informations sur le repliement à venir? Voie télépathique avec Ummooemmii ?

R:  7900 a-l  avec un UEWAA automatique.# 2 mois de voyage dans un WAAM  de grand écart angulaire

OT-34

Q : Un être d’un WAAM « X » peut-il vivre dans un WAAM « Y » ?

R : Seulement dans la coquille de transfert OOEWA OEMM, elle-même protégée par un bouclier magnétique externe pour assurer son isolation / cohésion.

OT-36

Q : Le sens de la vue est-il en mesure d’interpréter les informations lumineuses de ces WAAM? A quoi ressemble le résultat?

R : Nos capteurs, UULODOO, détectent les nébuleuses stellaires et des amas galactiques très semblables aux nôtres.

OT-69

Conditionner des astres stériles est conforme aux OUAA.
Nous entretenons des biotopes au sein de planétoïdes excavés.

OT-70

Jardins & conservatoires biotopiques confinés dans de vastes portions toriques à profondeurs variées.

 

OT-71

Q : quelle est la taille de l’astéroïde sur la photo? Générez-Vous une gravité artificielle?

R : R ≈ 270 km.
La mise en rotation rapide permet de simuler la pesanteur de l’astre d’origine par effet centrifuge.

 

OT-73

Les planétoïdes aménagés sont fréquents et se prêtent à de multiples usages.